
C'est un été pas comme les autres, à la fois romantique et électrique, en Géorgie. C'était l'été de l'éclipse. Sybille, 14 ans, débarque dans une petite ville pour passer ses vacances chez sa tante. Là, elle tombe follement amoureuse d'Alexander, un astronome veuf et solitaire. Il a 41 ans et pense que Sybille est trop jeune pour connaître l'amour. Mickey, le fils d'Alexander, lui aussi âgé de quatorze ans, succombe au charme de Sybille, mais celle-ci ne le prend pas au sérieux. C'est comme si l'adolescente avait soudainement bouleversé la vie de cette petite communauté.
L'instituteur est victime d'une crise cardiaque alors qu'il se trouve en compagnie de sa maîtresse et le gardien de nuit connaît une mésaventure avec un anneau métallique. L'arrivée d'un capitaine de navire français et une projection secrète du film Emmanuelle mèneront tout ce petit monde au bord de la crise.
Je me souviens avoir pris un sacré plaisir devant ce film de Nana Djordjadze, qui rappelle bien sûr la "truculence serbe" (© Superwonderscope) de Kusturica : mélangeant joyeux vacarmes et instants poétiques, le film se pare de quelques séquences surréalistes à rendre évidemment l'Emir complètement jaloux. J'avoue que ce genre de cinéma j'en rafolle, alors il m'en faut pas beaucoup pour être aux anges. Il faut aussi dire que les charmes de la jeune Nutsa Kukhianidze ne m'avaient pas non plus laisser indifférent.
A noter l'apparition étonnante de Pierre Richard.
Il existe un DVD allemand apparemment, mais le sous-titrage n'est donc qu'allemand.

