arioch a écrit :Mouais ! La, c'est un ange passe. Tout le monde est surpris, etonné, emerveillé. Sauf que si un coup de feu part, forcément, tout le monde se remet a tirer. Ca parait super logique, quelque part absurde mais tellement réaliste. Moi, ca me choque pas du tout, bien au contraire. Tu prends 50 mecs armés d'un côté et 50 mecs armés de l'autre, c'est pas parce qu'ils viennent de voir passer le "Messie" qu'ils ne vont pas essayer de défendre leur peau quand on leur tire dessus.
De même que finalement, le film n'a pas vraiment une fin optimiste. On ne sait pas ce qu'il va se passer apres tout ! Rien ne dit que le bébé n'est pas stérile !
En tout cas, bienvenue Louis !
Merci. Cela dit, mon pseudo fait moins référence à Angel Heart qu'à Matrix.
Maintenant, pour répondre à ta remarque, je pourrais être d'accord avec toi si l'évènement qui avait amené la suspension des combats était simplement de l'ordre de la curiosité, du genre : un canard à trois pattes traversant le champ de bataille (ou un mouton à deux têtes, fruit d'un clonage raté

).
Or dans le film, il s'agit quand même de l'espoir de l'humanité et de l'enjeu de la plupart des groupuscules. Le symbole christique que représente cette naissance inespérée et qui a déclenché des démonstrations de ferveur religieuse aurait pu au moins provoquer le doute dans l'esprit des combattants. Une réaction réaliste, du moins de la part des soldats s'étant avilis à poser un genou à terre, aurait été d'escorter l'enfant (considéré comme un JC des temps modernes) à l'abri ; mais il n'en est rien. A la place, ils reprennent les hostilités ravivées par un tir éloigné, semblant avoir totalement oublié le pseudo miracle auquel ils venaient d'assister. Je veux bien croire que les militaires ont subi un conditionnement, mais là, on tombe dans la caricature la plus grotesque qui soit.
Quant à une fin pessimiste dans laquelle l'enfant deviendrait un adulte stérile, cela attesterait d'un sens de l'ironie bienvenu (tant de sacrifices pour rien

). Hélas, les rires des enfants du générique de fin (j'admets avoir fait preuve d'un peu de masochisme en étant resté jusqu'au bout ; d'un autre côté, je caressais l'espoir d'un ultime rebondissement qui redonnerait de l'intérêt au film) annihilent toute velléité d'audace.
Mercador a écrit :Cloner un mammifère aussi proche de l'homme est certes un exploit mais pour y parvenir combien de singes ont trouvé la mort ? Tant que la fiabilité du processus ne sera pas éprouvée et tant que les problèmes liés aux "séquelles" sur les animaux clonés ne seront pas résolus, il n'y aura pas d'expérience sur l'homme. Bref, cloner un être humain au jour d'aujourd'hui reste encore de la science-fiction
Je suis bien d'accord avec toi, c'est pourquoi je pense que les Fils de l'homme n'entrent pas dans la catégorie "science-fiction" ou "anticipation". Alors que reste-t-il ? Un film d'action conventionnel - certes bien réalisé - mais aucunement un chef d'oeuvre.
Je pense aussi que les individus m'ayant vilipendé (Plisken et Superfly pour ne pas les nommer) mériteraient d'être cloués au pilori pour leur aveuglement

.
Sachant que les longs messages ne sont guère lus, je vais arrêter là mon monologue en résistant à l'envie de critiquer le manque de profondeur des personnages principaux, ou de souligner la mièvrerie et le moralisme infâmant véhiculés dans ce film.