Pirates of the Caribbean 3 de Gore Verbinski (2007)
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Superfly
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Pirates of the Caribbean 3 de Gore Verbinski (2007)
La suite de Pirates Of The Caribbean Dead Man's Chest viewtopic.php?t=5200&highlight=chest ... rien à dire de plus dessus mais comme on ouvre des threads sur des films pas encore tournés je me suis dis que pourquoi pas en ouvrir un sur ce film ...
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MadXav
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Passe encore qu'on ouvre un thread sur un film qui sort peut être dans 2ans, en revanche, y'a quand même un problème assez intolérable au niveau de ton avatar... Tu es passé de sympa et trippant à moche et flippant. Y'a pas un vrai souci là ?
Ceci dit, pour revenir au film, ça commence un peu à me gonfler ces suites mise en chantier avant même que l'opus précédent ne soit sorti... Je comprend pas trop la démarche à part un éventuel recyclage...
Ceci dit, pour revenir au film, ça commence un peu à me gonfler ces suites mise en chantier avant même que l'opus précédent ne soit sorti... Je comprend pas trop la démarche à part un éventuel recyclage...
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :
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Fatalis rex
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Bon alors je la refais : le teaser est en ligne ici http://www.movie-list.com/trailers.php? ... caribbean3
(et ce film n'a rien à voir avec WOLF CREEK, je précise pour les gens pas concentrés).
(et ce film n'a rien à voir avec WOLF CREEK, je précise pour les gens pas concentrés).
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antropophagus
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C'est carrément un gros trailer et ça s'annonce aussi énôôrme que les précédents.Fatalis rex a écrit :Bon alors je la refais : le teaser est en ligne ici http://www.movie-list.com/trailers.php? ... caribbean3
(et ce film n'a rien à voir avec WOLF CREEK, je précise pour les gens pas concentrés).
Man-eater
On s'en doutait avec la bande-annonce et l'annonce de la durée du film (2h50) : "Pirates des caraibes 3", c'est un peu le gros bordel. Cela commence très bien avec une scène d'action sympathique dans un port chinois, ça continue excellemment avec le voyage au bout du monde, avec des séquences complètement inattendues, dans l'esprit du Terry Gilliam de "Munchausen" et "bandits, bandits"... Bref, on se dit que ça va être un film carrément énorme... Et puis malheureusement, ensuite, ça retombe un peu. L'histoire est incroyablement riche en surprises, trahisons, changements de camps. De ce point de vue, le 3 est encore plus riche que les deux précédents. Par contre, tout cela se fait beaucoup par bavardages interposés, et même s'il se passe plein de choses, on finit par trouver le temps long par endroit. Le rythme n'est pas tuojours au rendez-vous, et on est parfois un peu perdu. Le dénoument se fait sur une méga scène d"'action, hyper-généreuse, mais aussi parfois brouillonne, longuette. Par contre, c'est toujours d'une beauté à tomber : costumes, photos, décors... c'est vraiment du cinéma pensé pour être vu sur très, très grand écran... Et ça fait parfois du bien. la fin est relativement inattendue pour certains personnages. On pourrait même dire qu'elle est assez largement ouverte à des suites. Un film inégal, qui déborde d'idées de partout, où le sublime cotoit un opeu l'ennui... Mais bon, c'est très créatif, inventif... Verbinksi est nettement monté dans mon estime en 3 films !
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Kaeron
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Bon j'en rentre tout juste et mon dieu ce que je me suis fait chier, ça faisait longtemps...
Je n'étais déjà pas super fan des deux premiers films, qui m'avaient laissé un gout d'attraction disney (normal diriez vous...). Mais le 3e bat tous les records avec le titre de champion du monde de n'importe nawak catégorie "scénario à rebondissement(s)".
Spoilers inside (p'tet).
Car ça oui, pour changer de camp, ça change de camp, tant et si bien qu'on ne sait plus tellement qui fait quoi, avec qui ou pour qui, dans quel intérêt, avec quel but... On lance des perches foireuses faute d'être exploitées (le coup de Calypso qui pourrait bien être Liz mais en fait non mais on sait pas pourquoi et tant pis pour le suspense), la relation amoureuse entre Will et Elisabeth est d'un ridicule fini faute de véritable traitement (en gros, ils sont fachés, pis après ils sont plus fachés. Au milieu, 2h30 de film où rien ne progresse).
Niveau action ouais, le début est pas mal, ça m'a fait penser à Erik Le Viking en moins bien le côté "bord du monde". Pis Erik Le Viking, au moins, c'est vraiment drôle. Que là... les vannes tombent toutes à l'eau (pour un film de pirates, c'est quand même facheux), les personnages ne sont que des farces sans aucune profondeur (à part 5 minutes pour Davy Jones).
Bref, on s'en fout quoi. Il peut se passer n'importe quoi, on regarde le spectacle passivement, sans jamais vraiment s'intéresser ni à l'histoire (inexistante : en gros ils vont sauver Jack on sait pas pourquoi, pis après ils se battent, on sait pas pourquoi non plus) ni aux personnages (pourquoi le ferait on, on se doute bien que rien de vraimet facheux va leur arriver), ni à rien du tout d'ailleurs.
1/10 pour le thème principal du score de Zimmer, qui me fait toujours aussi furieusement penser au "Retour de Gérard Lambert" de Renaud
Je n'étais déjà pas super fan des deux premiers films, qui m'avaient laissé un gout d'attraction disney (normal diriez vous...). Mais le 3e bat tous les records avec le titre de champion du monde de n'importe nawak catégorie "scénario à rebondissement(s)".
Spoilers inside (p'tet).
Car ça oui, pour changer de camp, ça change de camp, tant et si bien qu'on ne sait plus tellement qui fait quoi, avec qui ou pour qui, dans quel intérêt, avec quel but... On lance des perches foireuses faute d'être exploitées (le coup de Calypso qui pourrait bien être Liz mais en fait non mais on sait pas pourquoi et tant pis pour le suspense), la relation amoureuse entre Will et Elisabeth est d'un ridicule fini faute de véritable traitement (en gros, ils sont fachés, pis après ils sont plus fachés. Au milieu, 2h30 de film où rien ne progresse).
Niveau action ouais, le début est pas mal, ça m'a fait penser à Erik Le Viking en moins bien le côté "bord du monde". Pis Erik Le Viking, au moins, c'est vraiment drôle. Que là... les vannes tombent toutes à l'eau (pour un film de pirates, c'est quand même facheux), les personnages ne sont que des farces sans aucune profondeur (à part 5 minutes pour Davy Jones).
Bref, on s'en fout quoi. Il peut se passer n'importe quoi, on regarde le spectacle passivement, sans jamais vraiment s'intéresser ni à l'histoire (inexistante : en gros ils vont sauver Jack on sait pas pourquoi, pis après ils se battent, on sait pas pourquoi non plus) ni aux personnages (pourquoi le ferait on, on se doute bien que rien de vraimet facheux va leur arriver), ni à rien du tout d'ailleurs.
1/10 pour le thème principal du score de Zimmer, qui me fait toujours aussi furieusement penser au "Retour de Gérard Lambert" de Renaud
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ZombiGirl
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Je me range du côté de Mr Lito - c'est toujours aussi grandiose au niveau des images et de la mise en scène mais Verbinski s'éloigne nettement du côté délirant du 2è opus pour se concentrer sur une histoire plus dramatique. Sauf que c'est un peu le bordel voire même compliqué à suivre par moments. Peut-être aurait-il fallu resserrer un peu la narration quitte à perdre une demi-heure (déjà qu'il fait 2h50...). Les moments d'humour ont donc tendance à tomber un peu à plat. Au moins, Depp est un peu moins insupportable que dans les 2 précédents films (sympa, le clin d'oeil avec son père). La relation entre lui et Elizabeth méritait plus qu'un regard appuyé, aussi.
Je ne me suis pas ennuyée (Irina non plus) mais j'ai quand même moins ri que pour le 2. Le destin de certains personnages m'a carrément surprise mais c'est au contraire un très grand point pour Verbinski.
Le passage (sublime !) dans l'au-delà m'a également fait penser à du Terry Gilliam et j'ai beaucoup aimé la fin dans le maelström - les FX sont à pleurer de beauté et même sin on sait qu'ils sont là, ça ne dévie pas notre attention du reste.
SPOILER
Est-ce bien le Kraken mort qu'on voit échoué sur une plage ?
Je ne me suis pas ennuyée (Irina non plus) mais j'ai quand même moins ri que pour le 2. Le destin de certains personnages m'a carrément surprise mais c'est au contraire un très grand point pour Verbinski.
Le passage (sublime !) dans l'au-delà m'a également fait penser à du Terry Gilliam et j'ai beaucoup aimé la fin dans le maelström - les FX sont à pleurer de beauté et même sin on sait qu'ils sont là, ça ne dévie pas notre attention du reste.
SPOILER
Est-ce bien le Kraken mort qu'on voit échoué sur une plage ?
SPOILERSSPOILERSSPOILERS
Mais ça fait aussi partie du film : il y a des choses qu'on attend, et qui n'y sont pas. Le Kraken n'était déjà pas très exploité dans le 2, et là, le pauvre, il est aussi expédié que Davenport ou Chow-Yun Fat.
Le chef des anglais nous explique bien qu'il a détuit "la grosse bête" de Davy Jones lorsqu'il arrive sur le Hollandais Volant. Ils auraient pu nous montrer tout ça, mais bon, encore une demi-heure de plus au compteur...Kaeron a écrit :Oui, on sait pas trop ce qu'il fout là d'ailleurs...ZombiGirl a écrit : SPOILER
Est-ce bien le Kraken mort qu'on voit échoué sur une plage ?
Mais ça fait aussi partie du film : il y a des choses qu'on attend, et qui n'y sont pas. Le Kraken n'était déjà pas très exploité dans le 2, et là, le pauvre, il est aussi expédié que Davenport ou Chow-Yun Fat.
You don't have to worry about the audience following every single story point, you don't have to worry about, “Hey, that guy just kicked a dog through a hedge. It's gonna make him unlikable.” You just have to make it interesting and involving. - Ted Elliott
SPOILERS
En toute franchise, j'ai regardé ma montre au bout de 2 heures (sur 2h40 de film), pourtant, ça m'a paru beaucoup moins long que les 2h15 de Spider-Man 3.
Le film peine à se mettre en place et c'est dommage car la premiere scène nous fait d'emblée nous poser la question : Euh... on est dans une production Disney, là ???
Une heureuse surprise parmi d'autres qui parsèment le métrage.
Le ton est donné : cet épisode sera plus sombre. Plus globalement, il sera moins manichéen : les gentils se trahissent mutuellement pour sauver leur peau, quand un couple de méchants arrive à voler la vedette au couple de gentils par l'intensité dramatique de leur romance. Comme pourraient s'exclamer les héros dans une scène de la première partie du film, c'est le monde à l'envers !
Les scénaristes n'ont jamais cacher travailler en dehors des standards narratifs du classique film hollywoodien. Cette absence de structure traditionnelle en 3 actes (ce qui n'annihile pas pour autant la structure dramatique) peut décontenancer pour peu qu'on ne soit pas réceptif à l'histoire. Mais soulignons l'originalité du parti-pris (ce qui ne signifie pas qu'il fonctionne avec tout le monde, mais c'est le cas de n'importe quel film), cette envie de confronter les spectateurs à une expérience sensitive et émotionnelle.
Tel un grand huit, on passe de l'émotion pure lorsque Liz Swann voit son fantôme errant de père, à l'emerveillement devant la beauté des décors (les scènes de nuit lors de la traversée entre les deux mondes), aux frissons face aux mises à morts inattendues (etouffement par des tentacules glissant dans une gorge), aux rires provoqués par quelques répliques bien senties, jusqu'à une tristesse mélée de jouissance intérieure lorsque Beckett (pour avoir réussi à me faire éprouver de la peine envers une tête de cul, total respect à l'excellentissime Tom Hollander) descend les escaliers sur le bateau alors que tout explose autour de lui et qui périra dans les flammes, désabusé. Les scènes d'action sont très réussies dans l'ensemble même si on nous laisse sur notre faim lors du combat international entre... deux bateaux !
Néanmoins la scène finale est dantesque et réserve des morceaux de bravoure extrêmement jouissifs. On chipotera que la scène de combat du début est un peu cafouilleuse avec ses caméras à l'épaule qui donnent le mal de mer (!) mais les SFX en mettent plein la vue, alors enjoy quand-même !
Les acteurs vont du correct au formidable (Bill Nighy, Johnny Depp évidemment, Geoffrey Rush, Stellan Skarsgård, Keira Knightley). Malgré mes craintes, Keith Richards jouant de la gratte ne m'a pas fait sortir du film ; il possède un charisme indéniable et... la gueule de l'emploi pour ainsi dire.
Le plus impressionnant est, comme il a été souligné plus haut, le travail pictural absolument colossal ! Verbinski a su s'entourer et lui-même met très bien en valeur les décors. Les costumes sont magnifiques et pour moi qui ne suit pas particulièrement attirer par la culture asiatique et son esthétique (j'avais peur par rapport au pitch du film qu'on y reste trois plombes ce qui aurait fait retomber mon interet par rapport aux deux premiers films), je dois dire avoir été bluffé par l'ambiance qui se dégage lors des scènes à Singapour. Les scénaristes osent tous les délires (Le désert de Jack, Calypso, le monde à l'envers...) et c'est sûrement la mise en chantier rapide du film associée à la roublardise des auteurs qui confiaient le scénario au dernier moment qui a permis au film certains excés.
L'intrigue, puisque c'est la principale polémique est centrée autour des trahisons et au thème du choix que l'on fait ou que l'on se doit de faire qui est présent du début à la fin. Ce qui occasionnera une perte de repères au milieu du film (les scènes coupées faciliteraient-elles la compréhension ?), mais même si les multiples trahisons ne sont définitivement pas résumables et peuvent occasionner un rejet car il est vrai que ça bouge très vite en très peu de temps, tout ceci demeure cohérent aussi bien narrativement (hé oui !) que vis-à-vis de l'écriture typique des auteurs.
A ce titre, la conclusion logique, sans céder à la facilité, donnée au destin de Will est exemplaire.
La seule idée qui m'ait vraiment génée, c'est pourquoi la garde royale a choisi les deux plus abrutis pour garder le coffre... j'attendais un moment plus épique que l'écho fait au premier film pour un enjeu aussi important.
Pas de prise de risque au niveau musical, on reprend pas mal du précédent volet si ce n'est cet élan Morriconesque à la guitare electrique, efficace dans l'ensemble.
Quant à la fin du film, dommage qu'elle soit aussi ouverte, avec autant de details, même si finalement, quand on a apprécié ces 2h40, c'est bien ce que l'on souhaite !
Pas emporté par le debut , un peu déçu par la fin et pourtant... ça fonctionne, on ressort des images plein la tête en remerciant Johnny Depp d'avoir déjà donné son accord pour d'éventuelles suites. A film paradoxal, critique paradoxale. Eternel insatisfait, mais impatient de découvrir la suite. Malgré tout, il en faut du talent pour susciter une telle émotion.
5/6
SPOILERS
En toute franchise, j'ai regardé ma montre au bout de 2 heures (sur 2h40 de film), pourtant, ça m'a paru beaucoup moins long que les 2h15 de Spider-Man 3.
Le film peine à se mettre en place et c'est dommage car la premiere scène nous fait d'emblée nous poser la question : Euh... on est dans une production Disney, là ???
Une heureuse surprise parmi d'autres qui parsèment le métrage.
Le ton est donné : cet épisode sera plus sombre. Plus globalement, il sera moins manichéen : les gentils se trahissent mutuellement pour sauver leur peau, quand un couple de méchants arrive à voler la vedette au couple de gentils par l'intensité dramatique de leur romance. Comme pourraient s'exclamer les héros dans une scène de la première partie du film, c'est le monde à l'envers !
Les scénaristes n'ont jamais cacher travailler en dehors des standards narratifs du classique film hollywoodien. Cette absence de structure traditionnelle en 3 actes (ce qui n'annihile pas pour autant la structure dramatique) peut décontenancer pour peu qu'on ne soit pas réceptif à l'histoire. Mais soulignons l'originalité du parti-pris (ce qui ne signifie pas qu'il fonctionne avec tout le monde, mais c'est le cas de n'importe quel film), cette envie de confronter les spectateurs à une expérience sensitive et émotionnelle.
Tel un grand huit, on passe de l'émotion pure lorsque Liz Swann voit son fantôme errant de père, à l'emerveillement devant la beauté des décors (les scènes de nuit lors de la traversée entre les deux mondes), aux frissons face aux mises à morts inattendues (etouffement par des tentacules glissant dans une gorge), aux rires provoqués par quelques répliques bien senties, jusqu'à une tristesse mélée de jouissance intérieure lorsque Beckett (pour avoir réussi à me faire éprouver de la peine envers une tête de cul, total respect à l'excellentissime Tom Hollander) descend les escaliers sur le bateau alors que tout explose autour de lui et qui périra dans les flammes, désabusé. Les scènes d'action sont très réussies dans l'ensemble même si on nous laisse sur notre faim lors du combat international entre... deux bateaux !
Néanmoins la scène finale est dantesque et réserve des morceaux de bravoure extrêmement jouissifs. On chipotera que la scène de combat du début est un peu cafouilleuse avec ses caméras à l'épaule qui donnent le mal de mer (!) mais les SFX en mettent plein la vue, alors enjoy quand-même !
Les acteurs vont du correct au formidable (Bill Nighy, Johnny Depp évidemment, Geoffrey Rush, Stellan Skarsgård, Keira Knightley). Malgré mes craintes, Keith Richards jouant de la gratte ne m'a pas fait sortir du film ; il possède un charisme indéniable et... la gueule de l'emploi pour ainsi dire.
Le plus impressionnant est, comme il a été souligné plus haut, le travail pictural absolument colossal ! Verbinski a su s'entourer et lui-même met très bien en valeur les décors. Les costumes sont magnifiques et pour moi qui ne suit pas particulièrement attirer par la culture asiatique et son esthétique (j'avais peur par rapport au pitch du film qu'on y reste trois plombes ce qui aurait fait retomber mon interet par rapport aux deux premiers films), je dois dire avoir été bluffé par l'ambiance qui se dégage lors des scènes à Singapour. Les scénaristes osent tous les délires (Le désert de Jack, Calypso, le monde à l'envers...) et c'est sûrement la mise en chantier rapide du film associée à la roublardise des auteurs qui confiaient le scénario au dernier moment qui a permis au film certains excés.
L'intrigue, puisque c'est la principale polémique est centrée autour des trahisons et au thème du choix que l'on fait ou que l'on se doit de faire qui est présent du début à la fin. Ce qui occasionnera une perte de repères au milieu du film (les scènes coupées faciliteraient-elles la compréhension ?), mais même si les multiples trahisons ne sont définitivement pas résumables et peuvent occasionner un rejet car il est vrai que ça bouge très vite en très peu de temps, tout ceci demeure cohérent aussi bien narrativement (hé oui !) que vis-à-vis de l'écriture typique des auteurs.
A ce titre, la conclusion logique, sans céder à la facilité, donnée au destin de Will est exemplaire.
La seule idée qui m'ait vraiment génée, c'est pourquoi la garde royale a choisi les deux plus abrutis pour garder le coffre... j'attendais un moment plus épique que l'écho fait au premier film pour un enjeu aussi important.
Pas de prise de risque au niveau musical, on reprend pas mal du précédent volet si ce n'est cet élan Morriconesque à la guitare electrique, efficace dans l'ensemble.
Quant à la fin du film, dommage qu'elle soit aussi ouverte, avec autant de details, même si finalement, quand on a apprécié ces 2h40, c'est bien ce que l'on souhaite !
Pas emporté par le debut , un peu déçu par la fin et pourtant... ça fonctionne, on ressort des images plein la tête en remerciant Johnny Depp d'avoir déjà donné son accord pour d'éventuelles suites. A film paradoxal, critique paradoxale. Eternel insatisfait, mais impatient de découvrir la suite. Malgré tout, il en faut du talent pour susciter une telle émotion.
5/6
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Kaeron
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C'est bien ce que je reproche au film : on nous explique... Et comme on le dit au BIFFF, "moins de blabla, plus de boumboum".Manolito a écrit :Le chef des anglais nous explique bien qu'il a détuit "la grosse bête" de Davy Jones lorsqu'il arrive sur le Hollandais Volant.
A force d'explications à la mord moi le bout, POTC3 est un film bavard et looooooong à n'en plus finir, alors que le sujet en lui même appelait des images incroyables (comme certains passages trop courts : notamment le black pearl qui vogue sur une mer de sable).