Nine songs - Michael Winterbottom (2004)

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Zecreep
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Message par Zecreep »

Hrundi V. Bakshi a écrit :
Battosai a écrit : Les scènes de concert ne sont la que pour souligner cet aspect hédoniste d'un couple qui semble n'être ensemble que pour le plaisir. Le boulot, la famille, les amis ? Rien à foutre. D'ailleurs quand l'un des deux n'accompagnera plus son compagnon à un concert, ce sera la fin de leur relation.
Mais tu ne trouves pas cela un peu trop facile?
Facile, peut être, mais en tout cas, c'est de l'inédit. :wink:
La pop rock est encrée dans le quotidien des anglais à un niveau que nous, français, avons du mal à imaginer. son rôle sociologique est immense. Ce couple s'est rencontré lors d'un concert, on peut considérer que chacune de leurs virées musicales tient du rituel, comme pour justifier leur couple. Hormis leur attirance sexuelle, la musique est l'un des seuls points communs qu'ils ont ensemble. Elle est le ciment de leur relation. Quand elle s'arrête, leur couple périt aussi.
Hrundi V. Bakshi
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Message par Hrundi V. Bakshi »

Zecreep a écrit :Sinon, comme dirait BAttosai, Breilalt est une personne fortement recommandable! Et son cinéma est un must pour cinéphile averti!
J'aime beaucoup 36 fillette. :)
Romance est un peu ridicule mais il vaut mieux que sa mauvaise réputation, et Sex is Comedy est assez sympa. Pas vu les autres.
Hrundi V. Bakshi
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Message par Hrundi V. Bakshi »

Zecreep a écrit : Facile, peut être, mais en tout cas, c'est de l'inédit. :wink:
La pop rock est encrée dans le quotidien des anglais à un niveau que nous, français, avons du mal à imaginer. son rôle sociologique est immense. Ce couple s'est rencontré lors d'un concert, on peut considérer que chacune de leurs virées musicales tient du rituel, comme pour justifier leur couple. Hormis leur attirance sexuelle, la musique est l'un des seuls points communs qu'ils ont ensemble. Elle est le ciment de leur relation. Quand elle s'arrête, leur couple périt aussi.
J'aime bien tes arguments. Au moins, tu as vraiment ressenti le film. :wink:
The Mollusk
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Message par The Mollusk »

Zecreep a écrit :Comme d'habitude Michale Winterbottom s'en prend plein la tête! Vive les critiques! :evil:
En même temps avec des oeuvres comme ça on comprend...
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Je connaissais pas son nom de famille. Merci ZeCreep.
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"We are the goon squad
And we're coming to town
Beep-beep - Beep-beep"
Battosai
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Message par Battosai »

Zecreep a écrit :Je ne suis pas d'accord, on perçoit de l'amour dans le film, pas forcément du côté du personnage féminin qui est une joueuse , mais du côté du personnage masculin. Il n'y a aps de dichotomie entre l'amour et le sexe, cela serait trop facile. Il existe une étincelle dans ce couple. Appelez là amour ou désir, mais c'est pas juste de la baise. Ce jeune couple se recherche à travers leur sexualité. Que vont-ils y trouver? Des liens pour les unir? La déception?
Bien sur qu'il existe une étincelle. Ils ne restent pas ensemble un an pour tromper l'ennui...Mais bon, je n'y ai pas vraiment vu de l'amour (tel qu'on l'entend habituellement), notion psychique ET physique. Or la composant psychique semble absente (voix-off introductive, ou quand la fille lui explique que pour thanksgivng elle va voir des amis mais que "de toute facon ce ne l'interessera pas"), la musique étant probablement leur unique centre d'intéret en commun. Même si ces scènes en antarctiques, comme une évasion, un désir d'ailleurs, sont profondément romantiques, c'est avant tout un sentiment de désir et d'attirance qui dominent le film. C'est comme ca que je l'ai ressenti en tout cas. Quant au cas du personnage masculin, c'est assez particulier, lui même semble se rendre compte que rien ne les unit vraiment, mais il fait semblant d'y croire.

Sinon à la fin, je pense que c'est ni des liens ni la déception qui pointe leur nez. Plutot cette impression que tout est finis entre eux, qu'ils l'acceptent, mais qu'ils auront appréciés chaque instants passés ensembles.
Hugo
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Message par Hugo »

Merci à allan de m'avoir redirigé ici.

Je passe donner mon avis:


Film vraiment magnifique (qui erpose en grande partie sur le jeu des acteurs: à travers un regard, une respiration, un geste, on comprend leurs émotions, pas la peine de blabla, et c'est beau: aller à l'essentiel sans parlote, c'est bien plus touchant que des larmes, un orchestre de 300 musiciens et tout le toutim auquel on nous habitue.)
Une histoire d'Amour réelle, sans avoir besoin de paroles, tout est dans les instants, les gestes, regards, silences.
Parfois des mots.

Le couple qui nous est présenté est amureux, c'est évident.Ils ne se le disent pas mais le savent.
On le ressent.
Malgré ça, ce couple est un peu vide lorsqu'il n'est pas composé.On le resent bien à travers des cadrages larges lorsqu'ils ne sont pas en train de faire l'Amour, ou lorsque l'acte sexuel est pris comme un jeu.

Le film est passif, presque contemplatif.
Lorsque l'homme déclare à sa femme qu'il l'aime (sur la plage), le cri, et se jette à l'eau, cette équence est une rupture avec la suite du film, quelque chose ne correspond pas avec le reste du film.Non seulement le fait qu'ils se disent qu'ils s'aiment, mais aussi à cause des cris poussés.
Si ce décalage est créer, c'est pour bien montrer que l'amour chez eux est un vécu, une sentation, pas un besoin de parler, mais uniqument un besoin d'être ensemble, l'un dans l'autre, proche.

Malgré ça, ces dux personnages n'ont pas d'attache à la vie.
Uniquement le sex, un peu de drogue, et beaucoup de concert.
lors des concerts, alors que c'était plutôt rock'n'roll (du moins, si j'étais à ces concerts, je seraipas mal en train de me remuer), mais ici, face à l'écran, on apprécie la douceur de ces instants, et on vit la musique et les représentations sur scène de maniere totalement différente.Comme une expérience.

Lorsque la femme prend un plaisir solitaire avec un vibromasseur, l'homme la regarde triste.
Ce vibromasseur symbolise la société, la consommation qui entre dans la symbiose du couple (et pour cause pénetre la femme), et vient donc pertuber ce couple.Alors qu'ils n'ont pas besoin de ce subtitut.Ce moment est une période de distance entre le binome, et la femme, ayant besoin de sex, trouve refuge dans la consommation (symbolisée par ce vibromasseur).

Le montage parallèle avec l'Antarctique montre ce vide.Immense.Mais magnifique.

Une fois que sa femme s'en va, l'homme va parcourir ce vide, l'explorer.
Et quitte le spectateur, car lorsqu'on montre le vide, ou "rien" au spectateur, ce dernier gueule (de maniere générale).


9 songs est (AMHA), une très belle histoire d'Amour.Pas beoin de paroles, de parler, de rompre le silence et l'Amour qui y vit, et justement cet amour est pur car on n'a pas besoin de le gueuler, les 2 êtres sont ensymbioses et se complètent.
Et l'Amour est ici montré tel quel, très réel, contrairement à beaucup d'autres films où pour montrer l'amour, ils ont besoin d'une musique avec des violons qui chialent, une artillerie de matos énorme, un découpage millimétré....Mais non, l'Amour c'est pas ça.ici, il est montré dans son plus simple appareil, le plus pur. (d'où la nudité constante des persos, ils sont heureux lorsqu'ils sont en contact, sans vetements, rien entre eux.C'est d'ailleurs pour ça que l'homme demande si ils vont faire l'amour un jour sans capote, ce qui est la derniere frontiere entre eux.)

Et puis les sex est super bien filmé!!C'est pas du prono genre la nana qui arrete pas de gueuler "OOHH, OUIIII, EN EN EN ENEN EN OUIIIIIIIIIIIIIII, YAAAHAHAHA" et le gars "Oh ouais, HUmm, t'es bonne!".

Nan, rien de ça, de l'AMOUR merde!La séquence avec les bas sur les yeux de la fille, les caresses, la descritpion d'un lieux (la plage etc.)..ils decrivent ça, le fantasment, mais n'y vont pas...pas besoin, l'Amour les transporte. (c'est d'ailleurs pour ça que lorsque sa femme le quitte, il va en antarctique, avant, un livre lui suffisait, les pensées suffisaient...mais une fois abscente, sa moitié lui manque, il est incomplet, et pour remplir se vide, il va l'explorer (comme je disais), et par la meme occasion se combler.Ce film est en fait la mémoire d'un amour pur, blanc comme neig, pur comme la neige, d'où la réthorique de la neige)
Mais le sex demeure: "go faster" (cf ce que je disais plus haut: ils n'ont quasiment que ça pour se rattacher à la vie etc etc.)


Putain, j'adore ce film!


AMHA.
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Prodigy a écrit :Le train de tes injures roule sur les rails de son indifférence, car on l'appelle Hugo fret !
Michel Serrault était-il optimiste/positif ?
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