Allan Theo a écrit :Je ne sais pas ce que tu as, mais si tu as un problème en particulier avec moi, viens m'en parler en u2u mais ne fais pas de remarque pseudo acide comme tu viens de le faire.
Je me mêle de ce qui ne me regarde pas mais je crois comprendre ce que Phanton voulait dire.
Tu dis que le cinéma ne devrait pas filmer le vide. Et dans ta phrase, on comprend que les scènes de la vie quotidienne, c'est du vide, inintéressant. Phantom ne faisait que souligner ça, je crois, prenant le ton du mec qui n'a pas compris.
Allan Theo a écrit :Je ne sais pas ce que tu as, mais si tu as un problème en particulier avec moi, viens m'en parler en u2u mais ne fais pas de remarque pseudo acide comme tu viens de le faire.
Je fais des remarque pseudo rien du tout, apparament certains ont compris ce que je suggérais et excuse moi si un truc comme :
Ta la mort Phantom ?
me parait incompréhensible.
fin du HS.
"What, are you dense? Are you retarded or something? Who the hell do you think I am? I'm the goddamn BATMAN!"
Ben j'ai été touché par ce couple; peut être car il m'a rappelé des souvenirs. En tout cas, le cinéma vérité, c'est peut être pas très beau, mais c'est du cinéma. Le cinéma se doit d'être varié, non?
Non, 9 songs n'est pas le porno chic que certains dénoncent. Décrire le film par 69 minutes de sexe et de rock, comme le fait un peu complaisamment la campagne promotionnelle, est à la fois tentant et réducteur.
En cinéaste courageux, Winterbottom à choisi de raconter une histoire d'amour exclusivement physique. L'histoire de deux corps qui s'attirent et se désirent, d'un couple dont toute la relation paraît se baser sur le sexe. Et la musique. Et l'esprit dans tout cela ? Qu'on le laisse aux romantiques.
Comme dans certains livres, le sens du film se trouve avant tout entre les images, entre les paroles. Peu bavards, les personnages n'en sont pas moins extrêmement vivants et denses. Les scènes de sexe, magnifiées par une photographie granuleuse en clair-obscur, loin du défouloir sordide pour cinéaste désoeuvré, acquièrent une vrai dimension. Instants intenses et évanescents, intenses parce que évanescents, elles disent, mieux que les paroles, tout ce qu'il y a à dire. Tout ce qui relie ces deux personnes, cette complicité espiègle, cette absence de réels sentiments.
Avec ce grand film sensuel et charnel, Winterbottom s'impose comme un esthète du sexe, n'ayant rien a envier à des cinéastes comme Oshima ou Bertolucci.
A la fin, la séparation. Ils ne s'appelleront pas, ils n'ont rien à se dire. Par contre, ils n'oublieront jamais ces moments d'intimité. Nous non plus...
xxx/xxxx
Modifié en dernier par Battosai le jeu. mars 03, 2005 2:02 am, modifié 1 fois.
Si Zecreep a été touché par 9 songs, tant mieux pour lui...
Pour ma part, j'ai assisté à un lamentable échec artistique qui tourne à vide... Il ne suffit pas de montrer l'intimité de façon explicite pour faire un film sur l'amour naissant d'un couple, c'est bien trop facile... Et puis, cette photo un peu moche qui ne sait que jouer systématiquement sur les contrastes clair/obscur, ces inserts ridicules de l'Antarctique, et cette alternance "conceptuelle" entre scènes de cul et scènes de concert, tout cela ne présente finalement que très peu d'intérêt.
Franchement, on ne peut pas s'identifier une seule seconde à ces deux personnages dont on ne saura pas grand-chose... Et la voix-off qui tente d'apporter un semblant d'histoire est assez ridicule tellement elle est vaine.
Bref, un gros foirage ennuyeux. Mieux vaut revoir Intimité de Chéreau.
Et puis la musique de nyman est sublime ! D'ailleurs il y a même un titre de goldfrapp (ca ne fait jamais de mal).
En tout cas il faudrait que je le voit cet "intimité"....
Battosai a écrit :Avec ce grand film sensuel et charnel, Winterbottom s'impose comme un esthète du sexe, n'ayant rien a envier à des cinéastes comme Oshima ou Bertolucci.
Je vois ce que tu veux dire, et je te rejoins tout à fait pour la sensualité évanescente des scènes de sexe... Le problème, c'est que contrairement aux films d'Oshima et de Bertolucci (que j'adore), je ne vois pas en quoi Winterbottom y apporte de la consistance, et son film me paraît donc déjà dépassé. Ses scènes de sexe sont isolées, détachables, tournant en rond dans leur intimité. C'est vrai qu'on sent une complicité entre les deux acteurs, mais il n'y a aucune idée narrative, ni aucune évolution sentimentale, ça reste d'une constante platitude jusqu'à la fin (je trouve l'idée de la séparation trop forcée d'ailleurs). Cette absence de vrai projet global de mise en scène a fini par m'ennuyer. Les scènes de sexe se terminent un peu trop vite d'ailleurs, avec des brusques fondus au noir qui enchaînent trop facilement sur des scènes de concert.
Enfin, bref, je ne veux pas chercher à te dégoûter du film, c'est déjà bien que tu l'aies aimé, et je ne te ferai pas changer d'avis !
Quelle définition synthétique du cinéma de Breillat !
Sinon entièrement d'accord avec toi Battosai.
EN plus, laissons le romantisme aux romantiques certes, mais Winterbottom est aussi capable de romantisme (cf: The Claim) !
Hrundi V. Bakshi a écrit :Ah, Battosai,Je commence à me sentir seul...
T'inquiète...tu as 90% de la critique francaise avec toi .
Sinon, je pense vraiment que le cinéaste est a rapproche de cinéaste comme oshima, et sa corrida de l'amour, ou bertolluci, dans le sens ou les scènes de sexe sont un des ressort dramatique principal.
Hormis leur grand beauté (clair-obscur, image granuleuse imitant la texture d'une peau), elles racontent véritablement une histoire. Rien de vraiment explicite, mais quelque chose que j'ai ressenti instinctivement. L'histoire des rapports qui les lient, de l'impasse sentimentale dans lequel ils se trouvent.
Les scènes de concert ne sont la que pour souligner cet aspect hédoniste d'un couple qui semble n'être ensemble que pour le plaisir. Le boulot, la famille, les amis ? Rien à foutre. D'ailleurs quand l'un des deux n'accompagnera plus son compagnon à un concert, ce sera la fin de leur relation.
infernalia a écrit :
EN plus, laissons le romantisme aux romantiques certes, mais Winterbottom est aussi capable de romantisme (cf: The Claim) !
Oui, oui, the claim est aussi très beau. D'ailleurs creep en parlera mieux que moi, il en est fan. Mais dans nine songs il n'est clairement pas question de romance ou d'amour au sens romantique. C'est vraiment un film sur la séxualité, la jouissance.
Sinon Breillat est très bien .
infernalia a écrit :
EN plus, laissons le romantisme aux romantiques certes, mais Winterbottom est aussi capable de romantisme (cf: The Claim) !
Oui, oui, the claim est aussi très beau. D'ailleurs creep en parlera mieux que moi, il en est fan. Mais dans nine songs il n'est clairement pas question de romance ou d'amour au sens romantique. C'est vraiment un film sur la séxualité, la jouissance.
Sinon Breillat est très bien .
Je ne suis pas d'accord, on perçoit de l'amour dans le film, pas forcément du côté du personnage féminin qui est une joueuse , mais du côté du personnage masculin. Il n'y a aps de dichotomie entre l'amour et le sexe, cela serait trop facile. Il existe une étincelle dans ce couple. Appelez là amour ou désir, mais c'est pas juste de la baise. Ce jeune couple se recherche à travers leur sexualité. Que vont-ils y trouver? Des liens pour les unir? La déception?
Sinon, comme dirait BAttosai, Breilalt est une personne fortement recommandable! Et son cinéma est un must pour cinéphile averti!
Battosai a écrit :
Les scènes de concert ne sont la que pour souligner cet aspect hédoniste d'un couple qui semble n'être ensemble que pour le plaisir. Le boulot, la famille, les amis ? Rien à foutre. D'ailleurs quand l'un des deux n'accompagnera plus son compagnon à un concert, ce sera la fin de leur relation.