Titre original : "Gentleman Jo... uccidi"
Jo, un joueur qui va de ville en ville, arrive dans un cité frontalière, située entre le Mexique et les USA. Or, la cavalerie américaine vient de quitter la ville, la laissant aux mains d'un bandit qui se fait appeler le "colonel" et se prétend un envoyé par le gouvernement mexicain.
Voici un western mettant en scène Anthony Steffen dans le rôle d'un homme dont la passion du jeu a provoqué le renvoi de l'armée et le reniement de sa famille. Il va ici tenter de se racheter en tentant de lutter seul contre une bande de trente bandits menés par un exhubérant Eduardo Fajarod, très savoureux en méchant mexicain dans la tradition du Eli Wallach des "Sept mercenaires". L'action est très présente, avec une quantité impressionnante de fusillades et de bagarres, le tout étant ponctué par quelques inévitables scènes de torture. Dommage que le script soit trop routinier pour captiver réellement l'attention (à part pour son excellent retournement final).
Vu sur TPS Cinextreme, en scope d'origine (cadrage un peu serré tout de même) avec une copie un peu passée, mais néanmoins très honnête. Malheureusement, uniquement en VF et avec une signalétique "-12" incrusté.
Gentleman Killer (1969) de Giorgio Stegani
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globalement d'accord avec Manolito pour ce western présenté dans une copie magnifique
dommage qu'il se limite à cette ville frontalière, et qu'il n'y ait pas l'utilisation de grands espaces.
mention spéciale à Eduardo Fajardo en chef de bande, et à ses accolytes parmi lesquels Luis Barboo (quelques Franco)
dommage qu'il se limite à cette ville frontalière, et qu'il n'y ait pas l'utilisation de grands espaces.
mention spéciale à Eduardo Fajardo en chef de bande, et à ses accolytes parmi lesquels Luis Barboo (quelques Franco)
Re: "Gentleman Killer" (1969) de Giorgio Stegani
Un bon spaghetti dans lequel j’ai retrouvé la petite patte de Stegani. Comme dans Milano : il clan dei Calabresi et Disposta a tutto il y a là ce goût pour les ambiances lourdes et sombres, ce sadisme savamment distillé, avec un personnage central de type auto-destructeur effectuant son petit chemin de croix d’un bout à l’autre du récit. Si on ajoute à cela une certaine recherche au niveau de l’intrigue, avec cette idée originale de ville apatride, un tempo soutenu et un méchant charismatique, on passera sans mal l’éponge sur le manque de souffle de la réalisation dans les scènes d’action. D’autant que l’intérêt du film est ailleurs, davantage dans l’atmosphère.