Puisque tout le monde est de mauvaise fois, je peux le dire aussi et soutenir Hrundi, The Village est un putain de chef-d'oeuvre. Le meilleur film de Shyamalan qui à eu l'indécence de faire plus (incroyablement plus)qu'un pur film d'horreur ce que tout le monde attendait... "Mais il est où le twist final, mais c'est quand qu'on a peur ?" A-t-on pu entendre ici ou là mais The Village c'est bien plus que ça, un film unique et burné, oeuvre d'un grand auteur et d'une grande sensibilité... Sans déconner l'un des plus grands films américains fait au sein des Studios depuis très longtemps...Hrundi V. Bakshi a écrit :Bon, maintenant, il faut que ce thread reparte sur de bonnes rails.
The Village est un chef-d'oeuvre.
J'ai le dernier mot. On peut clôturer le thread maintenant.
The Village - M. Night Shyamalan (2004)
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"Mais qu'importe, que le vent m'emporte, nourrir les bêtes et les cloportes. Ce sera bien là de toute une vie, le seul contrat bien rempli." Mano Solo
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Clair.Art Core a écrit : Puisque tout le monde est de mauvaise fois, je peux le dire aussi et soutenir Hrundi, The Village est un putain de chef-d'oeuvre. Le meilleur film de Shyamalan qui à eu l'indécence de faire plus (incroyablement plus)qu'un pur film d'horreur ce que tout le monde attendait... "Mais il est où le twist final, mais c'est quand qu'on a peur ?" A-t-on pu entendre ici ou là mais The Village c'est bien plus que ça, un film unique et burné, oeuvre d'un grand auteur et d'une grande sensibilité... Sans déconner l'un des plus grands films américains fait au sein des Studios depuis très longtemps...

Les détracteurs de ce film sont aveugles.

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Je reprends un p'tit coup de villageoise pour la peinePuisque tout le monde est de mauvaise fois, je peux le dire aussi et soutenir Hrundi, The Village est un putain de chef-d'oeuvre. Le meilleur film de Shyamalan qui à eu l'indécence de faire plus (incroyablement plus)qu'un pur film d'horreur ce que tout le monde attendait... "Mais il est où le twist final, mais c'est quand qu'on a peur ?" A-t-on pu entendre ici ou là mais The Village c'est bien plus que ça, un film unique et burné, oeuvre d'un grand auteur et d'une grande sensibilité... Sans déconner l'un des plus grands films américains fait au sein des Studios depuis très longtemps...

sans etre un chef d'oeuvre (je laisse ce titre pour Incassable), The Village est un film formidable, l'un des meilleurs de l'annee, avec une sublime Bryce Dallas, un scenario touchant, des acteurs au top, une musique exceptionnelle de James Newton Howard et une photo parfaite de Roger Deakins.
Du tres grand cinema de genre, dommage qu'il y'a autant de detracteurs
Du tres grand cinema de genre, dommage qu'il y'a autant de detracteurs

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Bon, allez, faut bien que j'argumente un peu quand même....
C'est peut-être pas super bien écrit, mais j'aurai essayé.
Tout d'abord, The Village est un sommet esthétique transcendé par la splendide photo du génial Roger Deakins. Des plans composés avec élégance et subtilité, dont la puissance visuelle n'a vraiment rien envier à l'expressionnisme poétique du cinéma muet. C'est tout simplement beau, sans jamais être clinquant, ni trop maniéré. Le travail sur le hors-champ s'avère exceptionnel, ainsi que la multiplication des différents points de vue. Et la musique de James Newton Howard offre des partitions absolument envoûtantes.
The Village est aussi un sommet émotionnel. Voilà un film extrêmement sensible, soutenu par des acteurs incroyables et possédés par leur rôle. Il faut saluer l'extraordinaire performance de la jeune débutante Bryce Dallas Howard, qui porte tout le film sur les épaules, elle est le coeur du film. Il est impossible de parler du traitement du sujet sans en dévoiler trop, mais sachez que Shyamalan sait faire preuve d'une rare maturité, en évitant tout manichéisme et tout discours trop explicite.
Et même si tous les secrets se dévoilent petit à petit, et même si l'intrigue principale reste d'une clarté absolue dans son déroulement, Shyamalan n'appuie jamais le trait en ce qui concerne les motivations secrètes des personnages, ce qui véhicule leurs sentiments profonds. En découvrant petit à petit le Village, nous pénétrons surtout un univers douloureusement intime, où chaque personnage semble avoir un lourd secret à garder. Oui, il faut du courage pour aller traverser les bois, mais il faut surtout du courage pour oser déclarer sa flamme à la personne qu'on aime, quitte à se prendre un énorme râteau ou bien à tenter l'impossible pour le sauver. Les créatures des bois ne sont qu'une matérialisation de nos peurs les plus enfouies. Ils ne sont qu'un prétexte. Doit-on refouler nos pires chagrins, nos pires angoisses? Fuir la difficile réalité pour mieux se préserver et protéger ceux qu'on aime? Sans aucun discours simpliste, tout cet aspect métaphorique est d'une rare intelligence car elle permet toutes les pistes psychanalytiques. Il y aurait tellement de choses à dire sur les multiples sous-textes que récèle ce film d'une infinie richesse. Même la révélation du final twist ne change pas grand-chose, le film reste toujours aussi secret et insaisissable.
Et pourtant, comme tout cela aurait pu être d'un pesant, vite insupportable... Traiter les relations entre une aveugle, un autiste, et un arrieré mental aurait pu sombrer dans la lourdeur indigeste, mais il n'en est rien... L'inspiration de la mise en scène, anti-commerciale, totalement habitée par la grâce, et éloignée de toute structure "carrée", reste audacieuse de bout en bout, offrant une accumulation non-stop de scènes anthologiques.
The Village est aussi une sorte de réponse à Signes pour sa réflexion sur la peur de l'autre, la manipulation, et offre un regard lucide et plein d'amertume sur la societé actuelle. L'ombre de l'Amérique post-11 septembre plane sur le film, ce qui redonne encore plus de sens à la conclusion finale, aussi gonflée qu'évidente.
The Village est un film qui ne ressemble à aucun autre. C'est purement shyamalanien, et rares sont les cinéastes qui arrivent naturellement à imprimer leur patte dans n'importe quel plan. La maturité du cinéaste ne fait aucun doute. Si les films de Shyamalan nous touchent aussi intimememt, c'est parce qu'ils racontent toujours la même chose : l'histoire d'une délivrance intérieure.

C'est peut-être pas super bien écrit, mais j'aurai essayé.

Tout d'abord, The Village est un sommet esthétique transcendé par la splendide photo du génial Roger Deakins. Des plans composés avec élégance et subtilité, dont la puissance visuelle n'a vraiment rien envier à l'expressionnisme poétique du cinéma muet. C'est tout simplement beau, sans jamais être clinquant, ni trop maniéré. Le travail sur le hors-champ s'avère exceptionnel, ainsi que la multiplication des différents points de vue. Et la musique de James Newton Howard offre des partitions absolument envoûtantes.
The Village est aussi un sommet émotionnel. Voilà un film extrêmement sensible, soutenu par des acteurs incroyables et possédés par leur rôle. Il faut saluer l'extraordinaire performance de la jeune débutante Bryce Dallas Howard, qui porte tout le film sur les épaules, elle est le coeur du film. Il est impossible de parler du traitement du sujet sans en dévoiler trop, mais sachez que Shyamalan sait faire preuve d'une rare maturité, en évitant tout manichéisme et tout discours trop explicite.
Et même si tous les secrets se dévoilent petit à petit, et même si l'intrigue principale reste d'une clarté absolue dans son déroulement, Shyamalan n'appuie jamais le trait en ce qui concerne les motivations secrètes des personnages, ce qui véhicule leurs sentiments profonds. En découvrant petit à petit le Village, nous pénétrons surtout un univers douloureusement intime, où chaque personnage semble avoir un lourd secret à garder. Oui, il faut du courage pour aller traverser les bois, mais il faut surtout du courage pour oser déclarer sa flamme à la personne qu'on aime, quitte à se prendre un énorme râteau ou bien à tenter l'impossible pour le sauver. Les créatures des bois ne sont qu'une matérialisation de nos peurs les plus enfouies. Ils ne sont qu'un prétexte. Doit-on refouler nos pires chagrins, nos pires angoisses? Fuir la difficile réalité pour mieux se préserver et protéger ceux qu'on aime? Sans aucun discours simpliste, tout cet aspect métaphorique est d'une rare intelligence car elle permet toutes les pistes psychanalytiques. Il y aurait tellement de choses à dire sur les multiples sous-textes que récèle ce film d'une infinie richesse. Même la révélation du final twist ne change pas grand-chose, le film reste toujours aussi secret et insaisissable.
Et pourtant, comme tout cela aurait pu être d'un pesant, vite insupportable... Traiter les relations entre une aveugle, un autiste, et un arrieré mental aurait pu sombrer dans la lourdeur indigeste, mais il n'en est rien... L'inspiration de la mise en scène, anti-commerciale, totalement habitée par la grâce, et éloignée de toute structure "carrée", reste audacieuse de bout en bout, offrant une accumulation non-stop de scènes anthologiques.
The Village est aussi une sorte de réponse à Signes pour sa réflexion sur la peur de l'autre, la manipulation, et offre un regard lucide et plein d'amertume sur la societé actuelle. L'ombre de l'Amérique post-11 septembre plane sur le film, ce qui redonne encore plus de sens à la conclusion finale, aussi gonflée qu'évidente.
The Village est un film qui ne ressemble à aucun autre. C'est purement shyamalanien, et rares sont les cinéastes qui arrivent naturellement à imprimer leur patte dans n'importe quel plan. La maturité du cinéaste ne fait aucun doute. Si les films de Shyamalan nous touchent aussi intimememt, c'est parce qu'ils racontent toujours la même chose : l'histoire d'une délivrance intérieure.
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je suis au bord de faire une analogie facile mais pour le coup, je vais me retenirHrundi V. Bakshi a écrit : les films de Shyamalan [...] racontent toujours la même chose : l'histoire d'une délivrance intérieure.

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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te retiens pas, délivre toi de l'intérieur, exiges la vraie dragée Fuca recommandé par ShyamalanSuperwonderscope a écrit :je suis au bord de faire une analogie facile mais pour le coup, je vais me retenirHrundi V. Bakshi a écrit : les films de Shyamalan [...] racontent toujours la même chose : l'histoire d'une délivrance intérieure.

"What, are you dense? Are you retarded or something? Who the hell do you think I am? I'm the goddamn BATMAN!"
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Je quote SWS parce que je trouve que la citation qu'il a denichee est revelatrice de ce qui me gene dans ce film (et puis en plus, ca lui fait plaisir quand on le quote !).Superwonderscope a écrit :je suis au bord de faire une analogie facile mais pour le coup, je vais me retenirHrundi V. Bakshi a écrit : les films de Shyamalan [...] racontent toujours la même chose : l'histoire d'une délivrance intérieure.
Ben oui, avec ce film Shyamalan raconte pas forcement la meme chose, mais surtout de la meme facon.
Je n'ai retrouve que trop peu d'innovations, encore une "intrigue a twist" et avec des effets telephones (nan serieux, ca fait peur ?).
Ca n'en fait pas non plus une bouse aux odeurs nauseabondes comme certains le pretendent ici, mais c'est une deception pour moi, un joli film (tres belle photo, tres belle BO, tres jolie interprete principale) mais plutot convenu la ou j'attendais a etre surpris (ou au moins desoriente).
MNS est en train de baliser son cinema, et ca va commencer a sentir le renferme. Vite, un nouveau film, un peu plus original de preference !!
What the fuck did I do ?
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Mais nooooooon, tiens regardeHrundi V. Bakshi a écrit :Donc si on écrit du bien de Shyamalan ici, on se fait griller notre réputation?![]()
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C'est un peu l'impression que j'ai quand même.![]()
Incassable est un chef d'oeuvre !
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Non, il faut juste que tu bronzes un peu plus tes fesses, et c'est bon.masterbator a écrit :j'ai compris, c'est pour ça qu'il y a aussi peu de filles sur Devildead!
Bah oui.... C'est comme les traces blanches sur les nichons des femmes bronzées qui retirent jamais leur soutif de plage, ça excite moins....
ok, ok, je
