Sideways - Alexander Payne (2004)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Sideways - Alexander Payne (2004)
Je pense revenir plus tard sur ce thread pour en parler en détail, mais ce film est excellent. J'avais pas ri de bon coeur depuis aussi longtemps. L'écriture est fine, les dialogues exquis, et Alexander Payne en tant que metteur en scène soigne ses personnages individuellement. Une vraie (non-?) surprise que ce Sideways, un film vrai, émouvant malgré tout, mais donc et surtout extrèmement drôle. Quant au casting, c'est tout bonnement du grand cru : Giamatti et Church campent à la perfection ces personnages qu'on a tous l'impression d'être quelque part. Ca fait également plaisir de revoir Virginia Madsen. Je sais pas pourquoi, mais je pense que le film a toutes ses chances en France. J'espère en tout cas qu'il ne passera pas inaperçu. Courrez-y dès mercredi prochain.
Vu aujourd'hui et je ne serai pas aussi catégorique que mes prédecesseurs même si j'ai beaucoup aimé; en fait je ne saurai dire ce qui m'a gêné parce que sinon on a
un mise en scène élégante et qui sait se faire oublier à 2/3 moments près
des acteurs au top ( paul giamatti et le type qui joue son pote en tête )
une photo très réussi
3 ou 4 gros rires mais bon pas plus que ça ( mais des passages vraiment poilants )
Je pense que c'est le déroulement de l'histoire qui m'a gêné, ça se passe sur une semaine et les choses vont ou trop vite ou on ne s'attarde pas assez, on ne reste pas avec les personnages pendant les moments cruciaux.
Par contre j'ai eu très soif en sortant de la salle
une bonne réussite en résumé
un mise en scène élégante et qui sait se faire oublier à 2/3 moments près
des acteurs au top ( paul giamatti et le type qui joue son pote en tête )
une photo très réussi
3 ou 4 gros rires mais bon pas plus que ça ( mais des passages vraiment poilants )
Je pense que c'est le déroulement de l'histoire qui m'a gêné, ça se passe sur une semaine et les choses vont ou trop vite ou on ne s'attarde pas assez, on ne reste pas avec les personnages pendant les moments cruciaux.
Par contre j'ai eu très soif en sortant de la salle

une bonne réussite en résumé
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- Messages : 4703
- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:57 am
- Localisation : Paris
Vraiment bien, pas autant enthousiaste que la plupart de ceux qui l'on déjà vu.
On passe un bon moment, certain passage sont tordant et j'ai trouvé émouvant le passage du Fast Food à la fin.
La musique blaire par contre
Sinon très bon film de mec en scope.
On passe un bon moment, certain passage sont tordant et j'ai trouvé émouvant le passage du Fast Food à la fin.
La musique blaire par contre

Sinon très bon film de mec en scope.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
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- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 10:06 am
Très très bon film pour ma part. Je n'avais pas passé un si bon moment depuis.... American splendor
Pas grand chose à redire que ci-dessus. La musique aussi m'a un peu pris la tête.
Donc, c'est drole, c'est emouvant, c'est original (pour ce que j'en sais
) . vala.

Pas grand chose à redire que ci-dessus. La musique aussi m'a un peu pris la tête.
Donc, c'est drole, c'est emouvant, c'est original (pour ce que j'en sais

"Quand on n'a qu'un marteau dans la main, tous les problèmes deviennent des clous." - Park Chan-Wook, 21/01/99 à 10h32.
Parenthèse d'insouciance, le voyage entrepris par deux amis, qui ne semblent, à première vue, rien avoir en commun, est également une occasion de se remettre en question.
Après le réussi Mr Schmidt, Alexander Payne confirme sa capacité à filmer la dépression douce de la crise existentielle : celle ou l'on se met a comparer la vie telle qu'on l'avait rêvée et telle qu'elle est réellement. Le décalage fait souvent mal : a chacun de le surmonter à sa manière. C'est la toute l'histoire de sideways, joli film indépendant aux enjeux à taille humaine. Centré exclusivement sur les relations entre les personnages, Sideways fait preuve d'une grande subtilité, parlant d'amitié et d'amour avec sincérité. C'est rare.
Epaulé par un scénario solide, le réalisateur à confiance en son film et adopte un rythme lancinant, représentant la fuite du temps avec délicatesse.
Les acteur sont tous émouvants, Paul Giamatti en tête (lui qui jouait l'année dernière dans American Splendor, autre prototype, un peu moins réussi cette fois, du film indie).
Par contre je ne comprends pas les critiques a l'encontre de la musique. Il faut aimer ce style jazzy-lounge, mais elle convient parfaitement a l'atmosphère du film et accompagne agréablement les images.
xxx
Après le réussi Mr Schmidt, Alexander Payne confirme sa capacité à filmer la dépression douce de la crise existentielle : celle ou l'on se met a comparer la vie telle qu'on l'avait rêvée et telle qu'elle est réellement. Le décalage fait souvent mal : a chacun de le surmonter à sa manière. C'est la toute l'histoire de sideways, joli film indépendant aux enjeux à taille humaine. Centré exclusivement sur les relations entre les personnages, Sideways fait preuve d'une grande subtilité, parlant d'amitié et d'amour avec sincérité. C'est rare.
Epaulé par un scénario solide, le réalisateur à confiance en son film et adopte un rythme lancinant, représentant la fuite du temps avec délicatesse.
Les acteur sont tous émouvants, Paul Giamatti en tête (lui qui jouait l'année dernière dans American Splendor, autre prototype, un peu moins réussi cette fois, du film indie).
Par contre je ne comprends pas les critiques a l'encontre de la musique. Il faut aimer ce style jazzy-lounge, mais elle convient parfaitement a l'atmosphère du film et accompagne agréablement les images.
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Je ne sais pas, un raz le bol d'entendre du pouet pouet Jazz pour accompagner sans trop faire style "attention de la musique ça peut faire clip ou film qui se la raconte"Battosai a écrit :Par contre je ne comprends pas les critiques a l'encontre de la musique. Il faut aimer ce style jazzy-lounge, mais elle convient parfaitement a l'atmosphère du film et accompagne agréablement les images.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
Difficile de ne pas aimer ce genre de film, on y trouve forcément un peu de soi-même.
Une espèce de road-movie hédoniste, drôle et mélancolique, qui fait la part belle aux acteurs.
Et oui Paul Giamatti est impérial, mais ça c'est une info en mousse parce que c'est pas nouveau.
Et oui c'est un vrai bonheur de retrouver Virginia Madsen, vu que c'est proprement scandaleux qu'elle n'ait pas été plus employée par des réalisateurs côtés, qui ont manifestement de la merde dans les yeux pour ne pas reconnaitre son talent.
D'accord avec le scout pour la musique par contre, pas terrible terrible, mais c'est un détail.
5/6
Une espèce de road-movie hédoniste, drôle et mélancolique, qui fait la part belle aux acteurs.
Et oui Paul Giamatti est impérial, mais ça c'est une info en mousse parce que c'est pas nouveau.
Et oui c'est un vrai bonheur de retrouver Virginia Madsen, vu que c'est proprement scandaleux qu'elle n'ait pas été plus employée par des réalisateurs côtés, qui ont manifestement de la merde dans les yeux pour ne pas reconnaitre son talent.
D'accord avec le scout pour la musique par contre, pas terrible terrible, mais c'est un détail.
5/6
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J'ai bien aimé aussi mais comme pour al, il y a un je ne sais quoi qui m'a gêné dans le film.
Je ne nie pas les qualités d'écriture ni celle des dialogues qui ont leur pesant. les deux monologues de Virginia Madsen sont de véritables bijoux (celui sous le porche et le message sur le répondeur). la direction d'acteurs est impeccable, comme à l'habitude chez Payne.
Les allégories semblent bien trouvées (les parallèles vigne/vie s'égrènent au fur et à mesure). Et Sandra Oh , tout comme la grande Virginia, prouvent comme disait buralo qu'elles sont scandaleusment sous-employées.
j'ai surtout dl'impression d'une redite par rapport à About Schmidt, avec ces road-movies qui font apprendre aux personnages qui ils sont avec leur dose d'humanité.
Même si Giamatti est un acteur hors-pair, même si de voir un anti-héros est rare dans un film US - on sera tous d'accord je crois, C'est surtout que le prototype du loser intégral est forcément petit chauve, la quarantaine, bedonnant, à moitié alcoolo et se trouvant sous l'emprise d'une LEM incroyable. Il renvoie aux anti-héros des 70's genre Woody Allen dans Annie Hall ou encore Pierre Richard.
par contre j'aime beaucoup la musique de Rolfe Kent qui harmonise l'univers finalement presque musical de Payne.
De plus, je n'ai pas arrêté de penser à Mondovino en regardant ce film, et que cette propension à gouter des vins californiens produits au kilomètre (voir la scène dans l'entreprot de fut en chene neuf pour donner "un gout plus vanillé au vin") me dit que finalement, c'est peut etre surfait?
SWS : XX
Je ne nie pas les qualités d'écriture ni celle des dialogues qui ont leur pesant. les deux monologues de Virginia Madsen sont de véritables bijoux (celui sous le porche et le message sur le répondeur). la direction d'acteurs est impeccable, comme à l'habitude chez Payne.
Les allégories semblent bien trouvées (les parallèles vigne/vie s'égrènent au fur et à mesure). Et Sandra Oh , tout comme la grande Virginia, prouvent comme disait buralo qu'elles sont scandaleusment sous-employées.
j'ai surtout dl'impression d'une redite par rapport à About Schmidt, avec ces road-movies qui font apprendre aux personnages qui ils sont avec leur dose d'humanité.
Même si Giamatti est un acteur hors-pair, même si de voir un anti-héros est rare dans un film US - on sera tous d'accord je crois, C'est surtout que le prototype du loser intégral est forcément petit chauve, la quarantaine, bedonnant, à moitié alcoolo et se trouvant sous l'emprise d'une LEM incroyable. Il renvoie aux anti-héros des 70's genre Woody Allen dans Annie Hall ou encore Pierre Richard.
par contre j'aime beaucoup la musique de Rolfe Kent qui harmonise l'univers finalement presque musical de Payne.
De plus, je n'ai pas arrêté de penser à Mondovino en regardant ce film, et que cette propension à gouter des vins californiens produits au kilomètre (voir la scène dans l'entreprot de fut en chene neuf pour donner "un gout plus vanillé au vin") me dit que finalement, c'est peut etre surfait?
SWS : XX
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Oui, effectivement, certaines scènes ne sont pas sans rappeler mondovino et son coté promenons nous dans les vignes. Mais bon, je ne vois pas trop ce que tu veut dire en disant que ca rend le film surfait ?
Sinon cool, on est deux a bien aimer la musique
: même si je ne suis pas fan, sont coté en retrait et loungy s'intègre parfaitement au récit.
Sinon cool, on est deux a bien aimer la musique

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- Messages : 760
- Enregistré le : lun. nov. 15, 2004 5:41 pm
Beaucoup aimé cette petite merveille drôlement bien interprétée (les faux airs de Schwarzy de Thomas Haden Church sont poilants). La grande audace de ce film, c'est qu'il s'affranchit librement de toute étiquette superflue : ce n'est ni une réflexion profonde pour intellectuels coincés du bulbe, ni un film superficiel avec morale à deux balles et opposition facile entre deux comportements antagonistes... On n'est jamais dans une comédie grasse à la Francis Veber où il y a un type forcément plus con que l'autre. Alexander Payne ne cherche pas à donner raison à Miles ou Jack. Il les fait vivre tout simplement. "Sideways" est avant tout un film à hauteur d'homme, avec des émotions authentiques, une remarquable sincérité. Un regard doux et mélancolique, où la gravité d'une crise existentielle rencontre la futilité burlesque d'une virée qui part en vrille. Et puis, quel plaisir de retrouver Virginia Madsen dans un si beau rôle !
Allez-y !
Allez-y !
Le film a tout raflé aux Independant Spirit Awards (les 6 catégories où il était nominé).
Best Feature
Best Male Lead - Paul Giamatti
Best Supporting Female - Virginia Madsen
Best Supporting Male - Thomas Haden Church
Best Director - Alexander Payne
Best Screenplay - Alexander Payne, Jim Taylor
(Mar Adentro remporte le prix du "Best Foreign Film" devant Feux rouges de Cédric Kahn, La Mala educación d'Almodóvar, Oasis de Chang-dong Lee, et Yesterday de Darrell Roodt.
Maria pleine de grâces : "Best Female Lead" et "Best First Screenplay"
Garden State : "Best First Feature")
Best Feature
Best Male Lead - Paul Giamatti
Best Supporting Female - Virginia Madsen
Best Supporting Male - Thomas Haden Church
Best Director - Alexander Payne
Best Screenplay - Alexander Payne, Jim Taylor
(Mar Adentro remporte le prix du "Best Foreign Film" devant Feux rouges de Cédric Kahn, La Mala educación d'Almodóvar, Oasis de Chang-dong Lee, et Yesterday de Darrell Roodt.
Maria pleine de grâces : "Best Female Lead" et "Best First Screenplay"
Garden State : "Best First Feature")
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