"Inside job" (2003)

[Manolito]

Titre original : "Fear X" ; par Nicolas Winding Refn.

Un agent de sécurité travaillant dans un centre commercial perd sa femme, mystérieusement assassinée en même temps qu'un policier. L'agent mène sa propre enquête, scrutant le moindre détail des bandes magnétiques enregistrées par les caméras de surveillance...

Sur une idée originale de Hubert Selby jr., avec une musique originale de Brian Eno et interprété par John Torturo, "Inside job" propose un thriller Lynchien bien appliqué, restituant soigneusement une Amérique profonde dans des images dans le style de Hopper. Mais le récit est d'une incroyable maigreur, semble manquer terriblement d'originalité et aurait aussi bien pu être raconté en 30 minutes. De belles images, un Torturo attachant, mais rien de bien neuf à offrir malgré les prétentions évidentes de l'auteur.

[mikezero76]

oK avec toi, c'est souvent pompeux. Torturro est excellent, la photo jolie mais le rythme hyper lent et le too much "lynchien" m'ont décu.

[Superfly]

Supra mauvais. J'ai failli m'arracher les yeux. J'ai aussi piqué du nez quelques minutes tellement c'était chiant.

Je commence par Fear X de Nicolas Winding Refn qui est une torture intégrale, ce qui confirme l’avis des 2/3 personnes l’ayant vu à l’Etrange Festival 2003. Même s’il est écrit par le réputé Hubert Selby Jr, auteur de Requiem for a Dream, le film est long, ennuyeux et fît somnoler les spectateurs de la grande salle de Sitges dont votre serviteur. La faute à une histoire que n’aurait pas reniée le Polanski des années 70 mais qui est ici aussi excitante qu’une soirée diapo chez votre belle mère. Oubliez donc la folie scénaristique de Requiem for a Dream ou Last Exit to Brooklyn puisqu’ici l’on ne parle que d’un homme voulant découvrir pourquoi sa femme est morte. Et il ne se passe strictement rien pendant les 91 minutes que dure le film où l’on assiste aux pensées sinistres d’un John Turturro avec sa bonne tête de Droopy, qui se balade dans un hôtel filmé à la David Lynch, à la recherche d’on ne sait quoi et on ne saura jamais, vu la fin qui nous achève. J’aurais dû me méfier, le réalisateur m’ayant déjà lobotomisé avec son Pusher de sinistre mémoire sur la dernière soirée d’un dealer à Copenhague. A fuir !

http://www.trash-times.com/archives/art ... s03_01.htm

[mikezero76]

J'ai aussi piqué du nez quelques minutes tellement c'était chiant.

Pareil

[Battosai]

Un cauchemar sourd et angoissant. John turturro impassible traverse le film comme un fantome, avec une glaciale détermination. Une ambiance générale travaillée, hypnotique, n'hésitant pas a malmener le spectateur.Le tout accompagné par d'angoissantes nappes sonores organiques (même si lynch est clairement deja pssé par la). Un film insaissisable et inquiétant, qui n'est pas sans rappler antiononi (récit policier "prétexte" sans conclusion, les décors comme métaphore de l'espace mental du héros).
xxx

[masterbator]

Une nappe de clavier en 90mn...il joue sur un synthé à une touche ou quoi Brian Eno? Un môme de 2 ans aurai pu faire la musique...qui est à l'image du film, vide et chiant à mort.

[Oeufs Interdits]

clairement pénible, prétentieux et vain... mais quelques images persistantes comme la nuque du turturo...

Qqn peut me dire ce qu'il faut voir sur les images vidéo du kidnapping qu'il regarde plusieurs fois... On dirait qu'il découvre quelque chose... mais quoi ???

[manuma]

Malgré sa mauvaise réputation (et peut-être aussi un peu à cause de celle-ci), j'étais bien motivé pour le voir celui-là. Et bon, ben ... il y a là une belle photographie, et plus globalement un enrobage visuel et sonore assez accrocheur, mais c'est pas terrible effectivement. Que le film soit particulièrement abscons ne me dérange pas plus que ça, par contre ce qui me pose problème, c'est qu'il n'y a quasiment aucune émotion qui passe et que le film me donne vraiment l'impression de brasser du vide par moment.

Toujours content de retrouver John Turturro et James Remar néanmoins.