Scream 3 - Wes Craven (2000)

[Superwonderscope]

Revu sur l'UHD sorti en France. C'est vrai que c'est totalement bluffant en terme d'image! Je trouvais le Blu ray US déjà pas trop mal à la base, mais là, c'est une montée en puissance qualitative assez incroyable.

Revisitation du film avec toujours un plaisir non dissimulé. J'en garde le même souvenir que la dernière vision. A savoir un slasher un ton en dessous des deux premiers en terme de dialogues, de violence - mais qui sait jouer sur la déconstruction des mythes, du jeu sur le réel qui inspire la fiction qui inspire le réel. Une sorte de narration-gigogne assez élaborée, et naviguant dans les eaux troubles du cinéma et de ses abus de pouvoirs. de voir Corman présent (et les références aux films d'horreur des 60's, orgies et drogue, actrices obligées de coucher avec les producteurs pour des robes...) est assez pointu compte tenu du contexte.
24 ans après, c'est toujours aussi punchy, ça raccroche intelligemment sur les tueurs du 1e opus, et bien en phase avec les histoires #metoo. Craven avait quand même du métier à revendre. On est, quoiqu'on en dise, dans du slasher haut de gamme.

2 644 335 entrées françaises, toujours une belle réussite publique, et le meilleur résultat de la saga.

[Machet]

2 644 335 entrées françaises, toujours une belle réussite publique, et le meilleur résultat de la saga.

Ha ouais quand même ! C'est fou car la qualité n'a fait que baisser. Mais le culte autour de la licence n'a fait que monter manifestement.

[savoy1]

Alors que Scream 3 sortait en UHD l'an dernier, c'est en ce mois d'avril 2025 qu'une critique rétrospective sur le film, rédigée par Emmanuel Denis, paraît sur notre site :
https://devildead.com/news/11665/critique-scream-3

[antropophagus]

Revu en 4K.

Les plus :
- Scène d’introduction qui parvient à surprendre un peu, tout en assurant une bonne continuité avec le 2 via le personnage de Cotton.
- Ça se regarde sans trop d’ennui, le rythme est maitrisé.
- Le trio Dewey, Gale, Sidney fonctionne encore bien même si cette dernière est moins présente.
- Correctement filmé, avec 2–3 bonnes idées visuelles (comme la main du tueur qui sort du costume dans le vestiaire).

Les moins :
- Le scénario n’a pas été écrit par Williamson et j’ai envie de dire que ça se voit...
- Le whodunit marche beaucoup moins bien et le tueur s’avère très insipide.
- Aucun meurtre marquant.
- Trop d’humour et de second degré pour y croire un minimum, idem pour les divers caméos qui font sortir du film.
- Nouveaux personnages trop caricaturaux et aucunement intéressants (la bande d'acteurs, le garde du corps, le flic, etc.) et interprété sans conviction. Même Lance Henriksen a l'air de se demander ce qu'il fout là...

Ce troisième épisode donne l’impression d’avoir été bâclé en comparaison des deux autres. Craven et son équipe sont en pilotage automatique, assurant le minimum syndical, peu aidés par un script sans grand intérêt. Il y avait mieux à faire avec le thème d’Hollywood et du cinéma. Un des plus faiblards de la saga.

[antropophagus]

Revu en 4K.

Les plus :
- Scène d’introduction qui parvient à surprendre un peu, tout en assurant une bonne continuité avec le 2 via le personnage de Cotton.
- Ça se regarde sans ennui, le rythme est maitrisé.
- Le trio Dewey, Gale, Sidney fonctionne encore bien même si cette dernière est moins présente.
- Correctement filmé, avec 2–3 bonnes idées visuelles (comme la main du tueur qui sort du costume dans le vestiaire).

Les moins :
- Le scénario n’a pas été écrit par Williamson et j’ai envie de dire que ça se voit...
- Le whodunit marche beaucoup moins bien et le tueur s’avère très insipide.
- Aucun meurtre marquant.
- Trop d’humour et de second degré pour y croire un minimum, idem pour les divers caméos qui font sortir du film.
- Nouveaux personnages trop caricaturaux et aucunement intéressants (la bande d'acteurs, le garde du corps, le flic, etc.) et interprété sans conviction. Même Lance Henriksen a l'air de se demander ce qu'il fout là...

Ce troisième épisode donne l’impression d’avoir été bâclé en comparaison des deux autres. Craven et son équipe sont en pilotage automatique, assurant le minimum syndical, peu aidés par un script sans grand intérêt. Il y avait mieux à faire avec le thème d’Hollywood et du cinéma. Un des plus faiblards de la saga.