Et bon sang, qu'est-ce que c'est bon du Paolo Conte en images !
5x2 - François Ozon (2004)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Superbe film !!!
Vu hier soir, en présence du François Ozon en question (tombé amoureux direct !
). Mise en scène précise et intelligente, pour un sujet hautement casse-gueule quand même. Mais le ton, aussi pessimiste soit-il, n'est pas non plus trop démonstratif, et le fait que le concept du film soit de laisser des ellipses énormes entre ces 5 moments de la vie du couple, permet au spectateur de s'impliquer énormément, d'y intégrer ses propres émotions et sa propre morale. Les acteurs sont extrêmement touchants, Bruni-Tedeschi en particulier que j'avais un peu dans le nez jusque là. On y retrouve le "style" Ozon, et pourtant les variations sur ses thèmes les plus chers sont ici nettement plus abouties. C'est aussi la première fois il me semble que la mort n'apparait pas directement dans une de ses oeuvres, sinon symboliquement par la mort d'un couple, des couples, du Couple (avec un grand C), et le deuil forcé qui s'ensuit. La fin, très symbolique elle aussi, un peu facile en apparence ("la mer est agitée, les courants sont forts. On va se baigner ?"), mais que j'ai trouvé encore une fois très forte (c'est vrai qu'Ozon est super doué pour écrire des fins - remember celle de "Gouttes d'eau..." ou celle de "Sous le sable")
JE TE KIFF FRANÇOIS !
Vu hier soir, en présence du François Ozon en question (tombé amoureux direct !
). Mise en scène précise et intelligente, pour un sujet hautement casse-gueule quand même. Mais le ton, aussi pessimiste soit-il, n'est pas non plus trop démonstratif, et le fait que le concept du film soit de laisser des ellipses énormes entre ces 5 moments de la vie du couple, permet au spectateur de s'impliquer énormément, d'y intégrer ses propres émotions et sa propre morale. Les acteurs sont extrêmement touchants, Bruni-Tedeschi en particulier que j'avais un peu dans le nez jusque là. On y retrouve le "style" Ozon, et pourtant les variations sur ses thèmes les plus chers sont ici nettement plus abouties. C'est aussi la première fois il me semble que la mort n'apparait pas directement dans une de ses oeuvres, sinon symboliquement par la mort d'un couple, des couples, du Couple (avec un grand C), et le deuil forcé qui s'ensuit. La fin, très symbolique elle aussi, un peu facile en apparence ("la mer est agitée, les courants sont forts. On va se baigner ?"), mais que j'ai trouvé encore une fois très forte (c'est vrai qu'Ozon est super doué pour écrire des fins - remember celle de "Gouttes d'eau..." ou celle de "Sous le sable")JE TE KIFF FRANÇOIS !
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Allan Theo
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- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:57 am
- Localisation : Paris
Un bon film, probablement le meilleur Ozon que j'ai pus voir (pas vu des masses non plus)
Des acteurs juste au service d'un film juste, mais que j'ai quand même trouvé un peu vain.
J'en suis pas ressortis bouleversé, le film possède par contre une rigueur et suffisamment de bon coté pour que je comprennent pourquoi vous l'aimez tant, j'en parlais avec Zecreep hier soir, et il m'a dit un truc qui fait que je comprend ce non attachement, c'était "faut avoir vécu en couple longtemps pour comprendre" et ce n'est pas mon cas, d'ou peut être mon non implication, ce qui ne m'empêche pas de reconnaître les qualité évoqué ici ou la.
Un bon film pour moi, des passages succulent (le segment repas entre amis avec cette magnifique musique de Paolo Conte si j'ai bien compris) mais qui au final ne me parle pas plus que ça, par contre il est vrai que le film marche a 50% avec ce que le spectateur amène de ces propres expériences.
Des acteurs juste au service d'un film juste, mais que j'ai quand même trouvé un peu vain.
J'en suis pas ressortis bouleversé, le film possède par contre une rigueur et suffisamment de bon coté pour que je comprennent pourquoi vous l'aimez tant, j'en parlais avec Zecreep hier soir, et il m'a dit un truc qui fait que je comprend ce non attachement, c'était "faut avoir vécu en couple longtemps pour comprendre" et ce n'est pas mon cas, d'ou peut être mon non implication, ce qui ne m'empêche pas de reconnaître les qualité évoqué ici ou la.
Un bon film pour moi, des passages succulent (le segment repas entre amis avec cette magnifique musique de Paolo Conte si j'ai bien compris) mais qui au final ne me parle pas plus que ça, par contre il est vrai que le film marche a 50% avec ce que le spectateur amène de ces propres expériences.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
Pour ma part j'ai vraiment aimé ce film :
- Acteurs dans le ton et bien dirigés
- Musique bien utilisée (ahhh Paolo Cont
)
- Scènes de grandes intensité (la scène de divorce séparant officiellement le couple, le repas)
Mais en sortant de la salle j'étais quand même perplexe, pas vraiment touché au final par ce couple déchiré.
Le shéma de narration, 5 épisode de la vie du couple remontant le temps a un côté chirugical souligné par le titre du film.
Si on est tenté de s'identifier aux personnages au début, on s'en détache progressivement car on connaît la fin du film et on se doute de ce qui va arriver. Les défauts de chacun des 2 personnages principaux ne font qu'amplifier à mesure qu'on en distingue les racines : lui qui baise comme une bête, lâche, incapable d'assumer son rôle, même le jour de son mariage. Elle, romantique, mais qui ne sait pas ce qu'elle veut (scène d'introduction), et qui finalement laisse l'homme décider pour elle.
Et toute cette histoire s'achève finalement sur une image de carte postale ironique, couché de soleil venu de nulle part dans un pseudo club med miteux où les deux collègues de travail se rencontrent par hasard : Bref un début d'histoire d'amour qui ne vole déjà pas très haut et dont se moque le réalisateur. Quelle cruauté !
- Acteurs dans le ton et bien dirigés
- Musique bien utilisée (ahhh Paolo Cont
)- Scènes de grandes intensité (la scène de divorce séparant officiellement le couple, le repas)
Mais en sortant de la salle j'étais quand même perplexe, pas vraiment touché au final par ce couple déchiré.
Le shéma de narration, 5 épisode de la vie du couple remontant le temps a un côté chirugical souligné par le titre du film.
Si on est tenté de s'identifier aux personnages au début, on s'en détache progressivement car on connaît la fin du film et on se doute de ce qui va arriver. Les défauts de chacun des 2 personnages principaux ne font qu'amplifier à mesure qu'on en distingue les racines : lui qui baise comme une bête, lâche, incapable d'assumer son rôle, même le jour de son mariage. Elle, romantique, mais qui ne sait pas ce qu'elle veut (scène d'introduction), et qui finalement laisse l'homme décider pour elle.
Et toute cette histoire s'achève finalement sur une image de carte postale ironique, couché de soleil venu de nulle part dans un pseudo club med miteux où les deux collègues de travail se rencontrent par hasard : Bref un début d'histoire d'amour qui ne vole déjà pas très haut et dont se moque le réalisateur. Quelle cruauté !
"Tout ce qui passe est promu à la dignité d'expression, tout ce qui passe est promu à la dignité de signification. Tout est symbole ou parabole."
Paul Claudel.
Paul Claudel.
Plus mitigé.
Un idée de base excellente, même si forcément casse-gueule (raconter l'hsitoire d'un couple de sa création a sa dissolution en 1h30, c'est limite-limite). Ozon est suffisement intelligent pour introduire de subtiles résonnances entre les différentes parties et livrer, au final, un beau portrait de couple. Les acteur sont exceptionnels d'une grande intensité.
Maintenant, malgrès une certaine ambiguité, ca m'a paru moyennement inspiré. D'une part, les sergments sont assez prévisibles, et certains fonctionnenet vraiment moyyenement (la réaction du père pendant l'accouchement, la scène du marriage digne d'un scénar de film x). L'idée de raconter, a rebours, l'hsitoire d'un couple, mavait paru bien mieux exploitées dans des films comme "je t'aime, je t'aime", ou le magnifique "l'arrangement".Hereusement, ozon maitrise quand même le ton de son récit, et est suffisement ironique et lucide.
xx
Un idée de base excellente, même si forcément casse-gueule (raconter l'hsitoire d'un couple de sa création a sa dissolution en 1h30, c'est limite-limite). Ozon est suffisement intelligent pour introduire de subtiles résonnances entre les différentes parties et livrer, au final, un beau portrait de couple. Les acteur sont exceptionnels d'une grande intensité.
Maintenant, malgrès une certaine ambiguité, ca m'a paru moyennement inspiré. D'une part, les sergments sont assez prévisibles, et certains fonctionnenet vraiment moyyenement (la réaction du père pendant l'accouchement, la scène du marriage digne d'un scénar de film x). L'idée de raconter, a rebours, l'hsitoire d'un couple, mavait paru bien mieux exploitées dans des films comme "je t'aime, je t'aime", ou le magnifique "l'arrangement".Hereusement, ozon maitrise quand même le ton de son récit, et est suffisement ironique et lucide.
xx
Pas vraiment enthousiasmé non plus. La seule chose que j'ai fvraiment trouvé forte, intense, est la première scène, celle du divorce. Le reste m'a paru bien banal, avec un petit côté "chronique de lair du temps" assez maladroite (surtout le dernier segment...). L'artificialté de la narration à l'envers paraît en plus bien vaine, n'apporte pas grand chose, et les clichés faciles abondent (la scène du mariage, les vacances au club med...). Maintenant, c'est bien fait, bien joué, mais cela ne m'a pas paru faire avancer beaucoup le schmilblick...
http://www.ecranlarge.com/critique-cine ... eux-20.php
Je suis bien de cet avis. N'empêche, le meilleur Ozon reste pour moi Sous le sable.
Je suis bien de cet avis. N'empêche, le meilleur Ozon reste pour moi Sous le sable.
taws a écrit :http://www.ecranlarge.com/critique-cine ... eux-20.php
Je suis bien de cet avis. N'empêche, le meilleur Ozon reste pour moi Sous le sable.
mdr, tu vas caser toutes les news et critiques du fumeux site "ecranlarge" sur les threads correspondants longtemps
.org-
kill bill
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Pour ma part, qui aime beaucoup tout le cinéma d'Ozon pour tout un tas de raisons différentes, j'ai franchement été déçu par son dernier film.
Je trouve que c'est un film tiède, qui n'a finalement pas grand chose à dire. Le film est archi bancal surtout parce qu'on part du meilleur (les premières scènes du film) pour arriver au pire (la séquence des vacances...).
ça m'a fait chier de déceler les "trucs" d'ozon, notamment une scène déja vue auparavant, une répétition a laquelle il ne m'avait jamais habitué : la scène où Bruni-Tedeschi, déçue que son mari nouveau se soit endormi, se barre et se tape un autre mec. Déja vu, en mieux en plus, dans Regarde la Mer...
En fait, le problème, c'est pas vraiment que son film soit mauvais, mais c'est vraiment un problème d'équilibre des séquences, d'équilibre d'émotions et des personnages. Tout est passionnant dans la 1ere partie (mention "parfait" à la scène dans l'appartement avec son frère homo) et on n'apprend plus rien dans la dernière partie qui suscite de l'intérêt. Bizarrement, on s'en fout qu'elle se tape un autre mec le soir de son mariage et on s'en fout que Berling n'assiste pas à l'accouchement de sa femme...
Enfin bon, je sais pas quoi... J'ai le sentiment qu'Ozon s'assèche. Et dire qu'il en a déja tourné un autre...
Je trouve que c'est un film tiède, qui n'a finalement pas grand chose à dire. Le film est archi bancal surtout parce qu'on part du meilleur (les premières scènes du film) pour arriver au pire (la séquence des vacances...).
ça m'a fait chier de déceler les "trucs" d'ozon, notamment une scène déja vue auparavant, une répétition a laquelle il ne m'avait jamais habitué : la scène où Bruni-Tedeschi, déçue que son mari nouveau se soit endormi, se barre et se tape un autre mec. Déja vu, en mieux en plus, dans Regarde la Mer...
En fait, le problème, c'est pas vraiment que son film soit mauvais, mais c'est vraiment un problème d'équilibre des séquences, d'équilibre d'émotions et des personnages. Tout est passionnant dans la 1ere partie (mention "parfait" à la scène dans l'appartement avec son frère homo) et on n'apprend plus rien dans la dernière partie qui suscite de l'intérêt. Bizarrement, on s'en fout qu'elle se tape un autre mec le soir de son mariage et on s'en fout que Berling n'assiste pas à l'accouchement de sa femme...
Enfin bon, je sais pas quoi... J'ai le sentiment qu'Ozon s'assèche. Et dire qu'il en a déja tourné un autre...
"Hey terrorist ! Terrorize this !"
Selon le site officiel d'Ozon :
Le film a l'endroit, c'est bien le bonus le plus inutile qui puisse être proposé pour ce film. N'importe quoi, vraiment Autant, pour un essai comme Memento, ça avait encore un sens, mais là
EDIT : Selon Ecranlarge :5x2 sortira à la vente en DVD le 16 mars prochain dans une édition digipack et contiendra de nombreux bonus. Le DVD sera disponible à la location à partir du 3 mars.
DVD 1
Film au format 1.85 respecté d'après un transfert 16/9 compatible 4/3.
Pistes sonores en français Dolby Digital 5.1 et DTS.
Commentaire audio de François Ozon.
DVD 2
Les essais des comédiens : Valeria Bruni-Tedeschi et de Stéphane freiss.
13 scènes inédites avec commentaires optionels de François Ozon.
Le film à l'endroit .
Conférence de presse du Festival de Venise.
Interviews de Valéria Bruni-Tedeschi et de Stéphane Freiss.
Making-of.
Photos de tournage.
Projets d'affiches.
Bande-annonce.
Le film a l'endroit, c'est bien le bonus le plus inutile qui puisse être proposé pour ce film. N'importe quoi, vraiment
Autant, pour un essai comme Memento, ça avait encore un sens, mais là -
Verhoeven
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- Enregistré le : mar. mars 27, 2007 1:05 am
- Localisation : Bezons (95), Vernon (27), un climat tempéré quoi...
Re: 5x2 - François Ozon (2004)
Film sur l'érosion d'un couple construit dans le sens inverse, de la séparation à la rencontre. Les acteurs sont parfaits dans des rôles assez risqués, tout passe principalement dans le regard, avec peu de dialogues. Ozon a dirigé son casting de main de maître, des personnages principaux jusqu'aux seconds rôles, principalement des parents de Marion (sorte de miroir de ce que le couple pourrait devenir avec l'âge) ainsi que du couple homo, d'ailleurs ces deux couples symbolisent également l'érosion dans un domaine différent. Durant ces cinq tableaux on voit que tous les couples se détruisent, ce qui montre au spectateur que la séparation n'est pas une question de complicité, de sexe ou d'âge...
Quelques scéquences sont dérangeantes, comme leur première relation sexuelle très brutale, a la limite du viol ou encore le divorce qui ouvre le film, ou l'on sent les personnages perdus, presque des fantômes qui subissent la situation plutôt que de la vivre. Tout est à l'image de leur relation, ils ne se sont jamais vraiment aimés intensément et on sent que la fin de leur mariage n'est pas pour autant la fin de leur liaison. On sait peut de choses sur la raison de leur séparation, on a presque l'impression qu'il sont ensemble pour de mauvaises raisons et qu'il se séparent pour d'autres mauvaises raisons. Tout est rythmé par la musique italienne de Conte, comme un hommage à la première rencontre de nos personnages pendant un voyage en Italie. Jusqu'au sublime plan final, symbole a la fois du début et de la fin de la relation.
C'est sobre, bouleversant et noir. Bravo !
Quelques scéquences sont dérangeantes, comme leur première relation sexuelle très brutale, a la limite du viol ou encore le divorce qui ouvre le film, ou l'on sent les personnages perdus, presque des fantômes qui subissent la situation plutôt que de la vivre. Tout est à l'image de leur relation, ils ne se sont jamais vraiment aimés intensément et on sent que la fin de leur mariage n'est pas pour autant la fin de leur liaison. On sait peut de choses sur la raison de leur séparation, on a presque l'impression qu'il sont ensemble pour de mauvaises raisons et qu'il se séparent pour d'autres mauvaises raisons. Tout est rythmé par la musique italienne de Conte, comme un hommage à la première rencontre de nos personnages pendant un voyage en Italie. Jusqu'au sublime plan final, symbole a la fois du début et de la fin de la relation.
C'est sobre, bouleversant et noir. Bravo !
"La vie n'est pas un combat mais une passion à défendre"