HELLBOY-Guillermo del Toro
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Sutter Cane
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Je suis en tièrement d'accord avec toi Prodigy. Le dernier acte est bcp trop faible. Et je trouve que l'excuse du film au sein d'une trilogie est une excuse passe partout. Les Indy se suffisent à eux mêmes effectivement, Superman aussi, les aliens, les star wars. Ils sont tous, pour reprendre tes mots, des arcs dramatiques forts.Prodigy a écrit :
Non, première leçon du scénariste en herbe, il faut un arc dramatique construit, qui se conclut de manière satisfaisante dans le dernier acte. Et pour moi il manque vraiment la colonne vetébrale de ce film.
Et ça serait bien, effectivement ,que certaines affirmations soit argumentées de temps en temps
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Allan Theo
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moi c'est pas tant la brièveté de l'épilogue qui me gêne que le fait que ça ressemble furieusement à la fin du cafard géant de "men in black" !!
par contre, dire que "hellboy" est tinté de monstre lovecraftien est un doux euphémisme, tant les similudes sont poussées : monstres géants antédiluviens maléfiques et millénaires à l'origine du monde et arrivés tout droit de l'espace qui attendent patiemment de revenir !!! z'auraient du pousser le bouchon un peu plus loin et appeler le démon final "ctoulou" ou un truc dans le genre tant qu'à faire !!!
ceci dit cet aspect m'a tout de même beaucoup plu, c'est juste que j'ai été surpris du parallèle aussi flagrant qui frôle le plagiat...
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par contre, dire que "hellboy" est tinté de monstre lovecraftien est un doux euphémisme, tant les similudes sont poussées : monstres géants antédiluviens maléfiques et millénaires à l'origine du monde et arrivés tout droit de l'espace qui attendent patiemment de revenir !!! z'auraient du pousser le bouchon un peu plus loin et appeler le démon final "ctoulou" ou un truc dans le genre tant qu'à faire !!!
ceci dit cet aspect m'a tout de même beaucoup plu, c'est juste que j'ai été surpris du parallèle aussi flagrant qui frôle le plagiat...
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Sutter Cane
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MARKUS RAMIUS
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J’en ressort tout juste et… pour moi Hellboy se classe directement au panthéon des plus belles adaptations de comic-book à l’écran.
Déjà rien que la crédibilité de l’ensemble impose le respect, parce qu’entre rendre crédible un gars qui met un collant rouge pour sauter dans les airs et une bande de freaks plus secoués les uns que les autres, il y a un sacré pas (et je vénère pourtant le père Sammy!)
Ici et là j’entends des critiques sur les soi-disant scènes d’action peu bandantes, le rythme mou du métrage, des SFX pas au top et un final emprunté à Men in Black…mais où est donc tout cela???
Les scènes d’action sont parfaitement intégrées au métrage et caractérisent à merveille les perso en pleine action (1ére sortie dans une réalité travestie, de carnaval; baston dans le dur quotidien du métro, rapidité d’intervention de Liz face à son homme aux prises d’une horde de Sammael…).
Alors oui tout ça n’est pas aussi rentre dans l’lard que Blade 2 mais est-ce un mal? Les scènes d’action de Blade étaient conçues comme des pauses, des arrêts au sein de la narration, de vrais court métrage à elles seules; ce genre de séquence tape à l’œil (et ne vous trompez pas Blade 2 tourne en boucle sur ma platine) dont, maintenant, nous abreuvent quasiment (et le plus souvent maladroitement) tous les blockbusters actuels mais qui n’ont guère leur place au sein du blockbuster intimiste qu’est Hellboy (il ne faut pas oublier qu’Hellboy n’aime pas se battre, tout le contraire de ce frimeur de Blade).
Parlons du rythme, là aussi, à mon avis, le malentendu résulte du fait qu’Hellboy possède les contours du blockbuster lambda mais ne s’y apparente guère, les détournant sans cesse…Cette ossature sert à introduire une narration beaucoup plus intimiste que ce qui nous est habituellement donné à voir.
La narration découle entièrement des sentiments des personnages; commençant sous l’égide du père Broom, elle continue au travers de la relation amoureuse d’Hellboy et Liz pour se conclure sous le regard de Myers le fils( subtil détournement de la figure du sidekick). Une palette d’émotion d’une complexité assez rare pour un film affichant 60 M de dollars au compteur.
Si une des scènes qui fait le plus l’unanimité est celle de la filature d’Hellboy, c’est qu’elle est justement le cœur du film, l’endroit où tous les axes narratifs se rejoignent pour être redistribué par la suite; une scène où le subtil mélange des genres et des sentiments apportés par le film prend sa plus belle dimension…
Alors si la baston finale paraît si vite expédié, c’est qu’il ne pourrait en être autrement; accepterais t’ont qu’Hellboy se batte pendant une dizaine de minutes alors que Liz est aux portes de la mort….la comparaison avec Men in Black est à la limite de l’insultant!
Quant aux SFX, ils seraient donc cheap…je vous rappelle juste que les squelettes de Jason et les Argonautes ne possèdent pas les mouvements les plus fluides…
Au-delà d’une crédibilité d’ensemble, les SFX-et cela d’autant plus au sein d’un métrage fantastique- se doivent d’apporter une touche, une sensibilité qui dépasse le simple photo réalisme. La discussion sur le banc entre Hellboy et Liz illustre bien cette idée; ce feu naissant pour Hellboy qui consume Liz, et apparaît dans sa main est volontairement peu réaliste (la main semble entièrement recréée virtuellement) afin d’apporter une touche essentielle à la poésie de la scène.
Voilà je crois que j’ai résumé tout l’amour que je porte au dernier film de Del Toro, qui est, à mon sens son plus complet à ce jour et me conforte dans l’idée que ce bon gros mexicain et définitivement très grand.
Déjà rien que la crédibilité de l’ensemble impose le respect, parce qu’entre rendre crédible un gars qui met un collant rouge pour sauter dans les airs et une bande de freaks plus secoués les uns que les autres, il y a un sacré pas (et je vénère pourtant le père Sammy!)
Ici et là j’entends des critiques sur les soi-disant scènes d’action peu bandantes, le rythme mou du métrage, des SFX pas au top et un final emprunté à Men in Black…mais où est donc tout cela???
Les scènes d’action sont parfaitement intégrées au métrage et caractérisent à merveille les perso en pleine action (1ére sortie dans une réalité travestie, de carnaval; baston dans le dur quotidien du métro, rapidité d’intervention de Liz face à son homme aux prises d’une horde de Sammael…).
Alors oui tout ça n’est pas aussi rentre dans l’lard que Blade 2 mais est-ce un mal? Les scènes d’action de Blade étaient conçues comme des pauses, des arrêts au sein de la narration, de vrais court métrage à elles seules; ce genre de séquence tape à l’œil (et ne vous trompez pas Blade 2 tourne en boucle sur ma platine) dont, maintenant, nous abreuvent quasiment (et le plus souvent maladroitement) tous les blockbusters actuels mais qui n’ont guère leur place au sein du blockbuster intimiste qu’est Hellboy (il ne faut pas oublier qu’Hellboy n’aime pas se battre, tout le contraire de ce frimeur de Blade).
Parlons du rythme, là aussi, à mon avis, le malentendu résulte du fait qu’Hellboy possède les contours du blockbuster lambda mais ne s’y apparente guère, les détournant sans cesse…Cette ossature sert à introduire une narration beaucoup plus intimiste que ce qui nous est habituellement donné à voir.
La narration découle entièrement des sentiments des personnages; commençant sous l’égide du père Broom, elle continue au travers de la relation amoureuse d’Hellboy et Liz pour se conclure sous le regard de Myers le fils( subtil détournement de la figure du sidekick). Une palette d’émotion d’une complexité assez rare pour un film affichant 60 M de dollars au compteur.
Si une des scènes qui fait le plus l’unanimité est celle de la filature d’Hellboy, c’est qu’elle est justement le cœur du film, l’endroit où tous les axes narratifs se rejoignent pour être redistribué par la suite; une scène où le subtil mélange des genres et des sentiments apportés par le film prend sa plus belle dimension…
Alors si la baston finale paraît si vite expédié, c’est qu’il ne pourrait en être autrement; accepterais t’ont qu’Hellboy se batte pendant une dizaine de minutes alors que Liz est aux portes de la mort….la comparaison avec Men in Black est à la limite de l’insultant!
Quant aux SFX, ils seraient donc cheap…je vous rappelle juste que les squelettes de Jason et les Argonautes ne possèdent pas les mouvements les plus fluides…
Au-delà d’une crédibilité d’ensemble, les SFX-et cela d’autant plus au sein d’un métrage fantastique- se doivent d’apporter une touche, une sensibilité qui dépasse le simple photo réalisme. La discussion sur le banc entre Hellboy et Liz illustre bien cette idée; ce feu naissant pour Hellboy qui consume Liz, et apparaît dans sa main est volontairement peu réaliste (la main semble entièrement recréée virtuellement) afin d’apporter une touche essentielle à la poésie de la scène.
Voilà je crois que j’ai résumé tout l’amour que je porte au dernier film de Del Toro, qui est, à mon sens son plus complet à ce jour et me conforte dans l’idée que ce bon gros mexicain et définitivement très grand.
Très bon, très bon. Je sais plus trop ce que je peux rajouter à ce qui était dit. Plein de points positifs que je pensais balancer là, mais je suis tellement rentré dans le film que j'ai oublié la liste.
Bref, je finirais sur ce point : je veux un GIFT SET EXCLUSIF avec la bite à raspoutine dans le formol
Remember
Bref, je finirais sur ce point : je veux un GIFT SET EXCLUSIF avec la bite à raspoutine dans le formol
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Ouais, jusqu'à la semaine prochaine, où un autre film sortira et où on dira la même chose. Ca devient un peu agaçant cette course à la "meilleure adaptation de tous les temps "MARKUS RAMIUS a écrit :J’en ressort tout juste et… pour moi Hellboy se classe directement au panthéon des plus belles adaptations de comic-book à l’écran.
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MARKUS RAMIUS
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Mon cher Prodigy je n'ai pas dit qu'Hellboy était la meilleure adaptation de comik-book de tous les temps mais qu'il avait définitivement sa place au panthéon des plus belles ....nuanceProdigy a écrit :Ouais, jusqu'à la semaine prochaine, où un autre film sortira et où on dira la même chose. Ca devient un peu agaçant cette course à la "meilleure adaptation de tous les temps "MARKUS RAMIUS a écrit :J’en ressort tout juste et… pour moi Hellboy se classe directement au panthéon des plus belles adaptations de comic-book à l’écran.
et que par ailleurs il est une de celle qui me touche le plus!-
Art Core
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Le film est clairement décevant... Au rayon des déceptions on trouvera un méchant (Grégory) assez peu impressionants alors que sons sous-fifre (le nazi masqué) est une tuerie. Hellboy qui ne se bat que contre une seule espèce de monstre. Hellboy qui règle le combat final en deux coups d'épée. Le personnage de John Myers parfaitement transparent, accessoire et inutile. Et un truc qui m'a vraiment choqué c'est l'apparition de chansons pop à deux trois endroits du film... Vraiment pas dans le ton, ça sent l'opération commerciale pour rameuter un peu plus de djeunz (pression de producteurs ?). Et puis la mise en scène en elle-même que je trouve pas forcément géniale. Les combats sont un peu trop hachés, on voit pas toujours ce qui se passe et le reste est bien tristemetn conventionnel et académique. Quant au recours excessifs au CGI ça ne me dérange pas plus que ça mais je comprends pas qu'on blâme un film comme Van Helsing parcequ'il est tout en CGI (d'excellentes qualités) alors que pour Hellboy personne ne dit rien.
Maintenant le film a d'indéniables qualités. Il nous offre quelques images d'une puissance incroyable. Ce film est quand même la première représentation cinématographique de Cthulu et ça c'est sacrément réussi. Le score de Beltrami est monstrueux est sert merveilleusement bien le film. La photo est très belle et les décors sont assez impressionants.
Sinon quelques incohérences qui m'ont marqués... Comment alors qu'ils sont dans le métro Hellboy et le monstre tombe de plusieurs centaines de mètre et se retrouve dans le métro ?... C'est con mais faudra qu'on m'explique quand même... Personne ne sait si Hellboy existe, c'est un mystère pour la population mais ça ne l'empêche pas de chasser du monstre en pleine ville, de discuter avec un gamin sur les toits, de boire des bières avec sa copine dans la cour d'un hôpital... Quant à la comparaison avec Men in Black elle m'a paru évidente et c'est clair que c'est plus péjoratif qu'autre chose. Et la scène du métro m'a fait penser aussi à Underworld ce qui n'est pas non plus très positif...
Très loin du film ultime que certain attendait et Del Toro qui confirme que c'est un formidable créateur d'images mais pas un cinéaste forcément très inspiré...
Maintenant le film a d'indéniables qualités. Il nous offre quelques images d'une puissance incroyable. Ce film est quand même la première représentation cinématographique de Cthulu et ça c'est sacrément réussi. Le score de Beltrami est monstrueux est sert merveilleusement bien le film. La photo est très belle et les décors sont assez impressionants.
Sinon quelques incohérences qui m'ont marqués... Comment alors qu'ils sont dans le métro Hellboy et le monstre tombe de plusieurs centaines de mètre et se retrouve dans le métro ?... C'est con mais faudra qu'on m'explique quand même... Personne ne sait si Hellboy existe, c'est un mystère pour la population mais ça ne l'empêche pas de chasser du monstre en pleine ville, de discuter avec un gamin sur les toits, de boire des bières avec sa copine dans la cour d'un hôpital... Quant à la comparaison avec Men in Black elle m'a paru évidente et c'est clair que c'est plus péjoratif qu'autre chose. Et la scène du métro m'a fait penser aussi à Underworld ce qui n'est pas non plus très positif...
Très loin du film ultime que certain attendait et Del Toro qui confirme que c'est un formidable créateur d'images mais pas un cinéaste forcément très inspiré...
http://www.chuckpalahniuk.net
Mon avatar : Jacek Yerka, dessinateur de génie.
"Mais qu'importe, que le vent m'emporte, nourrir les bêtes et les cloportes. Ce sera bien là de toute une vie, le seul contrat bien rempli." Mano Solo
Mon avatar : Jacek Yerka, dessinateur de génie.
"Mais qu'importe, que le vent m'emporte, nourrir les bêtes et les cloportes. Ce sera bien là de toute une vie, le seul contrat bien rempli." Mano Solo
Ouais ben moi je dis attendons d'avoir un peu de recul pour juger de tout cela. Parce que ça fait un peu beaucoup de "5/6" et autres "6/6" dans tous les coins, là, on se croirait à l'Ecole des FansMARKUS RAMIUS a écrit :Mon cher Prodigy je n'ai pas dit qu'Hellboy était la meilleure adaptation de comik-book de tous les temps mais qu'il avait définitivement sa place au panthéon des plus belles ....nuance