kookaburra a écrit :
Sinon une question:
SPOILERS:
Dans Infernal affairs, le presonnage joué ici par Matt Damon se fait buter également? Je m'en souviens pas...
FIN SPOILERS
REPONSE SPOILERS
Non, il ne meurt pas... Ici, le méchant est puni, tout est bien qui finit bien, la morale est sauve...
kookaburra a écrit :
Sinon une question:
SPOILERS:
Dans Infernal affairs, le presonnage joué ici par Matt Damon se fait buter également? Je m'en souviens pas...
FIN SPOILERS
REPONSE SPOILERS
Non, il ne meurt pas... Ici, le méchant est puni, tout est bien qui finit bien, la morale est sauve...
SPOILERS
La morale est sauve ok mais tout est bien qui fini bien euh... ils meurent tous quand même
Vu hier soir au Max Linder (un bonheur cette salle...) et pour moi c'est clair maintenant : Scorsese ne sait plus quoi filmer et ça se voit.
J'avais pas beaucoup de souvenirs de Infernal Affairs mais le remake de Scorsese m'a rappelé en permanence à quel point ce premier lui était en tous points supérieur. Hormis la mise en scène qui change, chaque scène clé est reprise dans son intégralité, en moins bien, le comble étant atteint avec la scène du bras dans le plâtre, qui revêtait une toute autre intensité dans le film d'Andrew Lau. D'ailleurs, pourquoi avoir remis l'intrigue dans l'ordre chronologique ? Et en fait pourquoi avoir fait un remake sans intérêt ?
Et si les extravagances et incohérences du film de Lau passaient grâce à sa stylisation qui l'amenait vers un certain surréalisme, là elles ont vraiment du mal à être transposées dans l'univers réaliste de Scorsese. J'ai enfin un vrai gros problème avec le personnage féminin, qui à force de prétexte scénaristique foireux et inutile se transforme en un pamphlet mysogine.
Reste à sauver quelques passages d'interprétations (et encore, c'est pas très homogène tout ça...), et en premier lieu ceux auxquels je ne m'attendais pas, à savoir Mark Whalberg, Martin Sheen et surtout "l'énormissime" Alex Baldwyn.
Vu en Vo à bondoufle (enfin je croi moi chui perdu à paris ^^) on commence par "1001 façon de tourner un plan", du plan fix au traveling on aura droit à de beaux plans pompeux comme cette montée d'escalier qui méritait bien d'etre mis en boite à la grue ^^. Apres ça se calme, on reviens à quelque chose de plus classique jusqu'à ce que les incoérances de l'histoire viennent nous ennuyer à leur tour. SPOILER Lorsque DiCaprio est dans la voiture à jacky, celui-ci ordonne à matty par téléphone de faire césser la filature. Léo voit bien que les voiture de flics cessent leur filature, il n'a donc qu'à demander qui en a donner l'ordre pour savoir qui est la tope.
Lorsque DiCaprio va chercher son identité, il se rend compte en voyant la lettre sur le bureau que matty est la tope. Bon maintenant qu'il est là le cul sur sa chaise ça n'aurait pas été un luxe d'attendre de voir si matty lui rendait ses papiers (ce qu'il allait faire) avant de partir bouder ailleur.
La lettre ne sert absolument à rien...
Ensuite la fin ben...
SPOILERS.......................................... Quand Matt damon tient en joue Nicholson et lui demande si il l'a dénoncé au FBI, Nicholson dit qu enon car il le considère comme son fils. A cela Damon répond "toutes ces boucheries, toutes ces orgies et pas de fils?" avant de tirer . Je n'ai rien compris à cette phrase. Quelqu'un peut me l'expliquer?
Avis aux nouveaux forumers, il est parfaitement normal voir de santé publique d'envoyer chier manolito au moins une fois.
Pour moi, ça veut juste dire ce que ça veut dire, ça souligne le fait que Nicholson considérait Damon un peu comme son fils, et c'est tout. Mais Damon, quant à lui, le considère comme un salopard, une brute qui mérite de crever...
Je pense plutôt que ça montre un des vides de la vie de Nicholson qui parade comme s'il avait tout réussi et profité de tous les plaisirs possibles, yeah man le crime c'est cool. Alors qu'en fait, il souffre probablement de l'absence de descendance comme le premier pécos venu, rude choc pour Damon qui le vénère comme un maître parfait. D'ailleurs, c'est à cause de cette faiblesse qu'il perd tout au final, car il se fait trahir pour son fils spirituel avec lequel il a été trop négligent, malgré ses beaux discours.
Plutot apprecié ce film, sans avoir vu l'original ( c'est d'ailleurs fascinant comme les camps se creent par rapport au visionnage du film d'Andrew Lau... ). Une grande impression de voir Scorsese s'auto-plagier, notamment dans l'utilisation de la musique et la direction d'acteurs ( certaines libertés dans les dialogues tiennent vraiment de la marque de fabrique et ne servent pas le film, comme le squattage sonore par les Stones entre autres ). J'aime beaucoup Whalberg meme si ça fait trois fois que je tape son nom et que je pense m'etre encore loupé, j'attendais ses apparitions comme un gosse, je l'ai trouvé assez extraordinaire, comme le reste du casting d'ailleurs. La place accordée au telephone portable est tres interessante. Les rappels à Hitchcock et à Hawks, mal maitrisés, sont plus embarassants. Tres au dessus des dernieres daubes de Speedy Marty, mais rien du niveau de son cinema seventies à se mettre sous la dent.
Manolito a écrit : A 80 pour cent, c'est le film d'origine, sur lequel Scorsese a ajouté : plus de violence gratuite et inutile, plus de jurons, plus d'idées de cinéma débile (la cocaïne et l'opéra), plus d'invraisemblances, et tout un dénoument débile qui tue totalement la profondeur du sujet d'origine. Tiens, d'ailleurs, à quoi sert l'enveloppe que DiCaprio donne à la psy ? Mystère... C'est plutôt bien filmé, extrêmement bien joué, mais aussi complètement décousu, inégal, boursouflé...
SPOILERS
Comme Manolito. Scorsese nous rebalance ses fameux plans violents sur voix off où musique de l'époque (Casino, les Affranchis...) et sombre parfois dans le ridicule (l'opéra donc qui est à mourir de rire). Le scénar est fuit de partout et la psy ne sert à rien. Leonardo l'emballe en 2 plans.
J'ai par contre trouvé la dernière partie assez bonne... de plus je n'aime pas du tout l'original.
Malgré tous les nombreux défauts (Jack qui cabotine par exemple)... le film se regarde tranquillement et si on reconnait la patte de Martin dans de nombreux plans... on se dit que n'importe qui aurait pu torcher ce film.
Vu enfin ce week-end !! (yeah, trop le premier sur l'exclu, comme d'ab)
Malgre mes reticences (Scorsese en perte de vitesse, remake d'un excellent film HK recent), je suis entierement conquis par cette version US.
La ou Andrew Lau avait fait un tres bon polar classieux avec du style et plutot clinquant, Scorsese (qui ne joue vraiment pas dans la meme division que Lau, il faut quand meme le reconnaitre) livre un film noir, violent, hard boiled comme on les aime.
Du tres grand cine, avec une certaine fidelite a l'original (quelques scenes sont reprises presque a l'identique), toutefois quelques bienvenues variations permettent a The Departed de transcender son statut de remake (comme par exemple de remplacer le seul Anthony Wong par un excellent duo Marky Mark/Martin Sheen malgre mes reticences initiales a ce sujet).
Di Caprio est epoustouflant, Nicholson en grande forme (bien que pris en flagrant delit de cabotinage intempestif par moments), et le scenario ainsi que la caracterisation des personnages gagnent largement en epaisseur et en profondeur par rapport a son modele HK.
Je regrette presque de decouvrir ce Departed apres l'excellent Infernal Affairs, car l'impact de certaines scenes a pu etre amoindrie par le manque de surprise.
Mais bon, il ne faut pas bouder son plaisir, Scorsese fait d'un simple remake un tres grand polar amene a faire date. Chapeau !
oily maniac a écrit :et dire qu'il vient de recevoir l'Oscar du Meilleur Film...
Quelle époque...
enfin bon, l'oscar reçu , faut plus le voir pour l'ensemble de sa carriére que pour un seul film.Le fait qu'il le reçoit des mains de Spielberg , Lucas et Coppola en rajoute une couche, maintenant chacun des grands pontes du nouvel Hollywood à son OSCAR, la boucle est pour ainsi dire bouclée........place au nouveau Scorsese ?!?
Ben justement, je l'ai trouve plutot "nouveau" et frais ce Scorsese la.
Car, meme si "The Departed" n'est pas "Goodfellas" ou "Raging Bull", il n'en reste pas moins un polar bien solide, et surtout realise bien energiquement.
Une vitalite retrouvee pour le (grand) pere Martin, dont beaucoup de jeunes realisateurs devraient s'inspirer.
Vu ce soir et je me suis vraiment, mais vraiment ennuyé. Scorsese est en mode redite totale, il le sait (il l'a dit) et du coup il nous offre un film certes "solide" mais franchement mou et pas du tout inspiré, quelques plans mis à part. A part une fin qui enfin montre un peu de couilles, le reste du film est inspide, Nicholson est lourd, Damon est absent, seuls Di Caprio, Walbergh (rôle excellent) et la petite Vera Farmiga tirent leur épingle du jeu. Je m'attendais vraiment à mieux, qu'on file l'Oscar de la mise en scène à ce polar pantouflard quand je vois les Fils de l'Homme en face, ça me troue un peu le coccyx à vrai dire, mais passons. Je suis totalement d'accord avec Fly quand il dit que n'importe qui aurait pu réaliser ce film, à part quelques rares plans-signatures (le plan en steady au début quand Nicholson rentre dans le bar) c'est vraiment pas du grand Scorsese. Déçu déçu déçu, moi qui avait détesté ses derniers films, y'a certes un gros mieux, mais c'est encore franchement pas ça...
Aviator m'avait bien surpris... en bien ! mais là zéroooo... du cinéma de papa... 