
Un jeune délinquant est envoyé dans une maison de redressement où il est repéré par le directeur grâce à ses talents de coureur. On lui propose de participer à un tournoi sprortif où il affrontera les membres d'une école privée à la course de fond.
Avec des films comme "If" ou "Samedi soir, dimanche matin", "La solitude du coureur de fond" de Tony Richardson constitue sans doute un des plus célèbres représentants du Free Cinema anglais, équivalence britannique de notre nouvelle vague. Sujet social, filmage brut, jeunes acteurs peu ou pas expérimentés... La facture est effectivement dans ce style réaliste, sans chichi d'un "400 coups". Néanmoins, dans une certaine tradition anglaise ouvrière, le sujet social est traité avec beaucoup plus de force et de sérieux. Le jeune sportif va-t-il se plier face au système en espérant pouvoir ensuite en profiter. Ou bien va-t-il tout simplement refuser toute concession ?
Un sujet passionnant traité avec une parfaite intégrité, mais j'avoue avoir été moins séduit par toutes les scènes de flash back, plus passe-partout, et puis pas très bien filmé. Mais du bon cinéma en colère, tellement différent dans son dénoument de ce qu'aurait fait du cinéma américain, même "indépendant" !