
Le Conseguenze dell'amore - Paolo Sorrentino (2004)
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Le plan de diffusion n'appartient qu'au distributeur du film. Libre à lui de choisir le circuit de diffusion qu'il souhaite...
Superfly a écrit:
c'est bien filmé certes, mais je me suis pas tapé les couilles sur un ananas. La profondeur de champs oui ... mais je me tape pas un film creux que pour ca.
Creux je ne trouve pas. Certes en ce qui te concerne, je peux comprendre que ce film manque de mec à moustache qui tabasse des nanas et des pousuite en Fiat Uno ou encore d'indonésienne à seins lourds
C'est un film sur l'attente du moment... filmer l'attentisme, ce n'est certes pas la volonté d'un montage survitaminé. le propos du film n'est pas là.
De plus voir un héros de film aux antipodes des canons actuels, c'est inattendu. Parler des désillusions de la vie, entretenir une flamme d'espoir tout en ménageant un suspens sans céder à la facilité du spectacle pour le spectacle, c'est déjà extrêmement riche. Les deux personnages principaux interpétés par Toni Cervillo et Olivia Magnani ont des moments lumineux rares au cinéma. Car on parle de cinéma ici "d'image qui bouge" car il privilégie le sensoriel. Via les regards, l'image et pas dans des dialogues explicatifs qui te font comprendre ce que tu dois obligatoirement comprendre. C'est un film dont il faut prendre le temps de découvrir les multiples détails du cadre (je le répète, magnifiquement cadré et filmé), le souci de la direction d'acteur. Du moisn il faut en avopir envie. ce n'est certes pas un film facile d'accès à tous mais qui apporte une belle récompense à qui saisit l'occasion.
Même si le final m'a beaucoup touché, je ne comprend pas ta notion de nostalgie à son propos. Il n'y a rien de nostalgique là-dedans
Cela m'a juste serré le coeur un peu plus.
Il est sûr que j'ai bénéficié d'une qualité de projection optimale et que le studio 28, bé
Pour ma part, le film a touché une corde intérieure inédite qui continue à me hanter, même pratiquement 10 mois après l'avoir vu.
Superfly a écrit:
c'est bien filmé certes, mais je me suis pas tapé les couilles sur un ananas. La profondeur de champs oui ... mais je me tape pas un film creux que pour ca.
Creux je ne trouve pas. Certes en ce qui te concerne, je peux comprendre que ce film manque de mec à moustache qui tabasse des nanas et des pousuite en Fiat Uno ou encore d'indonésienne à seins lourds

C'est un film sur l'attente du moment... filmer l'attentisme, ce n'est certes pas la volonté d'un montage survitaminé. le propos du film n'est pas là.
De plus voir un héros de film aux antipodes des canons actuels, c'est inattendu. Parler des désillusions de la vie, entretenir une flamme d'espoir tout en ménageant un suspens sans céder à la facilité du spectacle pour le spectacle, c'est déjà extrêmement riche. Les deux personnages principaux interpétés par Toni Cervillo et Olivia Magnani ont des moments lumineux rares au cinéma. Car on parle de cinéma ici "d'image qui bouge" car il privilégie le sensoriel. Via les regards, l'image et pas dans des dialogues explicatifs qui te font comprendre ce que tu dois obligatoirement comprendre. C'est un film dont il faut prendre le temps de découvrir les multiples détails du cadre (je le répète, magnifiquement cadré et filmé), le souci de la direction d'acteur. Du moisn il faut en avopir envie. ce n'est certes pas un film facile d'accès à tous mais qui apporte une belle récompense à qui saisit l'occasion.
Même si le final m'a beaucoup touché, je ne comprend pas ta notion de nostalgie à son propos. Il n'y a rien de nostalgique là-dedans

Il est sûr que j'ai bénéficié d'une qualité de projection optimale et que le studio 28, bé

Pour ma part, le film a touché une corde intérieure inédite qui continue à me hanter, même pratiquement 10 mois après l'avoir vu.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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c'est ce que je disais, faut le chopper si on passe à côté car moi même si je suis d'accord avec ce que tu dis, j'aitrouvé ca chiant et les 2 personnes avec moi pareil. Maintenant tu as expliqué la chose donc j'en suis heureux.
sinon le studio 28 est un joli petit cinéma, je connaissais pas du tout.
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J'ai un don naturel de rendre les hommes heureuxSuperfly a écrit :Maintenant tu as expliqué la chose donc j'en suis heureux.

A propos, tu sais ce qu'un homme dit après avoir fait l'amour?
- Merci, Superwonderscope

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Bon ben voilà, j'ai été voir ce film....
Je n'ai pas trop aimé. Je trouve la sophistication formelle du film assez vaine, je comprends bien les thèmes de l'attente et de la solitude. Mais jamais le film ne m'a touché ni même intrigué. Je vois trop les ficelles, ce côté trop mécanique et calculé. Je reconnais au film son grand soin esthétique et ses bons choix musicaux, mais mon impression générale est d'avoir vu un film creux et maniériste qui tombe dans quelques écueils du film auteurisant. Ce qui se voulait énigmatique finit par devenir de plus en plus explicatif, ( SPOILER comme cette scène foireuse où le héros finit par se confier à la serveuse). Quant à la perennité de l'amitié, c'est vraiment trop expédié pour être vraiment convaincant. L'acteur principal a une certaine présence, mais il se contente juste de rendre son personnage mystérieux, sans vraiment apporter un vrai trouble existentiel. Mais Paolo Sorrentino a eu le moins le mérite d'avoir expérimenté tout un tas de trucs en recherchant un nouveau style post-antonionien, cette démarche reste défendable même si le résultat n'est pas probant pour moi.
Désolé Allan Théo et SuperWonderScope, je sais que j'ai des goûts de chiottes mais je vous aime bien quand même.

Je n'ai pas trop aimé. Je trouve la sophistication formelle du film assez vaine, je comprends bien les thèmes de l'attente et de la solitude. Mais jamais le film ne m'a touché ni même intrigué. Je vois trop les ficelles, ce côté trop mécanique et calculé. Je reconnais au film son grand soin esthétique et ses bons choix musicaux, mais mon impression générale est d'avoir vu un film creux et maniériste qui tombe dans quelques écueils du film auteurisant. Ce qui se voulait énigmatique finit par devenir de plus en plus explicatif, ( SPOILER comme cette scène foireuse où le héros finit par se confier à la serveuse). Quant à la perennité de l'amitié, c'est vraiment trop expédié pour être vraiment convaincant. L'acteur principal a une certaine présence, mais il se contente juste de rendre son personnage mystérieux, sans vraiment apporter un vrai trouble existentiel. Mais Paolo Sorrentino a eu le moins le mérite d'avoir expérimenté tout un tas de trucs en recherchant un nouveau style post-antonionien, cette démarche reste défendable même si le résultat n'est pas probant pour moi.
Désolé Allan Théo et SuperWonderScope, je sais que j'ai des goûts de chiottes mais je vous aime bien quand même.

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Mais c'est pas graveHrundi V. Bakshi a écrit :Désolé Allan Théo et SuperWonderScope, je sais que j'ai des goûts de chiottes mais je vous aime bien quand même.

Je préfère une réponse comme la tienne plutôt qu'une sentence à la Superfly


"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
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Le film commence. Un homme élégant, véritable alter-égo cinématographique du chanteur Christophe, traine sa silhouette de dandy esseulé dans un hotel au luxe trop lisse. Ses paradis définitivement perdus.
Les conséquences de l'amour commence de manière brutale, propulsant le spectateur dans un quotidien ayant des formes de rituel, trop méticuleux pour ne pas susciter la curiosité. Les questions se posent concernant l'origine de ce mystérieux personnage, superbement retranscrit par le jeu impassible de Toni servillo. Un angoisse sourde s'empare du spectateur, perdant progressivement tout repères, dans cet univers aux contours flottants.
L'étrangeté des situation se voit ainsi amplifiée par la mise en scène, témoignant d'un vrai travail de plasticien et jouant énormément sur la symétrie, les matières et leurs textures, pour mieux isoler le personnage de son environnement. Comme chez lynch, le réalisateur prend un malin plaisir a tordre la réalité, à y injecter des doses d'insolite et de grotesque. En cela, le film constitue une belle réussite et l'on peut effectivement se demander en quoi certains on pu le comparer a une pub !
xxx
Les conséquences de l'amour commence de manière brutale, propulsant le spectateur dans un quotidien ayant des formes de rituel, trop méticuleux pour ne pas susciter la curiosité. Les questions se posent concernant l'origine de ce mystérieux personnage, superbement retranscrit par le jeu impassible de Toni servillo. Un angoisse sourde s'empare du spectateur, perdant progressivement tout repères, dans cet univers aux contours flottants.
L'étrangeté des situation se voit ainsi amplifiée par la mise en scène, témoignant d'un vrai travail de plasticien et jouant énormément sur la symétrie, les matières et leurs textures, pour mieux isoler le personnage de son environnement. Comme chez lynch, le réalisateur prend un malin plaisir a tordre la réalité, à y injecter des doses d'insolite et de grotesque. En cela, le film constitue une belle réussite et l'on peut effectivement se demander en quoi certains on pu le comparer a une pub !
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Le film est un succès à Paris. programmé sur 4 salles, il cumule 6 535 entrées soit une moyenne de 1634 entrées/salles.
Par contre en Province, c'est la plonge. Le CNP qui le programme à Lyon affiche le meilleur résultat, soit 565 entrées. 565 entrées pour la seconde ville de France, c'est à désespérer§ Après, c'est R.I.P.
Allez-y bon sang!
Par contre en Province, c'est la plonge. Le CNP qui le programme à Lyon affiche le meilleur résultat, soit 565 entrées. 565 entrées pour la seconde ville de France, c'est à désespérer§ Après, c'est R.I.P.
Allez-y bon sang!
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J’y suis retourné hier soir et j'ai tjs autant aimé, un bijou !Superwonderscope a écrit :Allez-y bon sang!
Par contre le CNP est moins bien équipé niveau son que l'institut lumière, et le film perd pas mal avec cette lacune technique, de même la salle avait un bruit récurent, et comme le film a pas mal de moment de silence, c'était très énervant !!!
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."