La review d'Eric, un peu tardive
C'est à un trés savoureux cocktail aux saveurs épicées de savants fous décongelant des soldats nazis

, un super-héros ibérique en slip rouge qui transforme les armes en bananes en servant du champagne à ses conquêtes, un ninja camerounais marié à la plus cruche des godiches zozotante qui cherche de la drogue dans des baguettes de pain le tout arrosé d'un grand jet d'indiens post-apocalyptiques égarés dans une campagne romaine envahie de dictateurs boiteux auquel nous eûmes droit dès 22 heures pour prendre fin dans une totale léthargie vers 9 heures du matin, croissants offert.
Dans une ambiance absolumment délirante se déroula cette nuit ponctuée de cris, hurlements d'extase, effusions non pas de sang mais de rires tonitruants ponctués des incontournables IL LE FOOOOOOOOOOOOOOOO

de Peter et des NICHOOOOOOOONS

d'allan rien ne manqua à cette soirée riche en délires pelliculaires.
On remercie du fond du coeur ou plutot des tripes- bien saignantes et bien eventées de préference- tous les organisateurs dont notre cher et flamboyant Mr KLAUS

d'une part et d'autre part, les différents présentateurs qui vinrent présenter les oeuvres avec leur verve et leur talent inégalé.
Si les blagues volèrent bas, les mannequins gonflables également, traversant les airs, rasant les moumoutes lors des projections dont le but inavoué mais trés avouable était de nous faire découvrir les limites du n'importe quoi si jamais il y en a, toute époque confondue. Ces délices que certains peuvent appeler délires, ratages conscients ou non, explosant toute retenue dans ces genres spécifiques que sont la science fiction, le fantastique, l'horreur, l'aventure, l'érotisme ou les arts martiaux, furent ponctués de diverses bandes-annonces, montages d'images, véritable bêtisier anarchique, best-of truculent de bricolages et de démesure baignant sans cesse dans un climat polisson, essence même du cinéma bis.
Ce soir là, l'enfant qui sommeille en nous tous s'est réveillé, cette part si douce si perverse qui fait la force non pas du ciné en général mais surtout de ce cinéma artisanal, simple et modeste
.
On pu donc applaudir dans l'ordre The frozen dead de Herbert J. Leder réalisé en 1967, film inédit sous nos cieux et contant l'histoire d'un savant qui redonne vie à des soldats nazis congelés dans son laboratoire. The frozen dead s'avère vite un excellent petit film fantastique plus proche de la bonne vieille série B, hommage aux vieux films des années 50, que du nanar même s'il comporte quelques passages hilarants.
On ne présente plus Supersonic man de l'espagnol Juan Piquer Simon, délirant clin d'oeil réference au Superman américain et dont on pu pour la première fois en France entendre le thème disco initial, intense moment de bonheur auditif.
Celui ci fut suivi de Black Ninja, film d'arts martiaux hallucinant et totalement fou, délire farfelu et débridé, ne reculant devant aucune trouvaille la plus absurde soit elle.
La soirée se termina par l'un des des deux post-nuke de Joe D'Amato, le trés interessant 2020 Texas gladiators.
Et vint donc l'heure de se quitter, les lumières se rallumèrent sur les visages fatigués mais respirant de bonheur, ce bonheur unique et inégalable, celui de vivre ces grands moments de cinéma "autre", ces grands moments d'incohérences mais si cohérence il y avait eu, Bis il n'y aurait plus eu.
On n'oubliera pas de mentionner l'extraordinaire prestation du groupe grenoblois Rien qui dix-huit minutes, nous emerveilla avec leur concept musical bâti autour du film de Alberto De Martino L'homme Puma.
Sur des images du film, ils nous créerent ni plus ni moins qu'une nouvelle bande sonore, absolument sublime et particulièrement envoûtante sans commettre le péché de ne pas réutiliser à leur façon le thème original du film.
Outre nanarland, Devildead fut généreusement representé et su se faire remarquer avec l'arrivée triomphante de Peter

qui faillit se cacher au fond de son sac, ovationné comme un Dieu de Stade, une star universelle, standing ovation méritée pour notre corse dt même une diva serait jalouse

, la grâce et l'elegance indiscutable D'Haribo

, les hilarantes et impudentes galopineries du trublion Allan qui eut une erection de joie en découvrant enfun du De Funes sur grd Ecran

, le paisiblement volcanique VLG aux senteurs Ricard, la sagesse de Weeelliam nous ayant rejoint, toute la force et la hargne d'un Merli et Friedkin reunis en la personne d'HUmungus flanqué de l'accent qui sent les cigales de DPG

, toute la jeunesse du padawan de Creepounet, Battosai et de notre buraliste adoré Buralo ss oublier la présence mentholée et si fraiche de Roderick

et l'inenarrable mollusque fondu sans qui une soirée ressemblerait à un Noel sans escargot. Cerise sur le gâteau, la présence sereine de Romain 2, le moins revolté des revoltés Samrevolt alias Soudjata

et Bakshi.
Ceux qui ont préferé une soirée Ardisson à 9H de grivoiseries pétulentes n'auront que les yeux pour pleurer. Please, une caise de Kleenex pour Messieurs Fairfax, masterbator, m-pest, Cafardo non décuité

, prodigy, SWS, Manolito et Arioch!!!
Epuusés, harassés, déconfits.. nous nous quittâmes vers 9H30... en route pour un resto chinois pour les plus forts, les lits pour d'autres et en fin de soirée le train ou l'avion pour certains... et leurs mesaventures mais ceci est une autre histoire!!
Superbe soirée, super WE et beau Draven tour pour ma part débuté jeudi soir avec remerciements particuliers a Humungus, DPG et Wonkley pour le superbe resto italien.
Creepounet, JEMO.. je vous appelle..
