J'ai hésité à mettre cette critique dans le forum fantastique car pour moi il n'y a pas vraiment beaucoup d'éléments de cet ordre, voire pas du tout en fonction de l'interprétation de la fin.
Un jeune homme sort d'un asile où il a passé de longues années et trouve du travail dans un abattoire (avec des images bien gerbantes à rendre végétarien. D'ailleurs, on voir aussi l'acteur principal tuer une bête...). Il quitte rapidement ce job "j'ai appris ce que je voulais" pour rentrer chez lui, où il habite une grande maison qu'il a hérité de sa mère, qui est morte quand il était plus jeune (suicide, meutre, accident ?). Il revient aussi chez sa tante (handicapée dans une petite chaise) et ses trois filles, dont une le hait et au autre, la plus jeune est amoureuse de lui. Il va ensuite essayer de se venger ...
Il y a plein de scène très intéressantes, comme celle avec les ruches, celle dans la cave avec les trois soeurs, ....
Pour moi, à la fin, c'est la plus jeune des soeurs qui vient tuer le type en lui faisant croire que John (le héros) n"est pas mort ... d'où mon idée de départ que ce n'est pas un film fantastique ... mais la question reste ouverte ...
La cloche de l'enfer de Claudio Guerin
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igorfx
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hum, hum, todorovienne .... ce serait pas plutôt cinetudienneStilleben a écrit :La définition todorovienne du fantastique consiste en l'hésitation éprouvée face à un événement en apparence surnaturel. Pour Castex, le fantastique est une intrusion brutale du mystère dans la vie réelle.
Donc il y a des chances qu'on puisse qualifier de fantastique ce film.
Non, non, relis L'introduction à la littérature fantastique de Todorov, et tu verras.igorfx a écrit :hum, hum, todorovienne .... ce serait pas plutôt cinetudienneStilleben a écrit :La définition todorovienne du fantastique consiste en l'hésitation éprouvée face à un événement en apparence surnaturel. Pour Castex, le fantastique est une intrusion brutale du mystère dans la vie réelle.
Donc il y a des chances qu'on puisse qualifier de fantastique ce film.
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eric draven
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- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
La cloche de l'enfer est pour moi un film purement fantastique et egalement un des chefs d'oeuvre du ciné espagnol des 70s.
On y suit Juan, un jeune homme qui sort d'un hopital psychiatrique où il y a passé de nombreuses années aprés y avoir été interné par sa vieille tante deplorant son coté macabre et sa vie dissolue.
Dès sa sortie , il retourne ds son village natal et réintegre le domicil familial où vit la vieille femme impotente et ses trois cousines. Mais Quel est secret de Juan et que manigance t'il? Est il vraiment fou ou simule t'il pour mieux se venger? Quel est le secret de cette famille déchirée et surtout qui complote quoi et contre qui? L'arrivée de la nouvelle cloche du village va faire basculer la vie de tout aucun chacun et cette cloche va sceller leur destin..
Tres proche des contes d'Edgar allan Poe, La cloche de l'enfer dégage un coté tres british, ce fantastique qui nous est cher et c a peine si parfois on ne s'attend pas à voir surgir ou Cushing ou un Lee, notamment ds l'effrayante et quasi surrealiste scene du salon glacial qd Juan conte l'histoire du fantome de ses 3 cousines, mortes un jour de brouillard alors qu'apparait par la porte 3 silhouettes encapées au ralenti, le brouillard envahissant le salon.
On songe aussi au personnage du vieil hermite vivant ds la foret, non loin de ce cimetierre où les arbres ont pris racine entre les tombes, ses sentances de mort et de malheur et sa voix off, ponctuant le film ...
Univers gris et humide, triste, où tout baigne ds le souvenir du passé, de livres poussiereux en films de famille, bercé par la comptine Frere Jacques le tout ponctué par la soi disante folie de Juan, passant son temps a faire de macabres plaisanteries tel l'arrachage de ses propres yeux.
Un univers où le sexe ou l'abus sexuel plutot joue un rôle essentiel aussi. Frustration ou inceste, désir ou haine, fascination ou repulsion, tout explose ds des simulacres de viols et d'abus de tte sortes.
La haine nourrit les coeurs et rongent les esprits. Juan est il fou ou terriblement lucide en pensant qu'on a tjs voulu le faire passer pour tel?
Sa vengeance n'aura d'égale que celle de sa tante et le destin du jeune homme sera des + atroces, emmuré vivant ds la tour du clocher et pendu à la cloche le jour de son inauguration..
Moment d'une ampleur dramatique des + intenses, magnifique, sublime.. Terrifiante ds sa cruauté.
La fin du film est absolumment etourdissante et on y retrouve l'ambiance ces vieilles legendes so british.. resolumment fantastiques.
Nuit embrouillardée et froide, demeure vide, hantée par la mort, mannequin de cire et piano fou.. La vengeance de Juan se fera outre tombe, derniere pièce d'un puzzle commencé au début du fim.
Mais pourtant si tout finit ds une implacable logique, l'ultime image alors que le vieil hermite s'eloigne ds la foret, n'entend on pas la moto de Juan au loin... plongeant le tout ds la plus grde des ambiguité et ou plus rien n'est logique. Chacun y verra son interprétation donc..
Curieux, ambigu, surréaliste, envoutant, superbe, La cloche de l'enfer est un vrai petit bijou du ciné fantastique, film comportant qques séquences d'une cruauté assez epoustoufflante:
Les scénes d'abattoir totalement gratuites où on tue, saigne et décapite des boeufs pour de vrai st ecouerantes, le supplice des trois jeunes filles renvoyant aux scénes d'abattoir st elles ausi assez cruelles, Juan leur faisant subir le sort de ces boeufs..
Indispensable pour tout amateur de vrai fantastique, la cloche de l'enfer tourné en 1972 fut le dernier film de Guerin Hill, mort le dernier jour du tournage en tombant de la tour où était montée la cloche du film. Suicide ou accident, on ne le sut jamais.
Qd la réalité dépasse la fiction!
A noter qu'il existe deux versions VHS du film dont une sous le titre "Les cloches de L'enfer"- titre mensonger qui a son importance ds le film!!
Gros dossier et analyse du film sur http://www.zonebis.com tjs en rade d'ailleurs!!
On y suit Juan, un jeune homme qui sort d'un hopital psychiatrique où il y a passé de nombreuses années aprés y avoir été interné par sa vieille tante deplorant son coté macabre et sa vie dissolue.
Dès sa sortie , il retourne ds son village natal et réintegre le domicil familial où vit la vieille femme impotente et ses trois cousines. Mais Quel est secret de Juan et que manigance t'il? Est il vraiment fou ou simule t'il pour mieux se venger? Quel est le secret de cette famille déchirée et surtout qui complote quoi et contre qui? L'arrivée de la nouvelle cloche du village va faire basculer la vie de tout aucun chacun et cette cloche va sceller leur destin..
Tres proche des contes d'Edgar allan Poe, La cloche de l'enfer dégage un coté tres british, ce fantastique qui nous est cher et c a peine si parfois on ne s'attend pas à voir surgir ou Cushing ou un Lee, notamment ds l'effrayante et quasi surrealiste scene du salon glacial qd Juan conte l'histoire du fantome de ses 3 cousines, mortes un jour de brouillard alors qu'apparait par la porte 3 silhouettes encapées au ralenti, le brouillard envahissant le salon.
On songe aussi au personnage du vieil hermite vivant ds la foret, non loin de ce cimetierre où les arbres ont pris racine entre les tombes, ses sentances de mort et de malheur et sa voix off, ponctuant le film ...
Univers gris et humide, triste, où tout baigne ds le souvenir du passé, de livres poussiereux en films de famille, bercé par la comptine Frere Jacques le tout ponctué par la soi disante folie de Juan, passant son temps a faire de macabres plaisanteries tel l'arrachage de ses propres yeux.
Un univers où le sexe ou l'abus sexuel plutot joue un rôle essentiel aussi. Frustration ou inceste, désir ou haine, fascination ou repulsion, tout explose ds des simulacres de viols et d'abus de tte sortes.
La haine nourrit les coeurs et rongent les esprits. Juan est il fou ou terriblement lucide en pensant qu'on a tjs voulu le faire passer pour tel?
Sa vengeance n'aura d'égale que celle de sa tante et le destin du jeune homme sera des + atroces, emmuré vivant ds la tour du clocher et pendu à la cloche le jour de son inauguration..
Moment d'une ampleur dramatique des + intenses, magnifique, sublime.. Terrifiante ds sa cruauté.
La fin du film est absolumment etourdissante et on y retrouve l'ambiance ces vieilles legendes so british.. resolumment fantastiques.
Nuit embrouillardée et froide, demeure vide, hantée par la mort, mannequin de cire et piano fou.. La vengeance de Juan se fera outre tombe, derniere pièce d'un puzzle commencé au début du fim.
Mais pourtant si tout finit ds une implacable logique, l'ultime image alors que le vieil hermite s'eloigne ds la foret, n'entend on pas la moto de Juan au loin... plongeant le tout ds la plus grde des ambiguité et ou plus rien n'est logique. Chacun y verra son interprétation donc..
Curieux, ambigu, surréaliste, envoutant, superbe, La cloche de l'enfer est un vrai petit bijou du ciné fantastique, film comportant qques séquences d'une cruauté assez epoustoufflante:
Les scénes d'abattoir totalement gratuites où on tue, saigne et décapite des boeufs pour de vrai st ecouerantes, le supplice des trois jeunes filles renvoyant aux scénes d'abattoir st elles ausi assez cruelles, Juan leur faisant subir le sort de ces boeufs..
Indispensable pour tout amateur de vrai fantastique, la cloche de l'enfer tourné en 1972 fut le dernier film de Guerin Hill, mort le dernier jour du tournage en tombant de la tour où était montée la cloche du film. Suicide ou accident, on ne le sut jamais.
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A noter qu'il existe deux versions VHS du film dont une sous le titre "Les cloches de L'enfer"- titre mensonger qui a son importance ds le film!!
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Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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eric draven
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- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Oui tt à fait, c ca.. Scene d'ailleurs point anodine car elle s'imbrique ds le puzzle du film..lenzi a écrit :Vu il y a longtemps. Ce n'est pas là où le personnage principal, les deux bras dans le plâtre demande à des chasseurs (responsables de son handicap) de l'aider à uriner, savourant ainsi une petite vengeance ?
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eric draven
- Messages : 6509
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Une petite illustration non?
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infernalia
- Messages : 403
- Enregistré le : mar. mai 11, 2004 1:33 pm
- Localisation : Dans la maison aux fenêtres qui rient, tout à côté de chez la Mère des Ténèbres
Je suis tout à fait d'accord avec toi Eric.
C'est du fantastique dans le sens "inquiétante étrangeté". Tout est dans l'ambiance, le bizarre... et ça confirme, l'univers très particulier du cinéma de genre espagnol (Igorfx, tu pourras comparer avec A candle for the devil)..
SPOILER (il était temps) POur ce qui est de la résolution : ne s'agit-il pas tout simplement du père de la jeune fille (le vieil ermite) agressée dans les bois qui sauve le héros tue finalement ? Dans sa vieille cabane, il avait d'ailleurs prévenu : "la prochaine fois, je les tuerai". (FIN SPOILER)
C'est du fantastique dans le sens "inquiétante étrangeté". Tout est dans l'ambiance, le bizarre... et ça confirme, l'univers très particulier du cinéma de genre espagnol (Igorfx, tu pourras comparer avec A candle for the devil)..
SPOILER (il était temps) POur ce qui est de la résolution : ne s'agit-il pas tout simplement du père de la jeune fille (le vieil ermite) agressée dans les bois qui sauve le héros tue finalement ? Dans sa vieille cabane, il avait d'ailleurs prévenu : "la prochaine fois, je les tuerai". (FIN SPOILER)
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eric draven
- Messages : 6509
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Tout a fait Infernalia.. Le vieil ermite est ds les dernires images la personne qu'on voit s'enfoncer ds la foret. On pense donc tt nturellement a lui comme celui ayant vengé la mort de Juan. Mais si tu ecoutes bien, tres attentivement, lors qu'il disparait, on entend subrepticemen la moto de Juan au loin... ce qui fait rebasculer le tout ds la + pure irrationalité!!
Il faut faire attention soit mais on l'entend bel et bien.. et pour moi cen'est pas anodin.
Qui conduit la moto de Juan?? Est il vraiment mort? Y a t'il qqn d'autres? Tt reste ouvert.. sublime fin!!
Il faut faire attention soit mais on l'entend bel et bien.. et pour moi cen'est pas anodin.
Qui conduit la moto de Juan?? Est il vraiment mort? Y a t'il qqn d'autres? Tt reste ouvert.. sublime fin!!
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
MES FILMS: http://sd-1.archive-host.com/membres/up ... lms_56.rtf
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eric draven
- Messages : 6509
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:23 pm
- Localisation : Dans la beauté du sale, la beauté du mal, sous les croix en feu, violant, déféquant...
Je ne connaissais pas cette troisieme jaquette.. ah.. la premiere.. c avec celle ci que j'avais découvert le film ds mon adolescence et la deuxieme c l'edition que j'ai!! J'aime ces jaquettes!!
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Tubbytoast
- Messages : 880
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 7:53 am
- Localisation : je sais plus
bien noté sur dvdmaniac....quelqu'un a le skeud pour en causer ?
http://www.dvdmaniacs.net/Reviews/A-D/a ... _hell.html
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Tubbytoast
- Messages : 880
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 7:53 am
- Localisation : je sais plus
