


Sous genre dont je vais juste rappeler les ingrédients, même si je sais que vous en avez déjà maintes fois vantées les mérites ici : une femme gracieuse mais obligatoirement virile, un fouet, quelques kalashs' pour l'ambiance sonore, deux ou trois paires de grosses moustaches, et un berger allemand d'origine pakistanaise de préférence bilingue (Urdu & Baloutchi).

Hunter Wali c'est de loin le meilleur opus de zorro que j'ai jamais vu, et c'est aussi la plus grande aventure de Rin-Tin-Tin, comme quoi, deux films en un, on peu pas dire qu'on est volé sur la marchandise. En plus, c'est le film qui m'a vraiment poussé à prendre des cours d'Urdu, sacrifice obligé si on veut bien comprendre toute les subtilités du truc.

Anjuman est la gracieuse, sensible et tendre héroïne du film, mais enfin faut pas trop la chercher non plus, sinon elle se lache...


Reks, le célébre acteur pakistanais à 4 pattes, maintes fois nominées au Punjabi Awards interprète ici Grrraouf le fidèle compagnon de notre justicière masquée.

Ses talents équestres lui ont valu de décrocher haut la main le second rôle du film, et je dois dire que j'ai été très impressionné par les incroyables scènes de chevauchées endiablées (fidèle à sa réputation, Reks a bien sur refusé de se faire doubler).


Un seul truc qui m'a un peu chagriné avec ce film, Reks, grace à quelques dialogues particulièrement bien sentis (notamment le fameux "Ouaf Ouif Ouah !!!" à la trentième minute), vole la vedette à Sultan rahi, qui doit pour une fois se contenter de jouer les troisièmes couteaux, et ça c'est vraiment pas sympa...
