Un film croate qui a bien commencé à faire parler de lui dans les festivals. On peut comprendre pourquoi tellement il est à la mode de raconter les histoires interconnectées de personnages différents dans une même ville. Ici rien de bien neuf, on a droit aux clichés des films de ce genre, que ce soit dans la manière dont les personnages se croisent au détour d'un plan ou le thème abordé pour les lier (la drogue). Le film se suit pourtant sans déplaisir, mais c'est surtout grâce à une photographie exceptionnelle (le film a d'aileurs remporté des prix pour cela). L'éclairage est tout simplement splendide, et c'est un des plus beaux noir et blanc que j'ai pu voir récemment. Les mouvements de caméra sont fluides et stylisés. Ca fait quand même plaisir de voir un film aussi travaillé esthétiquement, mais le fond reste somme toute assez banal. On pense à Innaritu, on pense à Tarantino, mais malheureusement Ostojic ne donne pas l'impression d'avoir des ambitions différentes. Et ça reste dommage.In the dark and deserted streets of the Croatian city of Split's medieval Ghetto, during the final two hours of New Year’s Eve, three separate love stories - not directly involved in the festivities - intertwine with each other. Three couples find themselves near the main Roman Square: a smalltime drug dealer Nick and a widow Maria with her son; a young junkie in a crisis Maja, and a depressed American sailor Franky; and a pair of naive teenagers, Luke and Angela. They all unsuccessfully try to escape their individual extreme situations only to find their lives permanently and irreversibly changed. As we see their stories develop a major concert performed by a lively singer unfolds before an emotional crowd gathered to usher in the New Year, along with a traditional fireworks display at the stroke of midnight.
Par contre, l'autre grosse surprise du film, c'est la présence de Coolio
. Un gros rôle en plus (qui en plus n'est pas celui d'un rappeur), mais jusqu'à présent je me demande comment ils sont arrivés à la convaincre de jouer dans le film. 
Je dois quand même précisé une chose, la copie était en croate sans sous-titre. J'avais mon amie croate à côté de moi pour me traduire la plupart du temps l'essence des dialogues, mais entre temps je n'avais qu'à me concentrer sur le travail visuel du film, donc mon avis est bien sûr un peu biaisé. Elle, croate d'origine, m'a par contre avoué avoir été déçue, car les dialogues lui ont paru complètement surfaits au point de devenir très irritants.
Extrait : http://www.film.hr/media/veliki/ta_divn ... ka_noc.wmv
