Titre US : Earthquake
Suite à une légère secousse sismique, un jeune ingénieur travaillant dans le laboratoire de surveillance des tremblements de terre à Los Angeles craint qu'une terrible secousse ne menace la ville dans les heures qui viennent. Ses supérieurs ne le croient pas...
Si on associe souvent Irwin Allen à la vague de films catastrophes des années 70, il ne faut pas oublier que le studio Universal avait prit une petite avance avec le succès de "Airport" dès 1970. La major met alors en place "Tremblement de terre", grosse production réunissant notamment George Kennedy vu dans "Airport", mais aussi Charlton Heston, Ava Gardner, Richard Roundtree, Genevieve Bujold... Sorti en même temps que "La tour infernale", ce film sera un triomphe commercial.
Dans une tradition assez classique, le film se sépare en deux parties, le milieu du métrage étant marqué par LE gros tremblement de terre qui rase tout Los Angeles. La première partie nous a fait suivre la vie quotidienne de certains personnages, tandis que la seconde moitié les voit confronter à diverses péripéties plus ou moins classiques.
Les effets spéciaux, intérêt principal du métrage, sont pour très inégaux, mais ont au moins le mérite de rendre de manière assez convaincante l'ampleur du désastre. Néanmoins, certains trucages assez laids, la maladresse de la mise en scène et surtout le ridicule de certaines situations n'aident pas à prendre très au sérieux cette catastrophe : la palme allant au personnage qui sort de sa maison, s'exclame "il faut que je coupe le gaz", retourne vite fait dans sa maison.. qui explose !
Les péripéties de la seconde partie tendent aussi à devenir laborieuses et prévisibles, coupant court à la vraisemblance (l'hôpital de fortune installé dans un parking sous-terrain !). Roundtree disparaît pendant la moitié du film, Ava Gardner paraît complètement perdue... Seuls George Kennedy et Charlton Heston mettent une certaine conviction dans leurs interprétations. Bref, un gros tour de manège un peu creux, très vaguement spectaculaire, mais assez peu passionnant.
En DVD, "Tremblement de terre" est d'abord sorti en dvd US chez Goodtime (transfert 2.35 et 4/3), avant d'arriver en europe (et notamment en France) dans une édition Universal proposant un transfert 16/9 et une piste 5.1. Celle-ci met en avant le caisson de basse de manière protubérante, de façon à évoquer l'usage du processus sensurround mis en oeuvre par Universal pour la sortie de ce métrage (il s'agissait de placer un ou plusieurs gros caissons de grave dans les cinémas).
La copie image est loin d'être flamboyante, avec une définition assez grossière, des contrastes ternes et pas mal de soucis de moirage. Quelques années plus tard, ce titre est ressorti chez Universal en zone 1...
Un peu de lecture avec une page très exhaustive sur le procédé sensurround :
http://www.in70mm.com/newsletter/2004/6 ... /about.htm
Une discussion amusante sur imdb où des spectateurs se rappellent la sortie de "Tremblement de terre" et les projections en sensurround !
http://akas.imdb.com/title/tt0071455/bo ... t/96673457
Le dvd zone 2 français a été testé sur le site ici :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=431
Tremblement de terre - 1974 - Mark Robson
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- milton arbogast
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Re: Tremblement de terre - 1974 - Mark Robson
ce qu'il y a de plus fabuleux dans ce film, ce sont les matte patting de Albert Whitlock, de veritable oeuvre d'art qui sont le meilleurs point des fx, et du film par la même occasion.
C'e mec etait un veritable génie! si vous en doutez, allez donc voir par là : http://es.geocities.com/artinmovies/Whi ... llery.html
Beau travail sur maquette aussi, avec la vision subjective de Los-Angeles vu du bureau de Lorne Greene et la fameuse tour de Capitol reccord en train de s'effondrer, mais c'est finalement assez bref et un un poil decevant de ce côté.
En tout cas cette sequence aura été vachement rentabilisée par UNIVERSAL vu le nombre de fois qu'elle apparaitra en stock-shot, de GALACTICA à L'INCROYABLE HULK!
Le debut par contre et d'un ennui! ...touts les cliché de la mise en place lourdingue des films catastrophe de l'époque s'y retrouve et ressembe à un croisement des FEUX DE L'AMOUR et de DALLAS!
Et le casting bien que competent et déjà beaucoup moins classieux que LA TOUR INFERNAL!
J'ai toujours adoré le plan ou Ava Gardner feint une tentative de suicide et le gros plan sur sa table de nuit avec tout les flacons de medoc ouvert ...et sa perruque!
Plus surprenant par contre est l'absence du traditionnel happy End, et si dans les film catastrophe classique on peut (avec un peu d'entrainement) faire un pronostic infaillible sur le body count, la derniere scnée est quand même des plus surprenante!
Pour le bétisier, on retiendra cette scène -on à peine à imaginer qu'elle n'ai aps était coupée au montage- ou une figurante reçoit des eclats de verrres sur le visages,se retourne et montre à l'ecran son visage transpercé d'eclats.
Le hic, c'est que quand elle est de dos, on voit clairement les eclats depasser AVANT que la vitre ne tombe sur elle! (sans même parler de la robe!!! )
C'e mec etait un veritable génie! si vous en doutez, allez donc voir par là : http://es.geocities.com/artinmovies/Whi ... llery.html
Beau travail sur maquette aussi, avec la vision subjective de Los-Angeles vu du bureau de Lorne Greene et la fameuse tour de Capitol reccord en train de s'effondrer, mais c'est finalement assez bref et un un poil decevant de ce côté.
En tout cas cette sequence aura été vachement rentabilisée par UNIVERSAL vu le nombre de fois qu'elle apparaitra en stock-shot, de GALACTICA à L'INCROYABLE HULK!
Le debut par contre et d'un ennui! ...touts les cliché de la mise en place lourdingue des films catastrophe de l'époque s'y retrouve et ressembe à un croisement des FEUX DE L'AMOUR et de DALLAS!
Et le casting bien que competent et déjà beaucoup moins classieux que LA TOUR INFERNAL!
J'ai toujours adoré le plan ou Ava Gardner feint une tentative de suicide et le gros plan sur sa table de nuit avec tout les flacons de medoc ouvert ...et sa perruque!
Plus surprenant par contre est l'absence du traditionnel happy End, et si dans les film catastrophe classique on peut (avec un peu d'entrainement) faire un pronostic infaillible sur le body count, la derniere scnée est quand même des plus surprenante!
Pour le bétisier, on retiendra cette scène -on à peine à imaginer qu'elle n'ai aps était coupée au montage- ou une figurante reçoit des eclats de verrres sur le visages,se retourne et montre à l'ecran son visage transpercé d'eclats.
Le hic, c'est que quand elle est de dos, on voit clairement les eclats depasser AVANT que la vitre ne tombe sur elle! (sans même parler de la robe!!! )
"...Le cache-soleil en place et la ville frappée de terreur, j'étais vraiment aux anges!"
"Monty" Burns
"...JERRY GOLDSMITH EST MORT????"
Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
"Monty" Burns
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Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
- Jérôme
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Re: Tremblement de terre - 1974 - Mark Robson
des infos sur le montage TV bien plus long
http://originalvidjunkie.blogspot.fr/20 ... 74682146dd
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Sa place est dans un Blu-Ray !
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Re: Tremblement de terre - 1974 - Mark Robson
les deux montages, nouveaux masters et pelletée de nouveaux suppléments pour un double Blu ray:
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10713
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10713
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Tremblement de terre - 1974 - Mark Robson
Découvert (ou redécouvert car j’avais dû le voir tout petit) grâce au bluray français. Une bonne surprise pour moi. Déjà, dès le générique et la musique de John Williams, on est projeté dans les 70’s et son charme instantané (les bagnoles, les vêtements, le Los Angeles d’alors). On retrouve le fameux Flood control channel (immortalisé dans Terminator 2, Point Break ou Last action hero). On présente les personnages en passant de l’un à l’autre (une des conventions de ce genre) et la catastrophe arrive enfin. Et elle m’a bluffé ! Les effets spéciaux fonctionnent vraiment bien (pour 90% d’entre eux ; ça passe pour les 10% restant). A plusieurs reprises j’ai été saisi par la violence du déchaînement des éléments. Il y a quelque chose de tactile, de physique. J’étais d’autant plus bluffé que je me demandais dans un coin de ma tête « mais comment ont-ils fait ? » (chose qu’on ne se dit plus aujourd’hui sachant qu’on peut tout faire). Également bluffé par la durée du séisme et de la profusion d’effets. Le film est généreux, ce qui est vendu sur l’affiche est bien là : de la destruction massive !
Ensuite on enchaine les scènes de survie (dont une stressante au milieu des câbles électriques), et la tension augmente lorsque le barrage craque. La scène du caissier qui enfile son uniforme militaire (c’est un réserviste) m’a étonné. Je m’attendais avec ce personnage à une énième démonstration de patriotisme - et pas du tout ! C’est exactement l’inverse… puisque l’homme est fou, frustré, n’hésitant pas à tuer ceux qui l’emmerdent et à draguer lourdement une jeune femme alors que le contexte ne s’y prête pas (et prêt à la violer). On a soudain l’impression de regarder une scène de meurtre de Starsky et Hutch.
Le scénario est écrit par Mario Puzo, qui écrivit également Les Parrain et Les Superman (ce qui explique tout l’aspect « film catastrophe » du premier Superman).
Charlton Heston n’a pas nécessairement le beau rôle, je dirai même que son personnage ne fait pas grand chose. Son couple bât de l’aile, il cherche à recommencer sa vie avec la jeune Geneviève Bujold.
La fin est abrupte, au constat en demi-teinte pour ne pas dire noire et triste. On termine sur une note sombre, pas très loin des Oiseaux d'Hitchcock.
Le caisson de basse se fait évidemment plaisir pendant tous les tremblements. L’image est superbe. La musique de Williams trop souvent en retrait (c’est un choix de mixage d’alors).
Bref, sous le charme. De facture classique certes, conventionnel certes, mais tenant toutes ses promesses et étonnant même parfois. Un bon film catastrophe !
Ensuite on enchaine les scènes de survie (dont une stressante au milieu des câbles électriques), et la tension augmente lorsque le barrage craque. La scène du caissier qui enfile son uniforme militaire (c’est un réserviste) m’a étonné. Je m’attendais avec ce personnage à une énième démonstration de patriotisme - et pas du tout ! C’est exactement l’inverse… puisque l’homme est fou, frustré, n’hésitant pas à tuer ceux qui l’emmerdent et à draguer lourdement une jeune femme alors que le contexte ne s’y prête pas (et prêt à la violer). On a soudain l’impression de regarder une scène de meurtre de Starsky et Hutch.
Le scénario est écrit par Mario Puzo, qui écrivit également Les Parrain et Les Superman (ce qui explique tout l’aspect « film catastrophe » du premier Superman).
Charlton Heston n’a pas nécessairement le beau rôle, je dirai même que son personnage ne fait pas grand chose. Son couple bât de l’aile, il cherche à recommencer sa vie avec la jeune Geneviève Bujold.
La fin est abrupte, au constat en demi-teinte pour ne pas dire noire et triste. On termine sur une note sombre, pas très loin des Oiseaux d'Hitchcock.
Le caisson de basse se fait évidemment plaisir pendant tous les tremblements. L’image est superbe. La musique de Williams trop souvent en retrait (c’est un choix de mixage d’alors).
Bref, sous le charme. De facture classique certes, conventionnel certes, mais tenant toutes ses promesses et étonnant même parfois. Un bon film catastrophe !
Il y a un p'tit détail qui me chiffonne