Howl's Moving Castle - Hayao Miyazaki (2004)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Je me range un peu du côté des relativement déçus. Déjà, dans Chihiro, l'expérimentation visuelle m'avait paru l'emporter un peu trop sur le reste du métrage (récit, persos) et il me semble que "Le château ambulant" persévère dans ce sens. Narration tarabiscotée, personnages principaux inintéressants (Hauru surtout), univers peinant à se renouveller et manque d'émotion m'ont ainsi paru allourdir gravement ce film. Heureusement, il reste de très belles trouvailles visuelles (le château lui-même), des personnages secondaires attachants (le feu, la méchante sorcière), bref une magie Miyazaki toujours intacte, mais mise au service d'un projet qui m'a paru un peu creux.
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Je crois que c'est le premier Miyazaki où je n'ai jamais eu la gorge nouée durant la projection, ce qui est tout de même dommage (c'est peut-être moi qui devient insensible remarquez...). En tout cas les personnages sont effectivement moins attachants qu'à l'habitude et l'histoire ne m'a pas passionné outre mesure (alors que j'avais adoré Chihiro, avec lequel le film a pas mal de points communs). Par contre c'est artistiquement superbe (quelle surprise!) avec un style rappelant un peu (et fort à propos) les livres d'illustrations anglais pour enfants.
Bref une légère déception pour l'instant, mais peut-être l'apprécierai-je mieux après une nouvelle vision.

Bref une légère déception pour l'instant, mais peut-être l'apprécierai-je mieux après une nouvelle vision.
Un peu aussi, ouiWhite Snake a écrit :Allez avouez les blasés que vous êtes juste déçus que l'héroïne est 90ans !!! Ca vous retire vos fantasmes et puis voila tout !!!


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un peu decu.
La première heure est superbe, ca va très vite, l'univers est instauré est la magie (dans tous les sens du terme) est bien là.
Et bien sur, viens la deuxième heure qui s'enlise à force de ne pas faire avancer l'histoire, de se repeter, de ne pas expliquer certains points, de mettre certains clichés de miyazaki, servis comme une recette parfaitement apprise (l'animal super kawai m'est devenu complètement insupportable).
J'ai l'impression que Miyazaki essai de toujours dire la même chose mais insatisfait de lui, il recommence avec le film suivant d'une manière différente.
Mais bon, faut pas deconner non plus, ca reste un très bon film, bien au dessus de la moyenne, dessin animé ou pas. C'est loin d'être mon preferé, mais c'est pas grave, j'en veux encore
Je serai curieux de savoir jusqu'à quel point a été repris le livre? Quelqu'un?
La première heure est superbe, ca va très vite, l'univers est instauré est la magie (dans tous les sens du terme) est bien là.
Et bien sur, viens la deuxième heure qui s'enlise à force de ne pas faire avancer l'histoire, de se repeter, de ne pas expliquer certains points, de mettre certains clichés de miyazaki, servis comme une recette parfaitement apprise (l'animal super kawai m'est devenu complètement insupportable).
J'ai l'impression que Miyazaki essai de toujours dire la même chose mais insatisfait de lui, il recommence avec le film suivant d'une manière différente.
Mais bon, faut pas deconner non plus, ca reste un très bon film, bien au dessus de la moyenne, dessin animé ou pas. C'est loin d'être mon preferé, mais c'est pas grave, j'en veux encore

Je serai curieux de savoir jusqu'à quel point a été repris le livre? Quelqu'un?
"Quand on n'a qu'un marteau dans la main, tous les problèmes deviennent des clous." - Park Chan-Wook, 21/01/99 à 10h32.
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J'ai trouvé le film fabuleux ! Ayant vu tous les films des studios Ghibli, j'ose affirmer qu'il s'agit du plus inventif et surtout du plus magique. La trame principale est le seul élèment que l'on pourrait remttre en question si elle n'vait pas le mérite de nous présenter un monde d'une richesse visuelle époustouflante. Les personnages secondaires sont assez nombreux pour un Ghibli, mais les deux héros sont tout de même la base du film. Le personnage de Sophie témoigne d'un renouveau des canons esthètiques traditionnels en nous présentant pour héroïne une vieille dame (idée tout juste soulevé dans Rounjin Z de Katsuhiro Ottomo) tout en soulignant la thématique de Miyazaki sur le respect des anciens. Le perso de Haru revele aussi une intention de s'attacher d'avantage au masculin (souvent simple faire valoir chez Miyazaki).
Un film encore plus fous que les précédents, developpant des thèmes recurrentes et de nouveaux motifs, le dernier bijou de Miyazaki est une pepite qui prouve qu'être un vieux japonais c'est avant tout être espiègle comme un gamin (ce que Suzuki Seijun nous avait déjà démontré via son pistol opera).
Un film encore plus fous que les précédents, developpant des thèmes recurrentes et de nouveaux motifs, le dernier bijou de Miyazaki est une pepite qui prouve qu'être un vieux japonais c'est avant tout être espiègle comme un gamin (ce que Suzuki Seijun nous avait déjà démontré via son pistol opera).

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Plussin avec Battosai et White Snake (notamment avec ta dernière phrase qui est tellement vraie !!!)
Attention, éventuels spoilers.
Alors, avant toute chose, et que ce soit bien clair pour tout le monde: nous avons ici affaire à un véritable chef-d’œuvre iconoclaste (j'insiste sur le terme iconoclaste)
Vu samedi après-midi en VO à l'UGC des Halles, dans une salle bondée et véritablement acquise au et conquise par le film.
Ainsi un spectateur visiblement enthousiaste aura lâché à propos du personnage de Hihn, le chien espion de Suliman, cette phrase révélatrice à plus d'un titre:
"Ce chien est vraiment très bon !!!" Comme s'il s'agissait d'un véritable acteur fait de chair et d'os.
Ce film est une pure merveille, j'en suis encore tout retourné !!!
Miyazaki s'est véritablement lâché pour son premier film ouvertement pornographique (il était temps !!!), assumant en effet pour la première fois une véritable histoire d'amour.
Une animation à tomber (aussi bien les scènes de foules, les personnages, mais aussi et surtout cet incroyable Château fait de bric et de broc), des personnages attachants magnifiquement croqués, une inventivité rare (une idée par plan), de l'émotion à revendre, un humour décapant (à l'image du roman dont il est justement tiré) contrastant avec la dureté de la réalité du monde tel que dépeint dans le film. Un récit en apparence bordélique susceptible de semer la confusion, mais parfaitement maîtrisé, s'achevant sur le très controversé "happy end", sonnant comme un magnifique pied de nez comme on en voit rarement au cinéma et qui en désarçonnera plus d'un.
Sans oublier les innombrables clins d’œil à ses précédentes œuvres et ce, tout en faisant montre d'une fraîcheur et d'une originalité propre, confirmant ainsi le caractère de "film-somme" que représente ainsi Le Château Ambulant.
La musique, qui depuis me trotte sans cesse dans ma cabosse, n'est certes pas des plus originales (pour du Hisaishi j'entends), mais sert une fois de plus, voire plus que jamais, à merveille le récit et l'image.
Et comme prévu avec un film aussi surprenant d'un réalisateur plus qu'attendu au tournant, de nombreuses questions se font jour. Voire, chose inédite avec un film de Miyazaki, provoque une véritable polémique, suscitant chez certains une certaine déception, pour ne pas dire une déception certaine.
Je vous avouerais que, moi-même, après avoir déjà vu les huit précédentes réalisations du sieur Miyazaki, je ne m'attendais absolument à ce qu'il réussisse le tour de force de me surprendre comme jamais il ne l'avait fait auparavant. Le tout en m'offrant une énième gifle de deux heures pleines, me laissant tout bonnement sur le cul.
Je n'avais qu'une envie au sortir de la salle, le revoir afin de mieux le saisir, lever certaines interrogations et confirmer d'autres impressions.
Aussi et là je m'adresse clairement à ceux qui ont déjà vu le film et qui souhaiteraient lever certaines interrogations, sur les points épineux du film (certains revenant fréquemment comme "pourquoi Sophie sort Calcifer du château pour y revenir aussitôt, pourquoi ce faux "happy end"), je ne saurais que trop vous recommander la lecture de l'excellent dossier proposé par l'équipe de Buta-connection:
http://www.buta-connection.net/films/ch ... uction.htm
A lire aussi une interview forte intéressante et éclairante du réalisateur sur sa dernière oeuvre:

Interview que j'estime plus que salutaire pour faire taire les éventuelles mauvaises langues.
Bref, Miyazaki mérite définitivement son statut de génie du cinéma en générale et de l'animation en particulier en signant ici ce qui est probablement son oeuvre la plus aboutie de toute sa carrière.
Ce qui veut tout dire tant la demi-mesure et le médiocrité n'auront jamais fait partie de son vocabulaire.
Il va sans dire que j'attends avec grande impatience de le revoir encore et encore.
Attention, éventuels spoilers.
Alors, avant toute chose, et que ce soit bien clair pour tout le monde: nous avons ici affaire à un véritable chef-d’œuvre iconoclaste (j'insiste sur le terme iconoclaste)
Vu samedi après-midi en VO à l'UGC des Halles, dans une salle bondée et véritablement acquise au et conquise par le film.
Ainsi un spectateur visiblement enthousiaste aura lâché à propos du personnage de Hihn, le chien espion de Suliman, cette phrase révélatrice à plus d'un titre:
"Ce chien est vraiment très bon !!!" Comme s'il s'agissait d'un véritable acteur fait de chair et d'os.

Ce film est une pure merveille, j'en suis encore tout retourné !!!
Miyazaki s'est véritablement lâché pour son premier film ouvertement pornographique (il était temps !!!), assumant en effet pour la première fois une véritable histoire d'amour.
Une animation à tomber (aussi bien les scènes de foules, les personnages, mais aussi et surtout cet incroyable Château fait de bric et de broc), des personnages attachants magnifiquement croqués, une inventivité rare (une idée par plan), de l'émotion à revendre, un humour décapant (à l'image du roman dont il est justement tiré) contrastant avec la dureté de la réalité du monde tel que dépeint dans le film. Un récit en apparence bordélique susceptible de semer la confusion, mais parfaitement maîtrisé, s'achevant sur le très controversé "happy end", sonnant comme un magnifique pied de nez comme on en voit rarement au cinéma et qui en désarçonnera plus d'un.
Sans oublier les innombrables clins d’œil à ses précédentes œuvres et ce, tout en faisant montre d'une fraîcheur et d'une originalité propre, confirmant ainsi le caractère de "film-somme" que représente ainsi Le Château Ambulant.
La musique, qui depuis me trotte sans cesse dans ma cabosse, n'est certes pas des plus originales (pour du Hisaishi j'entends), mais sert une fois de plus, voire plus que jamais, à merveille le récit et l'image.
Et comme prévu avec un film aussi surprenant d'un réalisateur plus qu'attendu au tournant, de nombreuses questions se font jour. Voire, chose inédite avec un film de Miyazaki, provoque une véritable polémique, suscitant chez certains une certaine déception, pour ne pas dire une déception certaine.
Je vous avouerais que, moi-même, après avoir déjà vu les huit précédentes réalisations du sieur Miyazaki, je ne m'attendais absolument à ce qu'il réussisse le tour de force de me surprendre comme jamais il ne l'avait fait auparavant. Le tout en m'offrant une énième gifle de deux heures pleines, me laissant tout bonnement sur le cul.
Je n'avais qu'une envie au sortir de la salle, le revoir afin de mieux le saisir, lever certaines interrogations et confirmer d'autres impressions.
Aussi et là je m'adresse clairement à ceux qui ont déjà vu le film et qui souhaiteraient lever certaines interrogations, sur les points épineux du film (certains revenant fréquemment comme "pourquoi Sophie sort Calcifer du château pour y revenir aussitôt, pourquoi ce faux "happy end"), je ne saurais que trop vous recommander la lecture de l'excellent dossier proposé par l'équipe de Buta-connection:
http://www.buta-connection.net/films/ch ... uction.htm
A lire aussi une interview forte intéressante et éclairante du réalisateur sur sa dernière oeuvre:

Interview que j'estime plus que salutaire pour faire taire les éventuelles mauvaises langues.

Bref, Miyazaki mérite définitivement son statut de génie du cinéma en générale et de l'animation en particulier en signant ici ce qui est probablement son oeuvre la plus aboutie de toute sa carrière.
Ce qui veut tout dire tant la demi-mesure et le médiocrité n'auront jamais fait partie de son vocabulaire.
Il va sans dire que j'attends avec grande impatience de le revoir encore et encore.
Je finis là où tu commences, et là où tu finis, je commence
Tiens on était ptet à la même séance (celle de 16h45 pour moi). Comme je suis fatigué je vais dire que j'ai le même avis que Neverwhere, c'est du bon voire très bon mais je peux pas m'empêcher d'être un rien déçu, j'ai eu du mal à accrocher à l'univers et aux personnages.Soundjata a écrit :Vu samedi après-midi en VO à l'UGC des Halles
Un poil déçu moi aussi.
J'ai trouvé que Miazaki jouait un peu trop sur ses acquis. Par moments j'avais l'impression de voir un Chihiro bis. Les 3 protagonistes en particulier, m'ont paru particulièrement similaires à ceux de son précédent film.
Autre bémol, le rythme du film qui a parfois tendance à retomber, et la narration se relâche de temps en temps.
Et la fin, en plus d'être cucul, arrive comme un cheveu sur la soupe, comme si le réal avait manqué de pelloche pour terminer ...
A part ça, évidemment le film est une splendeur visuelle, évidemment il est traversé par de purs moments de grâce, évidemment le personnage principal féminin est attachant. Miazaki n'a pas perdu sa patte.
Donc bon film, mais le problème quand on est un génie c'est que le spectateur est plus exigeant et laisse moins passer les scories ...
4/6 quand même
J'ai trouvé que Miazaki jouait un peu trop sur ses acquis. Par moments j'avais l'impression de voir un Chihiro bis. Les 3 protagonistes en particulier, m'ont paru particulièrement similaires à ceux de son précédent film.
Autre bémol, le rythme du film qui a parfois tendance à retomber, et la narration se relâche de temps en temps.
Et la fin, en plus d'être cucul, arrive comme un cheveu sur la soupe, comme si le réal avait manqué de pelloche pour terminer ...
A part ça, évidemment le film est une splendeur visuelle, évidemment il est traversé par de purs moments de grâce, évidemment le personnage principal féminin est attachant. Miazaki n'a pas perdu sa patte.
Donc bon film, mais le problème quand on est un génie c'est que le spectateur est plus exigeant et laisse moins passer les scories ...
4/6 quand même
Oui, en fin, esthétiquement, c'est répétitif et fadasse. Quelques belles animations comem le château, mais après il se répète. Tous ses personnages se ressemblent de film en film. Aucune évolution!Buralo66 a écrit :Un poil déçu moi aussi.
A part ça, évidemment le film est une splendeur visuelle, évidemment il est traversé par de purs moments de grâce, évidemment le personnage principal féminin est attachant. Miazaki n'a pas perdu sa patte.
4/6 quand même
C'est vrai que j'ai ressenti ça entre Chihiro et celui-là.Zecreep a écrit :Tous ses personnages se ressemblent de film en film. Aucune évolution!
Modifié en dernier par Buralo66 le jeu. janv. 20, 2005 10:56 am, modifié 1 fois.
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J'ai trouvé le film étrange dans la mesure ou Miyazaki pousse encore plus loin le "Spirited away" que dans "Chihiro" tout en s'adaptant à quelque chose qui m'est apparue plus occidental, qui doit sans doute être du au fait que l'on ai à faire à une adaptation littéraire. J'ai parfois eu l'impression d'être chez Harry Potter ou les Orphelins Baudelaire. Il y a une sorte de frénésie narrative par rapport à son précédent film, alors que l'univers est aussi (voir plus) lourd à digérer... Je ne me suis pas complètement sentis devant une oeuvre de Miyazaki, et ça décontenance quelque peu. Sans empécher de trouver le film objectivement irréprochable, fascinant sur bien des points, vraiment formidable...mais la musicalité habituelle du cinéaste m'a quelque peu manquée. En tout cas ce n'est pas de la redite et du simple film somme, ce que je craignais, et c'est déjà ça de gagné!
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vu et sacrement déçu pour ma part :
-perso pas charismatique (le magicien n'a aucune épaisseur et son probleme capillaire me fais plus penser à une pub pour l'oreal qu'autre chose)
-histoire pas prenante pour un sou et il manque des pans de scénar limite paske ça fait bien
- la magie avec moi elle a pas fonctionnée
- même pas de bad guys
heureusement qu'il y a le chien....je retourne voir laputa qui est un chef d'oeuvre absolu....
-perso pas charismatique (le magicien n'a aucune épaisseur et son probleme capillaire me fais plus penser à une pub pour l'oreal qu'autre chose)
-histoire pas prenante pour un sou et il manque des pans de scénar limite paske ça fait bien
- la magie avec moi elle a pas fonctionnée
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THEY LIVE !
...The fear of blood tends to create fear for the flesh...
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EuH... Miyazaki n'a jamais vraiment aimé créer des "méchants"... A part, dans Laputa, les films de Miyazaki ne comportent pas d'individus néfastes tels que nous le concevons en Occident.Shell Beach a écrit : - même pas de bad guys
Donc, je suis assez interloqué devant cet argument.
D'ailleurs la crise de Hauru vis à vis de ses cheveux participe de cette recherche sur les apparences... Un gamin qui se déguise en veillard, une veille dame qui est en fait une jeune fille, une sorcière qui veut paraître plus jeune que son âge, un jeune sorcier qui ne supporte pas sa vraie nature, ce même sorcier qui prend l'apparence du roi, un épouvantail qui dissimule un prince etc...
Cette identité multiple est symptomatique de la société nippone où l'on partage sa vie selon deux rytmes différents : professionel avec une image positive et moderne, et privée avec un fort respect des traditions...
Miyazaki explore ce problème à travers Howl's Moving Castle mais aussi bien avant avec Totoro, Chihiro, etc...
Le scénario me semble parfaitement construit. Les ellipses ont toujours été présente dans les oeuvres de Miyazaki, simplement ce dernier étant plus rythmé avec d'avantage d'évenements, les changements de tons surprennent plus que d'habitude... C'est aussi ça le cinéma, passé du rire au larme, de l'émotion à la terreur...
