Children of Men - 2006 - Alfonso Cuarón
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Je profite de ce post pour avouer une erreur, laquelle ? J'ai loupé cette merveille au cinéma ! Immédiatement dans mon top 5 des films de 2006, ce film est un véritable chef d'oeuvre tant pour son histoire, le scénario étant d'une richesse et d'une vérité implacable, qui nous dépeind tous les thèmes actuels (terrorisme, violence urbaine, écologie et dérêglement de la nature).
Et surtout pour sa mise en scène exceptionnelle d'un réalisateur dont on va entendre parler de plus en plus. Une succession de plans-séquences tous plus dingues les uns que les autres, en particulier une poursuite en voiture qui m'a cloué sur place et qui m'a fait poser le question suivante: comment il a fait pour filmer ça ! Filmé caméra à l'épaule pour accentuer le côté documentaire et avec une photo ténébreuse à souhait (Le chef op' Emmanuel Lubezki retrouve ses images sombres de Sleepy Hollow et de Ali). L'interprêtation est au même niveau avec un Clive Owen en homme désabusé et plongé dans un univers chaotique, le reste du casting étant du même acabit. Spectaculaire, original, inspiré et très souvent surprenant, un final qui m'a laissé la bouche grande ouverte, le film est tout ça à la fois...
Ne pas se laisser piéger à son apparence, le film passe par plusieurs ambiances ou l'on passe du pessimisme au cynisme, de la violence à l'espoir.
En bref, un film d'anticipation maîtrisé du début à la fin qui faut absolument voir si comme moi vous avez loupé ça au cinéma. Chapeau bas Monsieur Cuaron, après avoir réalisé ce qui est à mon goût le meilleur épisode de Harry Potter (Azkhaban) il nous livre encore encore un bijou parfaitement exécuté.
Et surtout pour sa mise en scène exceptionnelle d'un réalisateur dont on va entendre parler de plus en plus. Une succession de plans-séquences tous plus dingues les uns que les autres, en particulier une poursuite en voiture qui m'a cloué sur place et qui m'a fait poser le question suivante: comment il a fait pour filmer ça ! Filmé caméra à l'épaule pour accentuer le côté documentaire et avec une photo ténébreuse à souhait (Le chef op' Emmanuel Lubezki retrouve ses images sombres de Sleepy Hollow et de Ali). L'interprêtation est au même niveau avec un Clive Owen en homme désabusé et plongé dans un univers chaotique, le reste du casting étant du même acabit. Spectaculaire, original, inspiré et très souvent surprenant, un final qui m'a laissé la bouche grande ouverte, le film est tout ça à la fois...
Ne pas se laisser piéger à son apparence, le film passe par plusieurs ambiances ou l'on passe du pessimisme au cynisme, de la violence à l'espoir.
En bref, un film d'anticipation maîtrisé du début à la fin qui faut absolument voir si comme moi vous avez loupé ça au cinéma. Chapeau bas Monsieur Cuaron, après avoir réalisé ce qui est à mon goût le meilleur épisode de Harry Potter (Azkhaban) il nous livre encore encore un bijou parfaitement exécuté.
"La vie n'est pas un combat mais une passion à défendre"
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Marija nous parle du film magnifique qu'est "Les fils de l'homme" dans sa chronique du double DVD Zone 2 manifestement décevant :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1448
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1448
Ouaip, en effet, un film sans faute. Sinon une, et pas des moindres, le héros n'existe pas vraiment, il traverse l'histoire, troublé par les évènements, certes, mais quid de son personnage ?
Sinon, un film beau et puissant, une peinture de l'état du monde occidental pratiquement d'actualité. Le final, tout en retenu, est splendide (ça m'a fait penser au final de Dead man).
J'arrive après la bataille, m'en vais lire vos posts de suite.
Sinon, un film beau et puissant, une peinture de l'état du monde occidental pratiquement d'actualité. Le final, tout en retenu, est splendide (ça m'a fait penser au final de Dead man).
J'arrive après la bataille, m'en vais lire vos posts de suite.

Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
Concernant certaines remarques écrites sur les premières pages, moi aussi, le plan séquence de l'assaut m'a paru trop artificiel, pour que je me sente impliqué personnellement. Il m'a sorti du film. D'ailleurs, je me demande si ils ont poussé le vice jusqu'à simuler numériquement les taches de sang sur l'objectif (qui disparaissent lors d'une coupe invisible peu après).
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Je n'ai même pas remarqué que les taches disparaissaient. Comme quoi j'ai trouvé ça vraiment immersif.Machet a écrit :Concernant certaines remarques écrites sur les premières pages, moi aussi, le plan séquence de l'assaut m'a paru trop artificiel, pour que je me sente impliqué personnellement. Il m'a sorti du film. D'ailleurs, je me demande si ils ont poussé le vice jusqu'à simuler numériquement les taches de sang sur l'objectif (qui disparaissent lors d'une coupe invisible peu après).
Je l'ai revu hier soir, après l'avoir beaucoup aimé en salle et avoir été impressionné a peu près comme tout le monde.. et une chose m'a frappé... et c'est pas vraiment courant... mais la durée du film m'a paru un tout petit peu problématique.
Bizarrement je l'ai trouvé trop court. Dans le déluge de pelloches qui jouent les prolongations, souvent inutilement, j'ai trouvé que CHILDREN OF MEN se détachait mais aurait gagné une autre dimension sur un dévelloppement et une durée plus écrasante.
Alors l'avantage c'est vrai qu'il n'y a pas de temps mort, ceux qui parlent d'immersion ont sans doute raison, mais cela manque peut-être un tout petit peu de respiration dans la "bulle" des personnages. C'est probablement voulu mais du même coup je trouve que le film perds un peu d'impact globalement en tant qu'oeuvre. On gagne en expéditif ce qu'on perds en épaisseur, mais pour moi l'épaisseur, ca compte aussi!
(allo Dr Freud? Qu'ai-je voulu dire par là exactement?)
Mais bon, cela reste un film plus que recommandable.
Bizarrement je l'ai trouvé trop court. Dans le déluge de pelloches qui jouent les prolongations, souvent inutilement, j'ai trouvé que CHILDREN OF MEN se détachait mais aurait gagné une autre dimension sur un dévelloppement et une durée plus écrasante.
Alors l'avantage c'est vrai qu'il n'y a pas de temps mort, ceux qui parlent d'immersion ont sans doute raison, mais cela manque peut-être un tout petit peu de respiration dans la "bulle" des personnages. C'est probablement voulu mais du même coup je trouve que le film perds un peu d'impact globalement en tant qu'oeuvre. On gagne en expéditif ce qu'on perds en épaisseur, mais pour moi l'épaisseur, ca compte aussi!
(allo Dr Freud? Qu'ai-je voulu dire par là exactement?)
Mais bon, cela reste un film plus que recommandable.
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Je l'ai enfin vu il y a deux semaines. J'étais sûr que j'avais raté un grand film au cinoche et la vision du dvd me l'a confirmé.
Quel dommage de le découvrir sur un petit écran, tant le film mérite toutes les éloges qu'on peut lire / entendre un peu partout. Un grand film de SF, dans la tradition de Soleil vert, avec un futur qui ne parle que de nos peurs bien actuelles et qui fonctionnen parfaitement.
La mise en scène est carrément bluffante. Les plans séquences, c'est dur à faire mais ceux qui sont dans le film me paraissent totalement irréalisables (et doivent demander une réelle minutie dans la gestion du timing). Et le plus fort, c'est que la mise en scène - immersive - ne prend même pas le dessus sur le reste, elle est justifiée par le déroulement du récit.
J'adore l'utilisation de la musique, le casting...
Je vois bien le film acquerir un statut culte avec le temps, à la manière de Blade Runner.
Il est fort ce Cuaron (même si j'aime pas trop "De grandes espérances"). Décidement, 2006 aura été l'année des méxicains ("Babel" est très fort lui aussi et "Le labyrinthe de Pan" est juste monstrueux).
Quel dommage de le découvrir sur un petit écran, tant le film mérite toutes les éloges qu'on peut lire / entendre un peu partout. Un grand film de SF, dans la tradition de Soleil vert, avec un futur qui ne parle que de nos peurs bien actuelles et qui fonctionnen parfaitement.
La mise en scène est carrément bluffante. Les plans séquences, c'est dur à faire mais ceux qui sont dans le film me paraissent totalement irréalisables (et doivent demander une réelle minutie dans la gestion du timing). Et le plus fort, c'est que la mise en scène - immersive - ne prend même pas le dessus sur le reste, elle est justifiée par le déroulement du récit.
J'adore l'utilisation de la musique, le casting...
Je vois bien le film acquerir un statut culte avec le temps, à la manière de Blade Runner.
Il est fort ce Cuaron (même si j'aime pas trop "De grandes espérances"). Décidement, 2006 aura été l'année des méxicains ("Babel" est très fort lui aussi et "Le labyrinthe de Pan" est juste monstrueux).
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on se sent immergé dans le film pour la bonne raison qu'il n'y a pas (ou peu) d'ellipses dans le déroulement du récit. A la rigueur, on peut penser qu'il s'est passé quelques jours entre le moment où Clive est contacté par Julianne et le moment où il est reçu dans le ministère, puis après quand il retrouve Julianne pour lui remettre les sauf-conduits, et à partir de là c'est du real-time, autrement dit pas plus de 48 heures entre le départ pour la ferme et la scène finale. Comptez le nombre de nuits, il n'y en a que deux... la ferme des Poissons et Bexhill.
Re: Children of Men - 2006 - Alfonso Cuarón
Bonjour à tous.
Pour mon premier message sur ce sympathique forum, je tiens à parler de ce qui, pour moi, fut la plus grosse déception de 2006 : Les Fils de l'Homme.
Ne l'ayant pas vu au cinéma mais motivé par la critique élogieuse et unanime de la presse spécialisée, j’ai acheté le DVD du film en question et je pensais le voir figurer en bonne place aux côtés de Bienvenue à Gattaca.
Quelle déception ! Là où je m’attendais à un chef-d’œuvre de science-fiction/d’anticipation, je découvre un film d’action, certes plutôt bien réalisé, mais véhiculant des poncifs éculés sur le totalitarisme, l’immigration, l’intégrisme. Au regard de la critique dithyrambique que les magasines lui avaient adressé, je pensais voir un métrage au scénario audacieux, surprenant, alors qu’au final, il ne s’agit que d’un pamphlet démagogique, politiquement correct et sans surprise (il est très aisé de deviner quels protagonistes vont vivre ou se sacrifier dès leur apparition à l'écran).
La scène de bataille finale aurait pu marquer un tournant bienvenu dans ce film convenu, en optant pour une issue des plus tragiques, marquant ainsi l’absurdité d’un affrontement sanglant au sein d’une humanité pourtant mourante ; mais il n’en est rien : les combats se suspendent quelques instants aux cris du nouveau-né pour reprendre de plus bel, comme si rien ne s’était passé, alors même que certains soldats ont manifesté une véritable piété vis-à-vis de l’évènement ! Ridicule et bien peu plausible.
Les fils de l’homme est parsemé d’autres incohérences de moindre importance et demeure au final un film bien médiocre qui ne mérite certainement pas le titre de "chef-d’œuvre" ou de "film culte".
Voilà, je n'ai pas lu toutes les critiques de ce film sur ce forum, mais il m'a semblé que la majorité des messages en faisaient l'éloge. Un avis contraire me semblait nécessaire.
Pour mon premier message sur ce sympathique forum, je tiens à parler de ce qui, pour moi, fut la plus grosse déception de 2006 : Les Fils de l'Homme.
Ne l'ayant pas vu au cinéma mais motivé par la critique élogieuse et unanime de la presse spécialisée, j’ai acheté le DVD du film en question et je pensais le voir figurer en bonne place aux côtés de Bienvenue à Gattaca.
Quelle déception ! Là où je m’attendais à un chef-d’œuvre de science-fiction/d’anticipation, je découvre un film d’action, certes plutôt bien réalisé, mais véhiculant des poncifs éculés sur le totalitarisme, l’immigration, l’intégrisme. Au regard de la critique dithyrambique que les magasines lui avaient adressé, je pensais voir un métrage au scénario audacieux, surprenant, alors qu’au final, il ne s’agit que d’un pamphlet démagogique, politiquement correct et sans surprise (il est très aisé de deviner quels protagonistes vont vivre ou se sacrifier dès leur apparition à l'écran).
La scène de bataille finale aurait pu marquer un tournant bienvenu dans ce film convenu, en optant pour une issue des plus tragiques, marquant ainsi l’absurdité d’un affrontement sanglant au sein d’une humanité pourtant mourante ; mais il n’en est rien : les combats se suspendent quelques instants aux cris du nouveau-né pour reprendre de plus bel, comme si rien ne s’était passé, alors même que certains soldats ont manifesté une véritable piété vis-à-vis de l’évènement ! Ridicule et bien peu plausible.
Les fils de l’homme est parsemé d’autres incohérences de moindre importance et demeure au final un film bien médiocre qui ne mérite certainement pas le titre de "chef-d’œuvre" ou de "film culte".
Voilà, je n'ai pas lu toutes les critiques de ce film sur ce forum, mais il m'a semblé que la majorité des messages en faisaient l'éloge. Un avis contraire me semblait nécessaire.
Modifié en dernier par Cypher le jeu. févr. 21, 2008 2:39 pm, modifié 1 fois.
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