
larguage de spoilers ci-dessous.
L'image du Z1 est de belle facture pour un tel film. meme si la copie d'origine est dans un état assez lamentable par moments, le transfert est assez chouli. Mono français et mono anglais. bande annonce anglaise (Zombies' Lake)
C'est en effet totalement ahurissant mais plutôt attachant.
Incompétence notoire sur à peu près tout :
*les acteurs jouent faux comme c pas permis, seul Howard Vernon s'en sort à peu près. Le reste ont prix des cours du soir chez fleury michon. Le fim de zombie champetre a aussi le gout Justin Bridou (authentiquement industriel)!
*camera sur pied, pano autour du pied, un ou deux travelling sur 50 centimètre : triste
*effets spéciaux : le colmatage de la piscine en toute hate pour faire resembler à un lac, c'est raté. les plans sous-marins trahissent les bords de la piscine. La peinture verdatre qui se décolle des viages des MV, les pantins brulés au lance-flammes
*le scénario (apparemment griffoné au jour le jour) part dans tous les sens et finit par s'étioler comme les donzelles qui se foutent à poil pour un oui ou pour un oui le long du film
* le baaaaaaaasssssssskkkkkkkkkkkkkkeeeeeeeeeeeeetttttttt féminin a trouvé des otaries pour jouer au volley. c'est saisissant

* la musique insupportable de daniel White qui reprend sempiternellement les mêmes thèmes (repiqués à Orloff et à la Comtesse Noire)
*les bruitages d'oiseaux qui sont LES MEMES pendant tout le film, que ce soit au Lac ou dans le village.
Il y a quand meme la Rollin touch (qui d'ailleurs joue dans le film), avec cette naiveté désarmante qui agit ça et là : le père nazi mort vivant qui retrouve la fille qu'il a eue avec une française auparavant...la fille -qu'a pas peur du mort vivant, d'ailleurs- reconnait son popa et a des elans de tendresse envers lui. C'est du nawak mais cela donne une envergure inattendue dans ce fatras. Quelques efforts pour lancer l'action (explosions, mitraillage, tentative de reconstitution historique de la 2nd guerre mondiale...) louables
Au final, je l'ai quand même regardé sans déplaisir; C'est rigoureusement n'importe quoi, filmé n'importe comment à la bite et au couteau, surexposé , sous-traité... mais un certain charme du cinéma bricolé, un peu amoureux du cinéma et du serial d'antan. Il a rejoint la cohorte des films rigoureusment nuls, si nuls qu'ils en deviennent fascinants.
Le Z1 contient aussi les scènes habillées, sommet de betise puritaine. ceci dit, ça cache le fait que certaines avaient oublié de se faire le maillot avant le tournage!