Pour son 2em film, après le sensible et touchant Parlez moi d’amour, Sophie Marceau s’attaque à un genre où on ne l’attendait pas : le Thriller mystique en station balnéaire.
Hélas, rien ne fonctionne dans ce film et le tout sombre corps et âmes dans le ridicule le plus achevé.
Tout d’abord, la mécanique du scénario (dont Marceau est à l’origine) est complètement à l’avenant et on se perd dès le début en vraies fausses pistes dont tout le monde se fout…
Le pire est atteint lors de la 2em partie du film, quand la réalisatrice tente de donner un peu d’air à son film en amenant 3 ou 4 scènes d’humour complètement à coté de la plaque, qui finissent pas ridiculiser tout le film. Quant au dénouement finale, je ne sais pas s’il faut le considérer comme une scène comique, mais si tel est le cas, c’est vraiment réussit…
Tout est à l’emporte pièce, les indices tombent tous seuls dans les bras d’un Lambert ahuri qui n’a rien à faire : vous avez besoin d’une clé pour ouvrir une porte secrète, c’est facile, faut juste fouiller 2 secondes dans le premier pantalon venu… une petite balade sur la plage et voilà que l’on arrive à remettre en cause la thèse officielle de la disparition de l’hôtelier…
Alors qu’on aurait pu attendre de Marceau une direction d’acteur digne de ce nom, on a droit à un casting complètement en roue libre du début à la fin. Curieusement c’est Lambert qui s’en sort pas trop trop mal dans son rôle de flic paumé et dépressif… il faut dire que Robert Hossein et Marie Christine Barrault sont à de tel niveau de cabotinage hargneux qu’il est impossible d’arriver à leurs hauteurs. Il faut voir le pauvre Robert brandir son caméscope comme une arme face à un Lambert qui est à 2 doits de lever les mains en l’air...
Un mot sur Marilou Berry qui n’a strictement rien à faire dans le film, à part manger des hamburgers dans la voiture de son collègue flic… absolument hallucinant.
Bref, difficile de sauver quoi que ce soit de ces 1h40 passée dans un cinéma qui n’a cessé de se vider de ses spectateurs tout au long de la séance… Faut toujours se mefier des dimanche pluvieux
