Déjà j'ai trouvé que le postulat d'aller à l'opposé stylistiquement de l'original était une bonne chose, en passant du conte terrifiant aux couleurs ampoulées à la froideur historique et ses grisailles.
Cette volonté de s'éloigner du film culte d'Argento - le projet était de toute façon condamné à l'avance par un maximum d'aficionados - se retrouve également dans le récit - en bien et en mal - et dans les compositions de Thom Yorke.
Il y a de bonnes idées, à commencer par le pouvoir d'incantation donné à la danse au sein de cette école d'un genre particulier, mais aussi les sorts, les châtiments, les scènes oniriques...
Dans le négatif par contre, il y a Tilda Swinton qui ne peut s'empêcher d'accumuler les rôles (et il faut que ça se voit), et puis des choix de mise en scène discutables comme ces ralentis pas possibles lors des bacchanales finales, qui plus est baignées de rouge...
