Class of 1984 (1982) Mark L. Lester
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- Jérôme
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Class of 1984 (1982) Mark L. Lester
chronique de l'édition spéciale sortie chez Anchor Bay.
http://www.dvdactive.com/reviews/dvd/cl ... 19842.html
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Sa place est dans un Blu-Ray !
- eric draven
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- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Petite review sur ce que j'en ecrivais en substance alors en cette occasion:
A sa sortie, Class 84 se voulait être un constat de la montée de la violence et de la totale insécurité qui régnait dans les établissements scolaires américains.
Vandalisme, drogues, humiliations, rackets, viols.. Tout est là.
Sur un schéma assez manichéen, les bons sont de gentils bourgeois, les mechants sont des punks issus de familles à problèmes même si ici Peter redevient hors des murs du lycée un adolescent propret chouchouté par sa mère, ce qui rend encore plus abjecte son personnage par cette facilité qu'il possède de passer du stade d'ange au stade de démon..
Lester proose un film fort, dérangeant, un film choc qui aujourd'hui n'a rien perdu de cette force d'autant plus qu'il est d'une rdoutable actualité.
Certaines scènes ont certes un peu vieillies, typique de ce genre de production 80s et les personnages sont un peu trop stéreotyopés mais Lester fait preuve d'une réelle maitrise et ses qualités de metteur en scène sont ici évidentes.
L'horreur va crescendo, s'installant progressivement, séries de scènes chocs et de meurtres de plus en plus abominables jusqu'aux 20 dernières minutes, véritable explosion de violence hallucinante.
Class 84 reste un régal pour qui y trouvera son compte.
Niveau interprétation, on retrouve la machoire carrée de Perry King, le regretté Roddy McDowall mais surtout une belle brochette de jeunes acteurs tous tres sex dont la gueule d'ange de Timothy Van patten , l'un des nombreux frères Van patten en punk cruel et masochiste, Stefan Arngrim, frère d'Allison, la nellie oleson de La petite maison dans la prairie en punk hargneux et dégénéré et lisa Langlois, la langlois en unkette rose qui allait connaitre une petite carrière de series B par la suite.
On n'oubliera pas le score composé par lalo Schiffrin et la chanson theme chantée par alice Cooper.
Class 84 est sans conteste un des meilleurs films du genre commis alors qui aujourd'hui encore prodit toujours le même et redoutable effet.
Un grand film!
A sa sortie, Class 84 se voulait être un constat de la montée de la violence et de la totale insécurité qui régnait dans les établissements scolaires américains.
Vandalisme, drogues, humiliations, rackets, viols.. Tout est là.
Sur un schéma assez manichéen, les bons sont de gentils bourgeois, les mechants sont des punks issus de familles à problèmes même si ici Peter redevient hors des murs du lycée un adolescent propret chouchouté par sa mère, ce qui rend encore plus abjecte son personnage par cette facilité qu'il possède de passer du stade d'ange au stade de démon..
Lester proose un film fort, dérangeant, un film choc qui aujourd'hui n'a rien perdu de cette force d'autant plus qu'il est d'une rdoutable actualité.
Certaines scènes ont certes un peu vieillies, typique de ce genre de production 80s et les personnages sont un peu trop stéreotyopés mais Lester fait preuve d'une réelle maitrise et ses qualités de metteur en scène sont ici évidentes.
L'horreur va crescendo, s'installant progressivement, séries de scènes chocs et de meurtres de plus en plus abominables jusqu'aux 20 dernières minutes, véritable explosion de violence hallucinante.
Class 84 reste un régal pour qui y trouvera son compte.
Niveau interprétation, on retrouve la machoire carrée de Perry King, le regretté Roddy McDowall mais surtout une belle brochette de jeunes acteurs tous tres sex dont la gueule d'ange de Timothy Van patten , l'un des nombreux frères Van patten en punk cruel et masochiste, Stefan Arngrim, frère d'Allison, la nellie oleson de La petite maison dans la prairie en punk hargneux et dégénéré et lisa Langlois, la langlois en unkette rose qui allait connaitre une petite carrière de series B par la suite.
On n'oubliera pas le score composé par lalo Schiffrin et la chanson theme chantée par alice Cooper.
Class 84 est sans conteste un des meilleurs films du genre commis alors qui aujourd'hui encore prodit toujours le même et redoutable effet.
Un grand film!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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Ca donne plutôt envie cette version Anchor Bay, surtout que le DVD français sorti en kiosques ne doit plus être trouvable maintenant.
Dommage c'était un DVD de choix, proposant le premier cas de DTS mono. Le même son, sur six canaux, encodé en DTS, et roule ma poule !
Reste l'efficacité du film, qu'Eric a fort bien redécrite et qui me donne presque envie, encore une fois, de le racheter. Avec la VHS ca fera trois fois, c'est de la gourmandise non ?
Dommage c'était un DVD de choix, proposant le premier cas de DTS mono. Le même son, sur six canaux, encodé en DTS, et roule ma poule !
Reste l'efficacité du film, qu'Eric a fort bien redécrite et qui me donne presque envie, encore une fois, de le racheter. Avec la VHS ca fera trois fois, c'est de la gourmandise non ?
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"La différence entre l'humain et l'animal, c'est que l'homme est capable d'être con" (Spock)
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- Dragonball
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- eric draven
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- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Pour tuer.. voici le divin Timothy Van Patten aujourd'hui.... Les punks vieillissent mal!!
Timothy, un des nombreux frères Van patten, à l'exteme gauche:
Refocalisons nos souvenirs sur ce qu'il fut...
Timothy, un des nombreux frères Van patten, à l'exteme gauche:
Refocalisons nos souvenirs sur ce qu'il fut...
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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- igorfx
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j'ai l'impression que le film ressort chez PVB le 10 mai prochain :
http://www.alapage.com/mx/?type=4&tp=F& ... DPA&nopp=1
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- Superwonderscope
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Confirmation, le DVD Z1 est bien à la Fnac des Halles à pas cher (19,81€) et il n'y en a plus que 4 en rayon.
Jamais vu ce truc, par contre, jamais e envie en fait. Mais bon, je me suis fait violence et me suis laisser tenter vu le prix!
Jamais vu ce truc, par contre, jamais e envie en fait. Mais bon, je me suis fait violence et me suis laisser tenter vu le prix!
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
J'avais chroniqué ce bien sympathique film sur la délinquance juvénile du temps de sa première sortie chez PVB en France... Le test
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=652
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- Superwonderscope
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enfin vu sur le Z1. Mixage 5.1 inutile (sauf pour les effets sonores bien répartis) mais avec des dialogues en central et etouffés par lamusique et les sons trop fort.
Je m'attendais à une Brons-connerie juvénile et bon, ben, c'est presque ça! Les 4 neo-punk sont vraiment tout ce qu'il y a de pls patibulaires et épouvantables, en cela c'est plutot réussi. ceci dit,il n'y a rien d'autre car le seul personnage vraiment fouillé est celui de Timothy van Patten. Relativement complexe, pas vraiment d'une classe défavorisée, petit génie en musique... et les autres, on s'en cague totalement, puisqu'ils sont là pour finir en patée à la fin du film et c'est tout.
Les explications que livrent Mark Lester sont à double tranchant. Il est élevé par sa mère (qui ne voit pas ce qu'il se passe). il regarde la télé à longueur de journée (et notamment une scène de fusillade sanglante... tirée du précédent Lester Bobbie Jo and the Outlaw... alors quoi? La faute à une famille incomplète. absence de l'autorité paternelle? la violence à la télé? Auto-parodie? satire des jugements à l'emporte pièce? ouaveuglement primaire? le film a le mérite de laisser l'ambiguité.
Sauf que la violence gratuite prend le dessus sur le discours que Letser indique etre "politique". Comme il indique que son Truck Stop Women est politique parce qu'il parle de femmes routiers . Il y a en fait une monde entre ses allégations et le simages qui défilent sur l'écran
Sinon, le film a pas mal de punch. le meilleur est sans doute Roddy McDowall, il est impérial dans le role du prof de biologie qui perd les pédales. Le reste du casting , hormis un rondouillard Michael j Fox qui joue plutot bien, est trans^parent et joue les utilités.
Ce que j'adore, c'est dans la featurette, Mark L.Lester crie à qui veut bien l'entendre que "personne n'a écouté mon warning! et voilà où on en est aujourd'hui!"
Autre chose intéressante, l'explication de la fin. Initialement, elle devait se clore avec le suicide de Van Patten. Suite aux protestations du distributeur Mark Damon, Lester bricola un plan et fit de la mort de Van Patten un meurtre par Perry King. ce quicontribua , selon Lester, aux hurlements de joie des specateurs et donc aux 30 Millions de $ que généra le film aux USA. Lester explique qu"'il a eu ce jour là la leçon de cinéma de sa vie. C'est clair qu'en regardant PTERODACTYL, il l'a retenue
Comme quoi punir le méchant de mort violente "est ce que le public réclame" et "il faut donc lui donner ce qu'il veut". Même motif, même punition pour Liaison Fatale, entre autres.
Ce n'est donc pas aussi primaire que du Bronson, mais la recette est basiquement la même. L'ultra-violence urbaine, initiée par Driller Killer ou encore Maniac, trouve son porlongement avec un public plus juvénile de choix. Adaptée aux années 80 et annonciatrice d'un déluge de film d'auto-défense qui justfiera avec plus ou moins de bonheur la violence contre les méchants de service.
Je m'attendais à une Brons-connerie juvénile et bon, ben, c'est presque ça! Les 4 neo-punk sont vraiment tout ce qu'il y a de pls patibulaires et épouvantables, en cela c'est plutot réussi. ceci dit,il n'y a rien d'autre car le seul personnage vraiment fouillé est celui de Timothy van Patten. Relativement complexe, pas vraiment d'une classe défavorisée, petit génie en musique... et les autres, on s'en cague totalement, puisqu'ils sont là pour finir en patée à la fin du film et c'est tout.
Les explications que livrent Mark Lester sont à double tranchant. Il est élevé par sa mère (qui ne voit pas ce qu'il se passe). il regarde la télé à longueur de journée (et notamment une scène de fusillade sanglante... tirée du précédent Lester Bobbie Jo and the Outlaw... alors quoi? La faute à une famille incomplète. absence de l'autorité paternelle? la violence à la télé? Auto-parodie? satire des jugements à l'emporte pièce? ouaveuglement primaire? le film a le mérite de laisser l'ambiguité.
Sauf que la violence gratuite prend le dessus sur le discours que Letser indique etre "politique". Comme il indique que son Truck Stop Women est politique parce qu'il parle de femmes routiers . Il y a en fait une monde entre ses allégations et le simages qui défilent sur l'écran
Sinon, le film a pas mal de punch. le meilleur est sans doute Roddy McDowall, il est impérial dans le role du prof de biologie qui perd les pédales. Le reste du casting , hormis un rondouillard Michael j Fox qui joue plutot bien, est trans^parent et joue les utilités.
Ce que j'adore, c'est dans la featurette, Mark L.Lester crie à qui veut bien l'entendre que "personne n'a écouté mon warning! et voilà où on en est aujourd'hui!"
Autre chose intéressante, l'explication de la fin. Initialement, elle devait se clore avec le suicide de Van Patten. Suite aux protestations du distributeur Mark Damon, Lester bricola un plan et fit de la mort de Van Patten un meurtre par Perry King. ce quicontribua , selon Lester, aux hurlements de joie des specateurs et donc aux 30 Millions de $ que généra le film aux USA. Lester explique qu"'il a eu ce jour là la leçon de cinéma de sa vie. C'est clair qu'en regardant PTERODACTYL, il l'a retenue
Comme quoi punir le méchant de mort violente "est ce que le public réclame" et "il faut donc lui donner ce qu'il veut". Même motif, même punition pour Liaison Fatale, entre autres.
Ce n'est donc pas aussi primaire que du Bronson, mais la recette est basiquement la même. L'ultra-violence urbaine, initiée par Driller Killer ou encore Maniac, trouve son porlongement avec un public plus juvénile de choix. Adaptée aux années 80 et annonciatrice d'un déluge de film d'auto-défense qui justfiera avec plus ou moins de bonheur la violence contre les méchants de service.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?