Prodigy a écrit :Il faut avouer qu'avec une approche très premier degré sans les "clefs" de ce cinéma l'Au-Delà et les films de Fulci sont difficiles.
Mais justement, un "critique" ne se doit-il pas d'avoir ces clés ?
Et s'il ne les a pas ne doit-il pas faire preuve d'humilité plutot que d'asséner ce genre de phrases ? (ou alors il va bosser chez Télérama... au choix)
Sans clés adéquates, j'ose à peine imaginer ce que ces "critiques" doivent penser de films "difficiles" comme Eraserhead ou Last of England.
Not only does God play dice, but... he sometimes throws them where they cannot be seen - Stephen Hawking
meltingman a écrit :Mais justement, un "critique" ne se doit-il pas d'avoir ces clés ?
C'est ma conviction également, tu prèches un convaincu
J'essaye toujours pour ma part de me m'adapter au film que je critique, j'écris pas un papelard pour Mulholland Drive comme j'en écris un pour Coffy ou Zombie
Je pense qu'il n'ya pas grand chose à comprendre dans l'Au Dela. Que Fulci jouait plus avec le rendu graphique de ses films. C'est son film le plus maitrisé. Les plans sont sublimes, la mise en scène parfaite, les scènes travaillées au poil près pour que le spectateur soit pris par le film. Quand MacColl est attrapé par le zombie derrière la vitre c'est à mourir tellement c'est bon. Quand le chien bouffe Monreale, quand les 2 femmes se croisent sur la route, et la fin. On sent que Fucli a euun momet de génie ultime. quand tu as tout ca tu peux t'en foutre du scénario. C'est ce qu'a fait Argento pendant 2/3 films
Faut prendre ce film comme une oeuvre d'art. Comme un Tarkovski en moins chiant
Superfly a écrit :Je pense qu'il n'ya pas grand chose à comprendre dans l'Au Dela. Que Fulci jouait plus avec le rendu graphique de ses films. C'est son film le plus maitrisé. Les plans sont sublimes, la mise en scène parfaite, les scènes travaillées au poil près pour que le spectateur soit pris par le film. Quand MacColl est attrapé par le zombie derrière la vitre c'est à mourir tellement c'est bon. Quand le chien bouffe Monreale, quand les 2 femmes se croisent sur la route, et la fin. On sent que Fucli a euun momet de génie ultime. quand tu as tout ca tu peux t'en foutre du scénario. C'est ce qu'a fait Argento pendant 2/3 films
Faut prendre ce film comme une oeuvre d'art. Comme un Tarkovski en moins chiant
Absolument et comme toi je pense que dans ce cas, non seulement tu peux te foutre du manque de scénario mais son absence est même une bénédiction qui renforce le coté onirique. Tu n'es pas dirigé et c'est ton esprit qui décode le film, face à tes propres démons.
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