
Jubilee- 1977- D. Jarman ( public averti)
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JUBILEE - Derek Jarman - 1977
Criterion ont sorti il y a peu (et avec leur prix bien à eux) ce film de Derek Jarman, paraît-il culte et "punk" dans le propos... c'est vrai que l'idée de départ est pas mal, en 1578 la reine Elisabeth 1 demande à son magicien de lui montrer une vision du futur... et ce sera celle de Londres en 1978... et à ce moment ça devient très pénible avec des dialogues sans queue ni tête (et long !), filmé sans grande originalité...


Modifié en dernier par igorfx le dim. avr. 16, 2006 6:05 pm, modifié 1 fois.
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Re: JUBILEE - Derek Jarman - 1977
igorfx a écrit :![]()



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Jubilee- 1977- D. Jarman ( public averti)
Jubilee: Pour tout ceux qui aiment la crasse, la merde, les viols, les hommes qui aiment les hommes et les punks...
Réalisateur d'un certain cinéma underground à qui on doit entre autre une version gay du Christ, Sebastiane ( Jesus gay, quel fantasme viril!
, figure incontournable d'un cinéma gay anglais dont il est une des figures de proue, Jubilee est le 2eme film de Jarman.
Oeuvre illustrant parfaitement la punk generation et l'angleterre d'alors, ce film est l'expression cinématographique de ce mouvement qui balaya la Perfide Albion en cette fin d'années 70.
1758. Le magicien-alchimiste de sa Majesté envoie la reine Elisabeth I dans l'avenir. Accompagnée de l'Ange Noir Ariel, Sa Majesté arrive à Londres où tout n'est plus que chaos, destruction, ordures, débris, sexe et homosexualité
, violence.
Dans cette apocalypse aux décors taggés où trainent des bandes de punks bariolés de No future, un seul mot d'ordre: Faites tout ce que vous voulez dans ce monde de corruption et d'orgies. Buckingham est devenu un studio d'enregistrement et l'Eglise une salle de strip tease.
Bod, réincarnation de la reine, regne sur la ville, tuant et violant tous leurs adversaires, avec ses acolytes, des punkettes agressives: Mad, violente pyromane incontrolable, Crabs, une nymphomane qui tue ses amants aprés leurs ébats, Amyl Nitrite, une chanteuse politique et Chaos, reincarnation muette de la destruction ainsi que deux homosexuels, Angel et Sphynx.
Commencent alors un long parcours de sexe et de violence jusqu'au jour où Sphynx, Angel et Kid, jeune musicien punk léchant sa propre image, reincarnation moderne du mythe de Narcisse, sont tués par deux policiers fascistes. La vengeance sera terrible..
C'est sous forme de fable fantastique et décadente que Jarman a choisi d'imager le mouvement punk dans ce qu'il a de plus brut. Constat sans détour d'une Angleterre en pleine crise, rarement avait on mis aussi bien en evidence tout le desespoir d'une génération face à notre monde et celui de demain, illustrant avec force et rage, l'expression No future.
Artiste et esthète, Jarman comme d'accoutumée a recours à une forme d'art plutot original pour mener à bien son objectif, un art hybride entre Warhol, Morrissey, Waters et Russel. Ainsi la pourriture, le chaos et la violence cotoient de très beaux jardins anglais et de cotes sablées balayées par l'écume.
Le mise en scène est comme souvent chez Jarman, assez théatrale mais totalement délirante. Jubilee est une forme de comedie musicale nihiliste, une irreverence injurieuse pour la monarchie anglaise que Jarman insulte avec delectation en la couvrant de crachats cinglants, maculant avec mépris notre civilisation moderne et la reine qui fêtait en 77 d'ailleurs son jubilée, ici se faisant tatouer à vif au couteau et au sel.
Jarman n'évite pas une certaine complaisance pour la déchéance. Les punks du réalisateur s'opposent à la pourriture de ce monde moderne en s'y jetant à corps perdu pour profiter et jouir un maximum de ses tares. Jubilee ou l'art bourgeois de la desesperance, cet art malin qui est de tirer profit du Mal.
Le film doit donc être vu comme une oeuvre témoin ordurière et poetico-lyrique de notre société perdue dans ces propres courants et on pourra ensuite discuter de l'ideologie par moment douteuse qui s'en dégage.
Et philosophique Jubilee l'est à travers les tirades politiques et les lectures de Amyl ou les diathribes lugubres de l'Ange Ariel. On pourra contester cette loi du Talion du Tu tues, je te tue ou les images finales apocalyptiques où les punks triomphants sur l'Ordre ou ce semblant d'Ordre se mélent à un Hitler réincarné
.
Pour le reste, sans être réellement explosif niveau sexe et violence, Jubilee accumule avec une legereté amateur parfois etonnante les scènes de destruction dans des décors baroques et des ruines fumantes.
On retiendra notamment cette image d'une danseuse étoile faisant ses pointes sur un charnier fumant
entourée d'hommes nus masqués
comme pour une tragédie grecque, le meurtre d'un des amants de Crabs, etouffé sauvagement dans les draps en plastique sur lesquels ils s'ébattaient en public
, la crucifixion d'une punkette lacérée aux barbelés, le passage à tabac de Kid, le visage massacré au tesson, lui amoureux de son image, ou la vengeance des punkettes sur les deux flics fascistes ayant tué leurs amis, un explosé au cocktail molotov, l'autre massacré alors qu'il urinait
.
Interessant aussi la séquence où Hippies, Mods et punks, trois forme de rebellion differentes, se retrouvent lors d'un massacre jubilatoire dans une boite où le sexe, la violence et la drogue les reconcilieront tous.
Jubilee, arrosé par la musique des Pistols, Siousxie ou des Slits, embrasse une certaine forme de cinéma arty qui peut rappeler le baroque et décadent Rocky horror show, la presence de certains acteurs ayant participé a ce dernier renforcant cette impression.
Voilà un film insaisissable tant il est complexe et riche en idées et qui a su mélanger avec un certain équilibre pure anarchie et tendresse.
Jarman a su mettre en exergue la beauté de l'anarchie à travers ces images de désolation et de violence. Beauté et anarchie fusionnent en effet, trouvant chacune leurs origines dans de multiples directions, faisant du film une oeuvre dense et sujette à débat. J
ubilee pourrait être vu comme une extension à Orange mécanique, une vision Kubrickienne projetée dans l'anarchie punk londonienne, tant Jubilee a de points communs avec ce dernier.
Subversif le film l'est mais à la difference de Waters, Jarman ne joue pas la carte de l'humour même dans les moments satiriques. Jarman est irremediablement cassant, méchant. Il cherche à choquer le spectateur comme tout film punk de base et un ton drolatique ou même l'humour aurait brisé le serieux de l'ideologie punk anglais.
Mais contrairement aux autres films de Jarman, Jubilee n'est pas une ode à l'homosexualité ni même à l'homo-erotisme
mais et c'est là que le film diffère de l'ensemble de la carrière du réalisateur, c'est plus une celèbration du mélange de la bi-sexualité et de l'heterosexualité.
Jubilee ne triche jamais avec lui-même. Voilà un aperçu parcellaire d’un mouvement social qui secoua les bases si désuètes d'une Angleterre obsolète et si tranquille.
Violence, sexe, destruction, vermine, décadence, Jarman épouse ces idées et cette réalité en filmant joyeusement et avidement la crasse, la merde
, un Londres envahi par les punks sans pour autant se prendre au sérieux mais avec un naturel étonnant.
Un beau carnage qui aujourd'hui semble un peu dépassé mais reste toujours subversif et interessant sauf pour sa Majesté, la Chienne Elisabeth et ses chapeaux, qui à la vision du film renderait son dernier souffle!!
Comme chez Waters, le casting est ici imprevisible, hors norme, incontrolable mais totalement fascinants.
Aux cotés de la Runacre, actrice shakespearienne de theatre et de televison, ici dans la peau de la cruelle reincarnation de la reine, on trouve des comediens de theatre réputés tels le regretté Ian Charleson qui renia le film par la suite
et Karl Johnson dans la peau des deux punks homosexuels dont on admirera les beaux membres
, mais aussi des acteurs venus du mouvement punk notamment la stupéfiante punkette aux cheveux orange Toyah Willcox, totalement folle et déchainée, prodigieusement agressive, mettant ici sa propre folie au service de son personnage entourée de la toute crétée Jordan, specialiste du mouvement No future et l'excentrique Nell campbell issue du RHPS.
On n'oubliera pas de citer Richard O'brien et un tout jeune Adam ant, futur leader du groupe Adam and the ants et du mouvement pirate, Adam tellement sex du haut de ses 18 ans tout frais
dont on admirera pas plus que le torse malheureusement cette fois et quelques années avant sa chute et décadente descente aux Enfers.. Adam qui fut un temps l'amant de Jarman, le réalisateur ayant été séduit par la beauté du jeune garcon et sa perfection angélique.
On notera aussi l'apparition outrageuse du trans Wayne County.
Le bissophile se rejouira de retrouver un tout jeune David Brandon
, futur Caligula epileptique chez D'Amato, ici en Ange Noir, revetu d'un collant particulierement sex laissant présager ce qu'il ne cachera plus dans le Caligula
.. Tout sur David, son mauvais caractère et plus demain.. tout sur les acteurs, et plein de photos outrageuses..
Sa majesté royale Le corbeau qui se delecte de la merde et laisse aux sots Amelie Poulain!


Réalisateur d'un certain cinéma underground à qui on doit entre autre une version gay du Christ, Sebastiane ( Jesus gay, quel fantasme viril!

Oeuvre illustrant parfaitement la punk generation et l'angleterre d'alors, ce film est l'expression cinématographique de ce mouvement qui balaya la Perfide Albion en cette fin d'années 70.
1758. Le magicien-alchimiste de sa Majesté envoie la reine Elisabeth I dans l'avenir. Accompagnée de l'Ange Noir Ariel, Sa Majesté arrive à Londres où tout n'est plus que chaos, destruction, ordures, débris, sexe et homosexualité

Dans cette apocalypse aux décors taggés où trainent des bandes de punks bariolés de No future, un seul mot d'ordre: Faites tout ce que vous voulez dans ce monde de corruption et d'orgies. Buckingham est devenu un studio d'enregistrement et l'Eglise une salle de strip tease.
Bod, réincarnation de la reine, regne sur la ville, tuant et violant tous leurs adversaires, avec ses acolytes, des punkettes agressives: Mad, violente pyromane incontrolable, Crabs, une nymphomane qui tue ses amants aprés leurs ébats, Amyl Nitrite, une chanteuse politique et Chaos, reincarnation muette de la destruction ainsi que deux homosexuels, Angel et Sphynx.
Commencent alors un long parcours de sexe et de violence jusqu'au jour où Sphynx, Angel et Kid, jeune musicien punk léchant sa propre image, reincarnation moderne du mythe de Narcisse, sont tués par deux policiers fascistes. La vengeance sera terrible..
C'est sous forme de fable fantastique et décadente que Jarman a choisi d'imager le mouvement punk dans ce qu'il a de plus brut. Constat sans détour d'une Angleterre en pleine crise, rarement avait on mis aussi bien en evidence tout le desespoir d'une génération face à notre monde et celui de demain, illustrant avec force et rage, l'expression No future.
Artiste et esthète, Jarman comme d'accoutumée a recours à une forme d'art plutot original pour mener à bien son objectif, un art hybride entre Warhol, Morrissey, Waters et Russel. Ainsi la pourriture, le chaos et la violence cotoient de très beaux jardins anglais et de cotes sablées balayées par l'écume.
Le mise en scène est comme souvent chez Jarman, assez théatrale mais totalement délirante. Jubilee est une forme de comedie musicale nihiliste, une irreverence injurieuse pour la monarchie anglaise que Jarman insulte avec delectation en la couvrant de crachats cinglants, maculant avec mépris notre civilisation moderne et la reine qui fêtait en 77 d'ailleurs son jubilée, ici se faisant tatouer à vif au couteau et au sel.
Jarman n'évite pas une certaine complaisance pour la déchéance. Les punks du réalisateur s'opposent à la pourriture de ce monde moderne en s'y jetant à corps perdu pour profiter et jouir un maximum de ses tares. Jubilee ou l'art bourgeois de la desesperance, cet art malin qui est de tirer profit du Mal.
Le film doit donc être vu comme une oeuvre témoin ordurière et poetico-lyrique de notre société perdue dans ces propres courants et on pourra ensuite discuter de l'ideologie par moment douteuse qui s'en dégage.
Et philosophique Jubilee l'est à travers les tirades politiques et les lectures de Amyl ou les diathribes lugubres de l'Ange Ariel. On pourra contester cette loi du Talion du Tu tues, je te tue ou les images finales apocalyptiques où les punks triomphants sur l'Ordre ou ce semblant d'Ordre se mélent à un Hitler réincarné

Pour le reste, sans être réellement explosif niveau sexe et violence, Jubilee accumule avec une legereté amateur parfois etonnante les scènes de destruction dans des décors baroques et des ruines fumantes.
On retiendra notamment cette image d'une danseuse étoile faisant ses pointes sur un charnier fumant







Interessant aussi la séquence où Hippies, Mods et punks, trois forme de rebellion differentes, se retrouvent lors d'un massacre jubilatoire dans une boite où le sexe, la violence et la drogue les reconcilieront tous.
Jubilee, arrosé par la musique des Pistols, Siousxie ou des Slits, embrasse une certaine forme de cinéma arty qui peut rappeler le baroque et décadent Rocky horror show, la presence de certains acteurs ayant participé a ce dernier renforcant cette impression.
Voilà un film insaisissable tant il est complexe et riche en idées et qui a su mélanger avec un certain équilibre pure anarchie et tendresse.
Jarman a su mettre en exergue la beauté de l'anarchie à travers ces images de désolation et de violence. Beauté et anarchie fusionnent en effet, trouvant chacune leurs origines dans de multiples directions, faisant du film une oeuvre dense et sujette à débat. J
ubilee pourrait être vu comme une extension à Orange mécanique, une vision Kubrickienne projetée dans l'anarchie punk londonienne, tant Jubilee a de points communs avec ce dernier.
Subversif le film l'est mais à la difference de Waters, Jarman ne joue pas la carte de l'humour même dans les moments satiriques. Jarman est irremediablement cassant, méchant. Il cherche à choquer le spectateur comme tout film punk de base et un ton drolatique ou même l'humour aurait brisé le serieux de l'ideologie punk anglais.
Mais contrairement aux autres films de Jarman, Jubilee n'est pas une ode à l'homosexualité ni même à l'homo-erotisme


Jubilee ne triche jamais avec lui-même. Voilà un aperçu parcellaire d’un mouvement social qui secoua les bases si désuètes d'une Angleterre obsolète et si tranquille.
Violence, sexe, destruction, vermine, décadence, Jarman épouse ces idées et cette réalité en filmant joyeusement et avidement la crasse, la merde


Un beau carnage qui aujourd'hui semble un peu dépassé mais reste toujours subversif et interessant sauf pour sa Majesté, la Chienne Elisabeth et ses chapeaux, qui à la vision du film renderait son dernier souffle!!

Comme chez Waters, le casting est ici imprevisible, hors norme, incontrolable mais totalement fascinants.
Aux cotés de la Runacre, actrice shakespearienne de theatre et de televison, ici dans la peau de la cruelle reincarnation de la reine, on trouve des comediens de theatre réputés tels le regretté Ian Charleson qui renia le film par la suite


On n'oubliera pas de citer Richard O'brien et un tout jeune Adam ant, futur leader du groupe Adam and the ants et du mouvement pirate, Adam tellement sex du haut de ses 18 ans tout frais




On notera aussi l'apparition outrageuse du trans Wayne County.
Le bissophile se rejouira de retrouver un tout jeune David Brandon


Sa majesté royale Le corbeau qui se delecte de la merde et laisse aux sots Amelie Poulain!


Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Re: Jubilee- 1977- D. Jarman ( public averti)
Sorti tardivement en salles chez nous, 3 ans aprés sa réalisation, voilà qui est assez sot, le mouvement punk étant alors en pleine perte de vitesse, Jubilee est le 2eme vrai grand film de l'anglais Derek Jarman, realisateur qui officia beaucoup dans l'univers cinématoghraphique gay, mettant sans cesse en exergue l'homosexualité et l'homo-érotisation à travers ses oeuvres se reclamant le plus souvent d'un certain cinéma gay provocateur et underground.
On lui doit entre autre Sebastiane, revisitation gay de la Bible dans un monde ou les femmes n'existeraient plus, Caravaggio, longue ode a l'homo-erotisation mais on lui doit aussi la plupart des clips des Smiths et des Pet Shop boys jusqu'à sa mort prématurée en 1992.
Il existe plusieurs editions DVD de Jubilee, la plus complete étant la Criterion avec de splendides bonus dont un doc sur Jarman et Jubilee, les notes de Jarman... Malheureusemnt le Dvd est particulierement onereux. Il en va de même pour le autres editions du film, simples cette fois et sans sous titres ce qui risquent de deranger les non anglophones, les dialogues étant tres abondants et assez philosophiques... simples mais toutes aussi cheres!!
Le casting est iconoclaste..
Le bissophile reconnaitra un tout jeune David Brandon connu aussi sous le nom de David Cain Haughton.. cet irlandais posé à Rome fit ses débuts dans l'ecurie Jarman ici dans le rôle de l'ange noir.
David se fera connaître pour son role de Caligula chez D'Amato 4 ans plus tard, film dont il ne veut plus entendre parler aujourd'hui, tres mauvais ssouvenir dont il a honte.. La Gemser de son coté garde un tres mauvais souvenir de david tant il fut odieux et froid.. trait de caractere que lui reprochent ceux qui furent ses partenaires. David, acteur, realisateur, scenariste, fut egalement dans Malamore, Delirium, Beyond darkness, Bloody Bird , Scarlet diva, Good morning babylon ou Ator 2.. et travaille aujourd'hui pas mal pour la TV italienne.
Ian Charleson qui incarne Angel, un des deux punks gay, fut revelé dans Les chariots de feu et deviendra un grand comedien de theatre shakespearien. Ian renia ce film par la suite, nuisant sans doute a sa reputation
..
Il nous a quitté emporté par le sida a l'aube des 90s. Il en va de même pour son compagnon Karl Johnson, le 2eme gay punk, qui lui deviendra un acteur de TV renommé. Ian et karl dont on pourra admirer la totale nudité ici!!
Adam Ant ici tout juste agé de 20 ans doit surtout sa réputation a son groupe Adam and the ants, leader du mouvement pirate.
Sublime Adam dont la jeunesse ici affole les punks, Adam, angelique et imberbe
, sublime reincarnation du mythe de Narcisse.. divin Adam qui fut l'amant de Jarman quelque temps durant, Jarman ayant craqué pour sa beauté insolente.
La carrière d'Adam fut plutot chaotique.. son groupe, leader du mouvement pirate, ne resista guère aux effets mode et Adam, oiseau de nuit, se detruisit lentement entre drogues et folie.. nuits londoniennes chahutées.. jusqu'à sa decheance et ses incarcerations diverses dont une pour hold-up.. Adam fit une carriere cinématographqiue tout aussi en dents de scie.. entre serie Z et TV films en passant par quelques episodes de series dont Amazing stories. Quoiqu'il en soit, Adam est toujours là et bien vivant!! Que n'aurions nous pas donné pour le voir nu dans Jubilee!!!
Toyah Willcox qui incarne Mad, la pyromane hysterique et sauvage, fut une figure du mouvement punk.. punkette aux cheveux orange, boule de nerfs frenetique qui officia dans son propre groupe avec une energie debordante. Hormis sa carriere de chanteuse, elle est aussi comedienne et fit de nombreuse apparitions à la TV et au cinéma ( Quadrophenia..)... comme la Campbell, transfuge du Rocky Horror picture, incarnant ici Crabs la nymphomane tueuse, abonnée aux roles de cameo dans les oeuvres de Jarman mais aussi dans The wall ou Listzomania.. Actrice, chanteuse, danseuse, elle a sa propre emission a la TV anglaise.
Jordan qui incarne Amyl Nitrate la toute cretée fut elle aussi une figure punk engagée qu'on a pu voir dans les principaux films punk d'alors dont The great rock'n'roll swindle.
Quant à la Runacre, voilà une actrice talentueuse tant active a la TV que sur les planches. Au cinéma on a pu la voir entre entre dans La chair du diable, Les contes de canterbury, Les decimales du futur.. Epouse de John Pratt, si elle continue de travailler pour le 7eme art de temps à autre, elle donne désormais des cours d'arts et de cinéma experimental a l'université.
Autour d'eux, Richard O'Brien, transfuge du RHPS et le celebre travesti, l'enorme Wayne County, ici joyeusement tué! On adore les enormes travestis!!!
Pour cause de Harry Potter et la croupe en feu sur TF1 ce soir, les photos seront pour demain.. un beau portofolio d'images outrageusement outrageantes qui sentent l'ordure et la merde.. comme Eric adore
!! Je vous prépare ca!! 
On lui doit entre autre Sebastiane, revisitation gay de la Bible dans un monde ou les femmes n'existeraient plus, Caravaggio, longue ode a l'homo-erotisation mais on lui doit aussi la plupart des clips des Smiths et des Pet Shop boys jusqu'à sa mort prématurée en 1992.
Il existe plusieurs editions DVD de Jubilee, la plus complete étant la Criterion avec de splendides bonus dont un doc sur Jarman et Jubilee, les notes de Jarman... Malheureusemnt le Dvd est particulierement onereux. Il en va de même pour le autres editions du film, simples cette fois et sans sous titres ce qui risquent de deranger les non anglophones, les dialogues étant tres abondants et assez philosophiques... simples mais toutes aussi cheres!!

Le casting est iconoclaste..
Le bissophile reconnaitra un tout jeune David Brandon connu aussi sous le nom de David Cain Haughton.. cet irlandais posé à Rome fit ses débuts dans l'ecurie Jarman ici dans le rôle de l'ange noir.
David se fera connaître pour son role de Caligula chez D'Amato 4 ans plus tard, film dont il ne veut plus entendre parler aujourd'hui, tres mauvais ssouvenir dont il a honte.. La Gemser de son coté garde un tres mauvais souvenir de david tant il fut odieux et froid.. trait de caractere que lui reprochent ceux qui furent ses partenaires. David, acteur, realisateur, scenariste, fut egalement dans Malamore, Delirium, Beyond darkness, Bloody Bird , Scarlet diva, Good morning babylon ou Ator 2.. et travaille aujourd'hui pas mal pour la TV italienne.
Ian Charleson qui incarne Angel, un des deux punks gay, fut revelé dans Les chariots de feu et deviendra un grand comedien de theatre shakespearien. Ian renia ce film par la suite, nuisant sans doute a sa reputation

Il nous a quitté emporté par le sida a l'aube des 90s. Il en va de même pour son compagnon Karl Johnson, le 2eme gay punk, qui lui deviendra un acteur de TV renommé. Ian et karl dont on pourra admirer la totale nudité ici!!


Adam Ant ici tout juste agé de 20 ans doit surtout sa réputation a son groupe Adam and the ants, leader du mouvement pirate.
Sublime Adam dont la jeunesse ici affole les punks, Adam, angelique et imberbe


La carrière d'Adam fut plutot chaotique.. son groupe, leader du mouvement pirate, ne resista guère aux effets mode et Adam, oiseau de nuit, se detruisit lentement entre drogues et folie.. nuits londoniennes chahutées.. jusqu'à sa decheance et ses incarcerations diverses dont une pour hold-up.. Adam fit une carriere cinématographqiue tout aussi en dents de scie.. entre serie Z et TV films en passant par quelques episodes de series dont Amazing stories. Quoiqu'il en soit, Adam est toujours là et bien vivant!! Que n'aurions nous pas donné pour le voir nu dans Jubilee!!!


Toyah Willcox qui incarne Mad, la pyromane hysterique et sauvage, fut une figure du mouvement punk.. punkette aux cheveux orange, boule de nerfs frenetique qui officia dans son propre groupe avec une energie debordante. Hormis sa carriere de chanteuse, elle est aussi comedienne et fit de nombreuse apparitions à la TV et au cinéma ( Quadrophenia..)... comme la Campbell, transfuge du Rocky Horror picture, incarnant ici Crabs la nymphomane tueuse, abonnée aux roles de cameo dans les oeuvres de Jarman mais aussi dans The wall ou Listzomania.. Actrice, chanteuse, danseuse, elle a sa propre emission a la TV anglaise.
Jordan qui incarne Amyl Nitrate la toute cretée fut elle aussi une figure punk engagée qu'on a pu voir dans les principaux films punk d'alors dont The great rock'n'roll swindle.
Quant à la Runacre, voilà une actrice talentueuse tant active a la TV que sur les planches. Au cinéma on a pu la voir entre entre dans La chair du diable, Les contes de canterbury, Les decimales du futur.. Epouse de John Pratt, si elle continue de travailler pour le 7eme art de temps à autre, elle donne désormais des cours d'arts et de cinéma experimental a l'université.
Autour d'eux, Richard O'Brien, transfuge du RHPS et le celebre travesti, l'enorme Wayne County, ici joyeusement tué! On adore les enormes travestis!!!


Pour cause de Harry Potter et la croupe en feu sur TF1 ce soir, les photos seront pour demain.. un beau portofolio d'images outrageusement outrageantes qui sentent l'ordure et la merde.. comme Eric adore


Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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Re: Jubilee- 1977- D. Jarman ( public averti)
Comme promis une galerie de photos.. Juste avant un lien vers Sebastiane, oeuvre maitresse dans la filmo de Jarman qu'Eric vous avait fait découvrir.. Pour tout ceux qui aiment les ejac faciales christiques, revent de sodomiser le Christ dans un monde ou seule l'homosexualité subsisterait entre homo-erotisation, supplices et relations SM..
viewtopic.php?f=1&t=11353&hilit=sebastiane
Les punkettes se déchainent.. de G. à d. : Jordan, la Runacre, Toyah Willcox et Nell campbe

De h. en b. : La willcox, Jordan, le sublime Adam Ant, la Runacre, Jordan et Londres apocalyptique

David Brandon l'ange noir

Une danseuse etoile dansant sur un charnier
entouré d'hommes nus portant des masques de tragédie grecque tandis que brule l'Union Jack

Tuez, violez..

Crabs la nymphomane tueuse etouffant son amant dans leurs draps en plastique alors que Mad photographie l'agonie

Crucifiée aux barbelés.. On adore!

Hippies, punks, mods dans une boite de nuit ou les hommes aiment les hommes, dansant nus entre partouzes, drogues et violence

On partouze le corps recouvert de sang

Sphynx, Angel et Kid interprété par Adam ant.. ou des hommes qui aiment les hommes!

viewtopic.php?f=1&t=11353&hilit=sebastiane
Les punkettes se déchainent.. de G. à d. : Jordan, la Runacre, Toyah Willcox et Nell campbe

De h. en b. : La willcox, Jordan, le sublime Adam Ant, la Runacre, Jordan et Londres apocalyptique

David Brandon l'ange noir

Une danseuse etoile dansant sur un charnier


Tuez, violez..

Crabs la nymphomane tueuse etouffant son amant dans leurs draps en plastique alors que Mad photographie l'agonie

Crucifiée aux barbelés.. On adore!

Hippies, punks, mods dans une boite de nuit ou les hommes aiment les hommes, dansant nus entre partouzes, drogues et violence

On partouze le corps recouvert de sang

Sphynx, Angel et Kid interprété par Adam ant.. ou des hommes qui aiment les hommes!

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Re: Jubilee- 1977- D. Jarman ( public averti)
En cherchant sur Youtube J'ai trouvé quelques extraits:
A la fin de la séquence, Crabs etouffera son jeune amant dans ses draps en plastique sous l'(oeil hysterique de Mad photographiant l'agonie
Et le resultat.. enchainant sur Adam Ant, reincarnation punk de Narcisse
[img]pkLxW-AaRyE&feature=related[/img]
L'enorme travesti Wayne County juste avant d'etre massacré par sa majesté la Reine
Un montage de Jubilee

A la fin de la séquence, Crabs etouffera son jeune amant dans ses draps en plastique sous l'(oeil hysterique de Mad photographiant l'agonie
Et le resultat.. enchainant sur Adam Ant, reincarnation punk de Narcisse
[img]pkLxW-AaRyE&feature=related[/img]
L'enorme travesti Wayne County juste avant d'etre massacré par sa majesté la Reine
Un montage de Jubilee
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
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Re: Jubilee- 1977- D. Jarman ( public averti)
Définir le style de ce Jarman comme une rencontre entre Warhol et Ken Russell, avec une touche de John Waters, me semble effectivement exact. Un cinéma expérimental qui n'a pas peur des outrances, avec des visions baroques, une démarche provoc.
Néanmoins, la frontière entre le cinéma expérimental enthousiasmant et l'amateurisme barbant est bien mince. Et "Jubilee" a tendance à tomber du mauvais côté la plupart du temps. Bien sur, certaines personnalités hautes en couleurs comme Orlando ou Toyah Willcox apporte des moments qui réveillent. On s'amuse de croiser Adam Ant dans un rôle un peu précurseur de sa carrière ou à reconnaître le mime Lindsay Kemp en christ partouzeur...
Mais l'ensemble est vraiment daté, part dans tous les sens. C'est un certain portrait de l'Angleterre de son temps, désabusée et égarée, mais aussi une vision simpliste et partielle du punk, le limitant à un nihilisme pas très constructif, de la provoc gratuite et parfois vaine, qui ne crache pas bien loin.
Finalement on s'ennuie pas mal devant ce mic mac mal fagoté, qui semble durer deux fois ces 90 minutes. Vraiment pas indispensable...
Vu sur ciné cinéma club dans une excellente copie 16/9 1.77, vraiment très bonne pour du câble ! Avec signalétique -16
. VOSTF mono adéquate.
Néanmoins, la frontière entre le cinéma expérimental enthousiasmant et l'amateurisme barbant est bien mince. Et "Jubilee" a tendance à tomber du mauvais côté la plupart du temps. Bien sur, certaines personnalités hautes en couleurs comme Orlando ou Toyah Willcox apporte des moments qui réveillent. On s'amuse de croiser Adam Ant dans un rôle un peu précurseur de sa carrière ou à reconnaître le mime Lindsay Kemp en christ partouzeur...
Mais l'ensemble est vraiment daté, part dans tous les sens. C'est un certain portrait de l'Angleterre de son temps, désabusée et égarée, mais aussi une vision simpliste et partielle du punk, le limitant à un nihilisme pas très constructif, de la provoc gratuite et parfois vaine, qui ne crache pas bien loin.
Finalement on s'ennuie pas mal devant ce mic mac mal fagoté, qui semble durer deux fois ces 90 minutes. Vraiment pas indispensable...
Vu sur ciné cinéma club dans une excellente copie 16/9 1.77, vraiment très bonne pour du câble ! Avec signalétique -16
