Le film (que j'ai vu dans un Letterbox 1.66:1) a néanmoins visiblement été tourné en format anamorphique 2.35:1 (certaines scènes se passent carrément hors champ) mais aucune mention n'est faite nulle part au générique et/ou certaines sources vues ça et là. La durée est de 1H16 en VHS mais je soupçonne quelques coupes de dialogues...quoique...en voyant le vide sidéral de l'histoire, la durée cinéma d'1H20 est raisonnablement la bonne.
Sur un tournage de film (où se mélangent pele mele des scènes d'enterrement, une jeune fille en passe d'etre brulée sur un bucher...etc... la réalisatuer parle qu'il est en train de filmer "une parodie"), une actrice vient à être assassinée. le détective Minter (Giorgio Ardisson, vieillissant...) suit l'enquete et une seule piste : le réalisateur a filmé l'ombre du tueur sur la fin d'une bobine. D'autres actrices commencent à finir sous la coupe du tueur. "Clap! Et on meurt."
Ca n'est pas très bon. C'est vraiment du giallo fond de tonneau : budget très bas, direction d'acteur quasi inexistante qui repose principalement sur de grossiers traits de caractère l'inspecteur au regard ferme, le réal hystérique, le scénariste trasnparent, les actrices en crises permanentes.
les meurtres sont peu inventifs et pédale douce sur le sang : tout se passe hors cadre ou presque. Meme ceux qui se déroule face à la caméra sont mal filmés! Notamment Belinda Bron qui se fait écraser la tete sur un robinet : mal cadré, mal joué, ça en devient carrément risible.
L'histoire est tout aussi amateur eet peu crédible...rattrapée par un final plutôt amusant où tous les acteurs sont affublés d'un costume noir moulant à la Diabolik/Kriminal/Superargo et j'en passe et tous masqués...le tueur se trouvant parmi eux. Même les bagarres sont ennuyeuses, même au 36eme degré d'une série B élimée comme mes vieux jeans.
Cette histoire étant tellement peu intéressante que le réalisateur "meuble" avecun interminable scène de poursuite d'un suspect dans Turin (ça dure au moins dix minutes!) à renfort de voitures de police, gyrophares et toujours les deux memes motards qu'on retrouve le long du film.
Côté chair, c'est l'explosion de chair féminine (sauf la Jolie Anabella Incontrera qui s'ennuie un peu dans le film - faut dire qu'elle n'y fait rien). Belinda Bron entame un jerk endiablé pour terminer à terre en mini string et soutif doré, se trémoussant sur une musique éxécrable à base de mini-bontempi à trois notes stridentes. La jeune fille promise au bucher s'evade du-dit bucher à poil et finit une crise d'hystérie devant le réal. Un vieil handicapé zieute une jeune fille à oilpé faisant sa toilette dans un baquet.... c'est bien sûr totalement mysogine (ah! la scène du cul où la nana est à poil mais où le mec voit son postérieur recouvert d'un drap pendant qu'il la besogne
