Éléonore a écrit :(...) je voulais votre opinion sur la petite liste que j'ai dressé au club-vidéo. Ce sont des films que je ne connais même pas de réputation alors faites-moi quelques commentaires constructifs (pour le constructif, essayer quand même un peu

)
Je ne te parlerai que de ceux que j'ai pu voir dernièrement mais surtout sur lesquels j'ai déjà écrit
Éléonore a écrit :Les morsures de l'aube, 2000
Ce ne sera pas sur le
coté technique du film, domaine que je ne maitrise pas ( des mieux du monde ), que je viendrai m'exposer, n'y trouvant
rien à redire pourtant ( pas d'effets présomptueux, belle photo', juste un
kekchose qui va pas lors
des coucheries avec Asia

), ni sur quelques
critiques faciles mais bien
sur le fond du film, par-delà les apparence
Toute la réaction de mon post ( écrit ailleurs auparavant ) venant du post que Zak, un madnaute a écrit :Adapté d’un bouquin de Tonino Benacquista, Les Morsures de l’aube est un film noir au carrefour film fantastique. En effet, Antoine (Guillaume Canet), un looser vivant la nuit se retrouve embarqué dans une sombre affaire mêlant vampires et boîtes de nuit. Un certain Abraham Van Bulow (Helsing ?), lui demande de retrouver le mystérieux Jordan. Un seigneur (saigneur) de la nuit que tout le monde connaît mais que personne n’a vu. Voici donc un vrai bon polar (tarantinesque pendant la scène avec Gilbert Melki) bien ciselé, bien interprété (avec de succulents dialogues) et surtout visuellement soigné (la photo arrache)
Ah non, ( sa )
critik commençait à me plaire quand j'ai lu cet adjectif
néologik formé sur le nom de Quentin Tarantino : mais
arrêtez de voir du Tarantino partout, merde
Ce mec n'a pas re-inventé le cinéma et ce mec n'a d'ailleurs rien inventé du tout : il ne fait que re-utilisé et adapté ce qu'il a lui-même consommé pendant des heures et des heures de cinéma ( et surtout de vidéo ) et ce de toutes les sortes dans un fourre-tout
amalgamik dont le cinéma bourré de références sorti en fusion de son chaudron
magik devrait - soi-disant - de cours cinématographiques, de références lui-même
Enfin, là n'est pas le sujet...
Et je rejoindrai plus facilement Vendetta, un autre madnaute
Bof-bof ce film. Tout le problème est qu'on sent bien que De Caunes n'a pas une réelle implication pour le genre fantastique et ne s'en sert que comme véhicule pour mettre en scène les déviances malsaines du Paris friqué branchouille et totalement superficiel.
Bon, c'est vrai qu'il y a Asia. Oui. Et José Garcia dans un petit rôle dans un club échangiste. Oui. Et c'est tout? Oui. 2/6.
Antoine De Caunes ( "MONSIEUR N." ) n'ayant pas rencontré là le public qu'il pouvait espérer et ce malgré une couverture médiatique fort
honnête pour le premier film en tant que réalisateur de l'ex-trublion de Canal Plus
Serait-ce son image de comique se tournant vers un premier film qualifié de fantastique, la trame incluant des vampires dans un sujet bien autre, qui a desservi cet honnête long-métrage ? Ou est-ce que la participation de
Guillaume Canet ( "VIDOCQ" ), l'un des jeunes acteurs français les plus décrié et ce bien qu'il est joué avec Di Caprio dans
"LA PLAGE", dans ce premier rôle d'un
pique-assiette des soirées
hypes et privées d'une
jet-set parisienne qui aura rebuté les foules ?
Car ( comme je le disais justement à
ma dame au sujet de ce film ), on peut pas dire que Guillaume Canet soit un acteur qui attire le public, ni le talent selon certain(e)s critiques professionnelles... alors que ce rôle d'
Antoine semble très bien lui aller, que ce soit dans le peignoir du
squatteur d'une salle de remise en forme haut-perchée sur la capitale ou dans le costume déchiquetée d'un mec qui ne sait plus où il a mis les pieds.
Vivant au crochet des
grands des soirées parisiennes, Antoine n'a jamais vraiment su trop quoi faire de sa vie, allant ici et là, où le
who's who du moment lui indique d'être pour pouvoir profiter des meilleures soirées et se faire voir auprès des plus
influents, qui pourtant ne le verront jamais. Eternel ombre au tableau, intrus du fond sur la photo d'un mariage bourgeois, ce pique-assiette professionnel profite donc de ses connaissances du milieu pour continuer à vivre une vie qu'il voudrait s'imaginer des plus grandes et
prisées. Rêveur éveillé, le jeune homme se phantasme dans une vie qui n'est pas la sienne, préférant oublier les obligations conjugales qui lui incombent pourtant. Et sa drogue, ce sont les autres : ceux-là, celles-ci, tous ces gens parmi lesquels cet anonyme ne désire qu'une chose se fondre, histoire de se nourrir des miettes de leurs banquets mais aussi de leurs histoires...
Et alors que les entrées de ces
parties privées se font un peu plus dur, ce Massimo Gargia de cinéma ne manque pas de répondant et d'inventivité pour (pou)voir les portes s'ouvrir devant lui
Jusqu'à ce que l'un de ses derniers mensonges ne l'oblige à réellement creuser sous le vernis de ces gens de pouvoirs dont il n'est qu'un moustique se nourrissant de leur sang 8O
Et ça tombe bien que le sang intervienne à ce moment là dans le récit, car l'auteur italien de ce roman,
Tonino Benacquista, a en fait fait de ses
aristokrates et bourgeois des
saigneurs de la nuit vampiriques vivant aussi terrés que ceux du Jeux de Rôles "Vampire : la Mascarade" ( inévitable comparaison
ventrue ) parmi tous ces intellectuels au rabais et autres artistes de pacotilles. L'excuse fantastique servant de diversion pour critiquer une
intelligentsia capitaliste, comme on en trouve dans toutes les grandes métropoles culturelles, et servir de fil conducteur...
Ayant cité un nom qu'il n'aurait jamais du nommer pour se voir ouvertes les portes de LA soirée à ne pas louper, Antoine se voit charger par un étrange diplomate de retrouver ce Jordan que tout Paris craint, connait et respecte mais que personne n'a réellement vu et qui pourtant est le bienvenu dans toutes les soirées
in de la cité.
Lancé à la recherche d'un fantôme dont il ignore tout, motivé par une coquette somme sur laquelle ce profiteur ne va pas cracher, Antoine va tirer des plans sur sa comète en même temps qu'il va petit à petit découvrir un univers qui n'est pas toujours aussi gl
amour, gloire et beauté ( la scène avec
Gilbert Melki ( "LA VÉRITÉ SI JE MENS" ) venant trancher avec ces soirées de
perversions SM à laquelle participe un
José Garcia ( "LE BOULET" ), incarnation d'un petit chef pseudo-mode qui ne reste en fait qu'un simple trou du cul suivant le mouvement du
j'assume ma sexualité débridée de l'époque : cf. certains articles de la presse féminine et autres ) et qu'une étrange jeune femme,
Asia Argento ( "xXx" ), la soeur de Jordan, va entrer dans sa vie et dans ses nuits. Ses quelques nuits...
Enquête fantastique ( pour le coté vampirique de la chose ),
"LES MORSURES DE L'AUBE" se révèle être plutôt un
portrait sociologique du monde parisien de la nuit et
parisianniste taillé au vitriol sous des effets, hélàs, en-deça de ce qu'on pouvait attendre ou espérer : les allusions n'étant pas toujours des plus compréhensibles pour qui n'a vécu que le jour... ou hors des rues
branchées parisiennes
Honnête divertissement,
ce premier film d'Antoine De Caunes, qui aura toujours évité la facilité de réaliser une comédie alors qu'on l'a catalogué dans ce domaine ( bien que ses participations en tant qu'acteur n'ait pas été des plus brillantes - cf.
"LES DEUX PAPAS ET LA MAMAN" 
),
se laisse regarder
La question de l'enregistrement étant autre chose : sauf si vous voulez le
zieuter plus tard.
Le DVD étant d'honnête facture et à l'interactivité
sympatoche, Antoine ( De Caunes ) tentant de nous/vous éclairer de ses lanternes en commentaire audio, Guillaume Canet ( Antoine dans le film ) y restant égal à lui-même...
Si vous voulez vous imaginer écoutant les conneries de Massimo Gargia et de toutes ces autres
personnalités parisiennes, si vous n'avez jamais osé entrer dans une boîte à
partouzes, si Pigalle vous a toujours un peu effrayé une fois les lampadaires allumés, si Gérard Lanvin vous manquait au cinéma et si vous désirez rester
éternellement marqué par cette Asia Argento fan de vintage et de bottes ( que je me souvienne ) dans une relecture de la scène des trois fiancées de Dracula, le Prince des vampires, sous alcool et drogues, alors oui,
ne loupez pas "LES MORSURES DE L'AUBE"
Et si vous êtes curieux ou que vous ne savez pas quoi faire, jetez-y tout de même un oeil
"LES MORSURES DE L'AUBE" ( disponible chez Studio Canal )
: 3/6 : note revue à la baisse, je l'avoue, même si jai tout de même bien accroché à ce film même si je n'y vois pas autant de vampires qu'on pourrait le croire, alors que j'en suis
mordu

[/quote]
Éléonore a écrit :From dusk till dawn/ une nuit en enfer, 1996 (il y en aurait plus qu'un ?)
En te les présentant
de mon préféré au moins bon (
avis personnel ), cela donnera un
ordre chronologique
"FROM DUSK TILL DAWN 3, LA FILLE DU BOURREAU" de P.J. Pesce
Comme dans le reste de la trilogie, ce dernier opus et
prequel du célèbre premier film de Roberto Rodriguez et de et avec Quentin Tarantino, ce troisième épisode, donc, se découpe en
deux parties encore une fois
bien distinctes : la cavale d'un desperado mexicain et sa survie au sein de ce qui sera le futur Titty Twister, redevenant un personnage de l'histoire comparé au second épisode
On en change pas une équipe qui gagne et on ne va pas non plus cracher dans une aussi bonne soupe toute aussi sanguinolante voire gore soit-elle
Marco Leonardi ( acteur de série B vu surtout du coté transalpin et ce malgré ses origines australiennes; tout le monde n'est pas Gisbon ou Jackman ) interprête donc ce personnage principal de desperado mexicain du début du XXème siècle,
Johnny Madrid - on reste accroché à ses
racines ( en référence au
héros ) chez les Rodriguez, ayant rédigés à quatre mains ce scénario - qui condamné à la corde n'en saura sauver que dans un
clin d'oeil évident aux westerns de Leone avant d'emporter avec lui dans sa fuite la dite fille du bourreau du titre, l'actrice ( inconnue )
Ara Celi remplaçant celle dont la sexy Salma Hayek
reprendra le personnage en en étant la première interprêtre :
Esmeralda !!!
Poursuivi par le dit
bourreau, donc (
Temerua Morrisson vu dans les deux
"ÂMES DES GUERRIERS" de sa mère patrie néo-zélandaise ), et quelques
gardes mexicains, notre hors-la-loi et sa
horde dégénérées seront obligés de chevaucher vers cet endroit que notre
messant messant pôpa de bourreau ( faut dire qu'il a une certaine interprétation de l'autorité parentale celui-là

) ne pensait pas revoir de si tôt : cet ancien temple aztèque déjà reconverti en
auberge espagnole plus bordel mexicain qui deviendra le
fumeux Titty Twister du premier film
Guidés par les on-dits d'un
gamin rêvant aussi de devenir une légende,
Reeves ( l'actrice totalement inconnue
Lennie Loftin ), Johnny et ses amis n'hésiteront pas non plus à attaquer une diligence, guidée par un cocher muet et protégée par une escorte aveugle (
pure idée de génie !! ) dans laquelle devrait se trouver un trésor destiné à Pancho Villa et transporté par le héros de la Guerre de Sécession et écrivain américain (
Michael Parks "SPEED 2" )...
Et
presque ainsi se conclue
la première partie cavalante du film, héritière de grands westerns désertiques... avant que tout notre petit monde ( la
religieuse Rebecca Gayheart ( "URBAN LEGEND" ) et son mari y compris ) ne se retrouvent tous réunis dans cet antre du diable que tient déjà ( et encore

) pour serveur l'acteur
Danny Trejo ( "CONAIR" )
Et comme dans le précédent opus et film-référence,
"UNE NUIT EN ENFER", l'histoire tourne au
cauchemar où les différents protagonistes vont devoir faire face à leurs différents pour s'épauler et s'entraider s'ils veulent y survivre jusqu'à l'aube : des vampires aux effets spéciaux rejoignant les
meilleurs maquillages de la série américaine
"BUFFY CONTRE LES VAMPIRES" (

) et des vamps toutes plus sexy les unes que les autres à en damner un saint ou ne serait-ce un sein vont leur tomber dessus pour récupérer celle qui semble être L'Elue
Même si la fin d'au moins l'un de ces personnages est évidente ( pour ceux qui auraient déjà suivi la
série ), il faut avouer que
ce troisème film n'en reste pas moins un superbe produit de série B fort réussi, ne venant pas s'emmerder des aléas et contraintes d'une production hollywoodiennes comme le premier et semblant beaucoup moins fauché que le suivant...
Les costumes, et ce même s'ils se révèlent fort courts chez les personnages féminins, y sont assez superbes ( et ce même si je me demande encore si
le port du string était-il autorisé en 1800 et quelques et ce même dans un bordel ? ).
Les scènes d'action ne vont pas jusqu'à plagier celles du premier film, l'action et
les armes tombant sous la main ne pouvant être que les mêmes que celles qui tombaient entre les mains de Clooney et ses
amis
La galerie de personnage qui y est dressée est étonnante et hétéroclite et ne va pas sombrer dans la facilité en faisant participer à cette aventure un couple de religieux tel Harvey Keitel dans le premier film du nom
Et puis peut-être est-ce car
un pan de l'histoire du Titty ( et de Satanica Pandemonium par la même occasion ) est levé que j'ai apprécié cet
épisode que Tarantino n'est pas venu
entâcher de sa grosse patte
graisseuse
Si vous espériez y re-voir Cheech Marin, ce film n'est pas pour vous.
Si vous aimez les clins d'oeils, le rire, l'action et un brin d'effets spéciaux
gore, alors revenez donc prendre une tournée de téquila au coeur du Titty Twister,
ouvert jusqu'à l'aube...
Et un 'tit conseil : regardez le film
jusqu'au bout
"FROM DUSK TILL DAWN" de Roberto Rodriguez
En 1996, Quentin Tarantino, le fils mal élévé du Festival de Cannes et heureux réalisateur de films
cultes comme
"PULP FICTION" s'est associé à l'enfant terrible du Mexique, Roberto Rodriguez (
"DESPERADO ( EL MARIACHI 2 )" ), pour remettre sur pied un vieux projet de films mêlant fugitifs et vampires qu'on lui avait commandé pour 1500 $ quelques années plus tôt alors qu'il mangeait encore sa vache maigre.
De la réunion et de l'union de ses deux trublions du cinéma
indépendant surgit des enfers de la filiale fantastique de Miramax, Dimension,
"FROM DUSK TILL DAWN ( UNE NUIT EN ENFER" premier du nom
Film culte pour les uns, super production de série B hollywoodienne pour quelques autres, ce film va ici établir les bases de la future trilogie naissante :
un road-movie indie + un gore adulescent et turgescent avec ses vampires mais surtout ses vamps à moitiés dénudées de leur statut de prostituées mexicaines
1996, recherchés
par toutes les polices, les frères
Gecko, Seth ( un étonnant
George Clooney ( "BATMAN & ROBIN" ) bien loin de ses
"URGENCES" avec ce
tatoo tribal maginfique )
et Richard (
Quentin Tarantino s'offrant cette fois-ci un rôle un peu plus long que dans ses autres productions

), le psychopathe, vont devoir prendre en otage la famille d'un pasteur désavoué (
Harvey Keitel ( "SMOKE" ) ) partit se ressourcer sur les routes avec ses enfants dans son camping-car...
Ainsi se termine le
road-movie qui n'aura pas hésité à nous offrir une otage
explosée comme un drugstore
nettoyé de fond en comble... et avec une technique à la fois dans la chorégraphie et mise en scène peu vue jusque là
Une fois, tout ce petit monde réunis dans ce Titty Twister, bar réservé uniquement aux camionneurs duquel le barman (
Danny Trejo encore une fois

) aura cherché à les expulser pourtant,
le film fantastique satiné de gore ne tardra pas à venir remplir le reste de pellicule. Une fois le
chaud show strip-tease de l'effigie et reine des lieux,
Satanica Pandemonium ( Salma Hayek "DOGMA" ) que nous connaissons tous maintenant, fini...
Devant faire face à leurs incertitudes religieuses, leurs douleurs familiales, le vice les habitant, nos
héros devront s'allier et s'épauler s'ils veulent revoir encore une fois le soleil se lever devant leurs yeux étourdis par tant d'horreurs physiques :
les directeurs des effets spéciaux n'ayant pas hésité à s'éloigner des critères aristocratiques des vampires en faisant des leurs des monstres transformés par ce sang vicié et impur et ne faisant que ressurgir leur laideur profonde

Les vampires violents et sanglants d'un film comme
"NEAR DARK" de Kathryn Bigelow auraient pris quelques mutations sur le coin de la gueule pour venir faire la nique à ces
lopettes héritées de la littérature et du cinéma d'Anne Rice (
"ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE" de Neil Jordan )
Et dans ce
portrait de personnages tous plus attachants les uns que les autres viennet se hisser quelques bons et voire très bons moments avec les ripostes de certains - faisant d'une table de parfaits pals comme de fusils à eaux des armes mortelles chargées d'eau bénite, sans oublier cette
boucle de ceinture si spéciale
Tout en revisitant le mythe du vampire via la cave et la chambre à coucher, Rodriguez ( et Tarantino ) n'en respecte pas moins des classiks : pieu, croix, soleil faisant encore ici leur bonhomme de chemin à l'aube du XXIème siècle. Et ça tombe bien, car le Titty Twister n'est ouvert que jusqu'à l'aube
Si vous aimez, voire adorez,
Cheeh Marin ( la série "NASH BRIDGES" en plus de
"PAULIE, LE PERROQUET QUI PARLAIT TROP" ), ce film sera pour vous. Et ce, même trois fois
Si les
amourettes fofolles de ces suceurs de sang de ces dernières années vous ont fait chier à en mourir, allez donc mourir de rire du côté de ce Titty twister...
Si le clip de Rammstein "Engel" vous rappelait quelque chose, allait donc vérifier derrière ces lourdes portes du rire et du gore
Et si vous ne savez pas comment mater quelques
féfesses sans mettre la puce à l'oreille à votre copine, allez donc marquer du pointeur de votre lecteur DVD ( et pas d'autre chose, gros dégueulasse ) le
time-code de cet excellent DVD, à la
superbe édition zone 2 collector, bourrée de bonus
"FROM DUSK TILL DAWN 2, LE PRIX DU SANG" de Scott Spiegel
Première
séquelle et dernière épisode chronologique, mais aussi de mon
top et ce non qu'il soit loupé et au contraire...
"LE PRIX DU SANG" sera l'épisode qui ne respecte pas
le code du Titty Twister, hélas

Non qu'il n'y ait pas
un casse par une bande de loosers puis une horde de vampires surgissante mais car l'action se déroule ici, loin dans le sud des Etats-Unis
Contacté par d'anciens
amis, un casseur de coffres qui ne demandait qu'à se ranger (
Robert Patrick ( "TERMINATOR 2, JUDGMENT DAY" ) ) doit mettre sur pied une équipe pour un gros coup : braquer une banque à la frontière !!!
Jusqu'ici tout irait bien, comme on pourrait le dire dans un autre film
Si ce n'est que sur la route le menant à son motel, le chef du groupe va percuter une énorme chauve-souris ( sans aucun doute échapper de
not' Titty Twister, les
effets spéciaux moins bien réussis 
) puis rencontrer le pote de cette chauve-souris bien mal en point, un copain pas très content et qui aura une manière bien à lui de vouloir remplir les constats à l'amiable
Expédiant plus rapidement ce film que les deux autres dans le fantastique,
Scott Spiegel ne réussit pas là où ont excellé les deux autres réalisat(u)eurs : le
climax sombrant trop rapidement dans une effusion de crocs et de sang sentant bon la poudre des colts.
L'intrigue se reportera trop rapidement sur lequel ( et ce même si on a une idée du
winner ) d'entre-eux ne se fera pas mordre à son tour
On oubliera alors très rapidement ces alliances
contre nature des deux autres films... jusqu'à ce que le personnage de R. Patrick ne doivent s'allier au shériff (
Bo Hopkins ( "MIDNIGHT EXPRESS" ) ), qui le poursuit, pour tenter d'empêcher ces vampires de proliférer partout dans cette petite ville frontalière. L'idée d'une éclipse solaire ne parvenant pas à être le catalyseur de tous les manques de ce film qui pourtant reste
une honnête série B
Une trop honnête série B qui, hélas, n'évitera pas les clichés en faisant du héros ce voyou pacifiste
rangé et dont le budget ne semble pas avoir été celui du premier film et sur lequel les effets spéicaux ne pourront même pas rivaliser avec ceux du troisème
Une
séquelle qui ne se raccorde au premier film
originel que par cette référence à un ranger tué par les frères Gecko ( celui de l'épicerie semble-t'il ) et qui, je me le demande, ne méritait p'têt pas le titre de
"UNE NUIT EN ENFER" autant que le troisième et dernier film
Enfin, si - comme certains - vous êtes fan de
Danny Trejo ENCORE, ce film peut être pour vous
Si vous ne savez pas quoi faire et qu'il n'y a rien de bon sur le câble ou même sur M6, autant se matez ce DVD là - disponible dans la collection DVD en kiosque
"Un maxxx de frissons d'Europe 2"
Et après,
je crois que c'est tout
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Je crois qu'il ne me reste plus qu'à re-visionner
"WES CRAVEN PRESENTS DRACULA 2000", tiens, histoire de t'aiguiller aussi ( si cela t'intéresse toujours )
