Débutant comme un film de mission type, Rangers subit un retournement de situation lorsque l'équipier abandonné retourne sur le sol américain pour se venger. Les combats auront lieu chez l'Oncle Sam himself (ce qui nous change un peu des pseudo-camps de terroristes irakiens ou autres, bricolés vite fait mal fait avec deux toiles de jute et quatre bidons d'huile). Malheureusement, même si l'idée était plutôt marrante, les moyens pour réaliser des décors dignes de ce nom pour situer ces batailles urbaines ne sont pas au rendez-vous, et l'on n'y croit pas une seconde. Ajoutez à celà un scénario foireux (le Ranger abandonné qui se rend compte rapidement qu'il fait fausse route et qui retourne donc sa veste à nouveau contrre les vilains terroristes pas beaux, non mais oh quand même...) et une monumentale erreur de casting en la personne de Matt McCoy, tout gringalet et niaiseux, qu'on imagine pas porter une mitraillette plus de deux minutes sans s'essouffler, et pourtant censé incarner à lui tout seul l'élite de l'U.S. Army, et vous obtenez ce petit DTV mou des couilles, un des plus nuls réalisés par le père Wynorski (qui le signe ici de son pseudonyme réservé aux films d'action, Jay Andrews), pourtant capable de bien bien mieux. Bien sûr, ce dernier ne peut s'empêcher de planter là-dedans sa nana à lui (Melissa Brasselle) qui, comme toujours, restera désespérément habillée tout le long du film (c'est mort, les mecs, jamais on les verra ses tétons

Bref, pour les amateurs de films où on pète tout, où on dégomme du fonctionnaire américain à coups de lance-roquette et où on colle des tartes à des bimbos en jeans moulants, c'est top. Pour les autres...