-
The Damned Thing - Tobe Hooper :
Nettement plus inspiré que pour son épisode de la saison 1, Hooper réussit malgré tout à se planter dans ce qui ressemble à Mortuary rencontre les Rednecks. Entre des personnages vus et revus et des CGI encore plus foireux que ceux de Mortuary (si encore le design de cette Damned Thing était bon...), c'est impardonable pour un "master". 4/10
-
Family - John Landis :
Toujours dans la satire et la comédie en demi-teinte, l'épisode de tonton Schlock fait parti de mes préférés de cette saison jusqu'à présent. Excellente direction d'acteurs, mise en scène classe et twist final sympathique, une bonne façon de continuer à égratigner les habitants "trop proprets" des banlieues middle-class américaine. Du tout bon ! 9/10.
-
The V Word - Ernest R. Dickerson :
MON DIEU !
![Shocked :shock:](./images/smilies/icon_eek.gif)
Crétinoide dès le début (l'un des héro joue à Doom 3 sur une 360
![Shocked :shock:](./images/smilies/icon_eek.gif)
), crétinoide au milieu (interet zero pour les personnages, situations grotesques, Michael Ironside pathétique en vampire de pacotille) et crétinoidement insultant vers la fin. 0/10
-
Sounds Like - Brad Anderson :
Anderson, confirme son gout pour les personnages psychotiques pour notre plus grande joie. Hormis un gros plan peu flatteur avec des expressions dignes d'Ace Ventura, Chris Bauer tient avec brio son personnage descendant lentement vers la folie. On est très proche de l'univers de Rod Sterling et a fond dans une relecture moderne et pertinante du "Coeur révélateur" de Poe. 9/10
-
Pro-Life - John Carpenter :
Il y a des jours je me demande ce que Carpenter a dans la tête. D'une histoire qui aurait pu être un brulot contre les "anti-avortement" américains, il tire un métrage neutre, sans prise de position particulière. Le problème c'est qu'on se demande s'il a fait un film d'horreur ou une comédie aux frontières du ridicule. Il faut voir le démon en caoutchouc et sa progéniture en plastoque pour s'en convaincre. Mais malgré tout, fonçant droit devant, Carpenter va tellement loin dans l'absurde, le navrant et le supra-gore (ah oui c'est à partir de cet épisode que le gore jaillit) que je me suis marré comme un malade. 6/10 donc.
-
Pelts - Dario Argento :
LE MAITRE EST VRAIMENT REMIS EN SELLE ET IL NOUS LE FAIT SAVOIR !!!!!!! Pour ceux qui trouvait son épisode de la première saison excellent mais qui reprochait le coté peu Argento-esque de la réalisation, soyez rassurés. Pelts c'est du Argento qui a enfin repris confiance en son oeil et sa caméra. Même si l'idée de peaux de raton-laveurs hantée peut faire sourire
![Hinhin ! :D](./images/smilies/icon_pleindedents.gif)
on est ici face à un déchainement de cul et de gore qui fait passer l'épisode de Miike pour un résumé de Koh Lanta. Ca va très loin ! C'est le pied intégral ! 10/10
-
The Screwfly Solution - Joe Dante :
Fait chier Joe Dante !!!! Il en a pas marre de faire des trucs toujours aussi bons ? Un sujet flippant parce que très (trop ?) réaliste. Une mise en scène inplaccablement simple ("Second Civil War" style), un Jason Priestley dirigé corectement (ben oui c'est possible
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
) et une fin qui se barre suffisamment en couilles pour nous empécher de nous mettre une balle de desespoir. Joe Dante tu es vraiment un grand maitre ! 10/10
-
Valerie on the Stairs - Mick Garris :
Après le raté "Chocolat", j'avais un peu peur pour le nouveau segment de Garris, bien qu'adapté d'une nouvelle de Clive Barker. Bon bon bon... C'est pas mauvais, c'est juste un peu tellement convenu (que l'antre de la folie Carpenterienne sorte de ce film!) qu'on s'en fout royalement en fait. Pas assez cul (par rapport à ce que l'idée de base propose), pas effrayant, mais bien joué et bien mis en image... Mitigé quoi. 5/10
-
Right to Die - Rob Schmidt :
On avait Pro-Life, voici Right to Die ! Ca aurait pu être un bon segment de Creepshow. Maquillages cools (façon "Hellraiser 2"), un peu de cul, des bons acteurs, une mise en scène en adéquation. Je en suis pas excessivement emballé mais c'est très correcte. 7/10
-
The Black Cat - Stuart Gordon :
Les affres de la création par Stuart Gordon. Edgar Poe (impressionant Jeffrey Combs) préfère écrire des poèmes plutot que des histoires fantastiques. Malheureusement ce sont ces dernières qui vendent le mieux. Malheureusement aussi, il n'a plus aucune inspiration.
Un bien bel épisode, très classique dans sa réalisation presque surannée, dans lequel Gordon nous ballade de fantasmes en réalité. Joué sobrement, efficace dans ses effets gore (ami des chats passe ton chemin, tu vas morfler). C'est beau, bien photographié, bien joué, bien vu quoi. 8/10
Not only does God play dice, but... he sometimes throws them where they cannot be seen - Stephen Hawking