Revu sur le Blu ray de chez Critical Mass (USA)... je ne connais pas la péloche utilisée, mais dieu que le grain est énorme

Les premières scènes en caméra subjetcif où le tueur s'introduit dans le grenier fait voir une PLUIE de gribouillis grisâtre dans une scène supposée se dérouler dans le noir. Copie d'origine? Mauvaise compression? Travail de sagouin? Certains contrastes sont positivement affreux, tandis que certains gros plans (dont ceux de John Saxon vers la fin) donnent une précision remarquable. très curieux.
La piste 5.1 apparait comme superficielle. les effets sonores plaqués, peu naturels... des dialogues concentrés sur la voie centrale, de temps en temps sourds. Une copie qui m'a laissé dubitatif.
Pour le film, je l'ai revu à la hausse. Je crois même que j'en viens à le préférer à Halloween. Le scénario est tout de même plus complexe, se garde de bien de garde-fou moral. ON entre en plein dans un territoire sombre, avec des enjeux qui n'ont pas perdu de leur force, avec entre autres :
ce que 95% des produits américains n'oseraient encore pas aujourd'hui. Mais le film est canadien. CQFD.
Les effets de caméra subjectives gardent une force parfois dérangeante et techniquement solides. Ca ne sacrifie pas le reste de la narration qui opère une progression graduelle vers le climax final. Un rythme qui peut déstabiliser aujourd'hui, vu qu'il s'agit du précurseur du genre et qu'on a vu défiler une bonne centaine de slashers qui ont pris modèle ici. (en vrac en effet Halloween, terreur sur la ligne "the call comes from inside the house" qu'on retrouve dans urban legend, etc...)
Mais le fait de focaliser sur de vrais personnages et leurs entrée dans le sentiment de peur et de terreur se faisant de manière naturelle et non pas précipitée... c'est con, mais ça m'a soulagé de constater que c'était possible. De ne pas avoir de persos débiles, rapidement dessinés et destinés à être de la chair à couteau et seulement cela.
Quelques scories : le père de la première disparue qui ne semble pas vraiment affolé de la situation et qui ne sert pas vraiment le propos de l'histoire. L'humour dans le poste d epolice, appuyé sur l'incompétent sergent au desk. une fois ça va, mais plus je ne vois pas vraiment où ça mène le film...
mais bon, c'est bien mineur comparé au reste. J'ai trouvé le film captivant, avec un final rare /
;
Côté acteurs, Margot Kidder est splendide dans son role d'étudiante bitch à la répartie cinglante, alcoolique mais néanmoins peut-être la plus lucide.
Pour le plan de l'oeil cité en avant : lorsque le gros plan arrive et lors de la fin avec le plan des corps dans la cave, un gros plan éclaire
donc on comprend bien qu'il
Bref, en attendant de revoir le remake dans la foulée, Black Christmas est en effet LE psycho-killer des années 70/80. Un modèle perfectible mais tout le langage/ le schéma des psycho-killers/slashers à venir était là. Moins manichéens que les suivants, pour évidence.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?