Cheerleader Camp / Bloody Pom Poms - John Quinn (1987)

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Superwonderscope
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Cheerleader Camp / Bloody Pom Poms - John Quinn (1987)

Message par Superwonderscope »

En se rendant aux Camp Hurrah pour une competition de Cheerleading, un groupe va se faire décimer par un mystérieux tueur.

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Resurgence tardive de slasher qui verra plusieurs films garnir les rangs des vidéoclubs US a partir de 1987, ce Cheerleader Camp est celui qui se sera mieux vendu - bien moins ailleurs qu'aux USA.

Un warning: c'est tres bas de plafond. Tres.

Un casting qui avait trois têtes d'affiche sun peu connus : Betsy Russell (qui sortait dAvenging Angel 2 et future "star" de la saga Saw) Lucinda Dickey (Ninja III) et le chanteur pour ados Leif Garrett, deja un peu vieux pour son rôle.

La premiere partie donne plutôt dans le comique gras a la Porky's et autres Tombeur Frimeur et Emmerdeuse (insérer l'immanquable obese de service qui fait des blagues-prout-voyeur), avec en parellele à des rêves sanglants de Betsy Russell. Exploitation video oblige, festival de seins a l'air gratuits de la plupart des seconds roles, dont une Playmate du Mois Rebecca Ferrati, qui joue par ailleurs pas trop mal. Parce que le niveau de jeu est particulièrement épouvantable :mrgreen:
A noter que la plupart des cheerleaders sont des vrais, étant celles du Lycée de Bakersfield en Californie, ou le film a été tourné.

Tourne en 24 jours en octobre 1987, le v¡film possède un budget plutôt maigrelet: la competition reste quand meme bien ridicule au niveau participants et chorégraphies. Mais le film change en milieu de parcours pour un slasher qui enquille quelques morts médiocres, la plupart mal mises en scene. Maintenant, comme l'atmosphère comique-troupiere n'étant jamais loin, on est au bord de la parodie - si bien qu'on pourrait presque excuser le cote amateur de l'ensemble, mais également une fin assez rare dans le genre
Spoiler : :
la final girl est piégée par le tueur qui s'en sort
, comme un pied de nez au genre et a ses stereotypes.

Il y a des ellipses assez curieuses, des ruptures brutales de ton qui montrent que le film a été coupe a manière nonsensique, ou qu'il manque carrément des scenes. le commentaire audio du vieux dvd Anchor Bay fait par le réalisateur va dans ce sens, le MPAA a demande certaines coupures dans quelques moments sanglants pour obtenir un visa Restricted (R) - mais pas que. c'est comme si ces scenes avaient été retournées et insérées pour tenter d'expliquer des trous de scenario.

Aute souci: l'identité du tueur est assez facile a déceler, sans que l'on sache bien pourquoi il tue (expliqué à la toute fin), si bien que l'enjeu s'émousse.

Un post-slasher qui ne se prend pas trop au sérieux, spécifiquement fait pour le public masculin miteux amateur de nenes et de violence du samedi soir de la chaine Blockbuster. Ca reste un bon gros plaisir coupable bière-pizza-rot, ca vole trees bas et sur 84 minutes, si on est tolerant, ca passe.
Mais c 'est quand meme rigoureusement et cinématographiquement nul.

NB : malgré le succès des locations et de la vente de VHS, le film était promis a une suite qui ne vit jamais le jour.
Une partie de l'equipe revient pour un Camp Fear en 1991, ou Betsy Russell joue l'heroine avec son. mari d'alors Vincent Van Patten
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
gnome
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Re: Cheerleader Camp / Bloody Pom Poms - John Quinn (1987)

Message par gnome »

C'est en effet très bas de plafond. Je lui avais mis 2/5.
Je devrais le revoir pour me refaire une idée.

Le principe même du pitch à la con qui pourrait être bien et qui au final... :roll:
"Que sert-il à un homme de gagner le monde s'il perd son âme?"
Marc 8:36
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