Deux enfants orphelins très agiles surnommés "les chats" font la loi dans les rues de la ville, au nez et à la barbe de la justice et des gangsters. Mais un puissant yakuza, aidé par des êtres aux pouvoirs surnaturels décide de les éléminer...

"Amer Béton" a la particularité d'être un film d'animation réalisé par un américain dans le contexte de la production japonaise. Techniquement et visuellement, le résultat est très impressionnant : riche foisonnant, inventif, toujours bien exécuté... Là-dessus, il n'y a rien à dire. Malheureusement, lorsqu'on gratte un peu, "Amer béton" est aussi un film qui n'a rien à dire, un film qui n'a pas d'autre personnalité que celle de sa surface et qui laisse donc très peu de souvenirs après sa vision. Et ce en dépit de prétentions assez élevés (on a le droit à la petite envolée "2001" à la fin). Beau, très beau, mais aussi assez creux...
"Amer béton" sort cette semaine en salles (à l'UGC Ciné Cité les Halles seulement pour Paris).