Avec Lèa Massari, Michel Bouquet, Bernard Blier, Michel Serrault.
Helene trompe son mari avec un jeune homme des beaux quartiers parisiens ( pas loin du lieu ou vit celui qui tiendra pas cinq ans ) qui à l'age de son fils, soit la vingtaine. Mais elle le découvre assassiné. Paniquée, elle tente de faire comme si de rien n'était, mais c'était sans compter un flic habile, un détective privé pas trés propre sur lui et un mari qui sait des choses ...
La main à couper est une machination adultérine qui comporte des éléments qui raviront les fans de giallo, on pense même parfois aux replis de la chair de Bergonzellli ( non non ne fuyez pas
). Vision onirique et sanglante, main coupée blanchâtre sur la table de la cuisine, personnages vicieux, femmes victimes, trous béants dans le scénario ... En fait La main à couper est un délice, un plaisir coupable des soirs d'hiver, comme on regarde Garde à vue. Le film d'Etienne Périer présente un formidable numero d'acteurs, Serrault en maître chanteur obsédé par le coût de la vie, Blier en commissaire taquin, le toujours génial Bouquet en mari suspicieux et suspect, bref on se régale ici, et on se marre beaucoup.Pas dispo en dvd, mais en vhs, je l'ai revu aujourd'hui à la cinémathèque dans le cadre d'un hommage à Michel Serrault, dans une salle conquise.
Trés chaudement recommandé
