Ca te fait penser à un truc qui a à voir avec une grande chaîne d'hôtels ?MovieRev a écrit :
Oh putain, ça me fait penser à autre chose moi c't'image. Mais avec la tête de la vioq, ça fout un coup
Croisière - Natacha Cagnard (2004)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
BINGO ! 
J'en profite pour rappeler qu'on peut écouter "Screwed" ici même :
http://inlovewith.free.fr/blog/radio.blog/?autoplay=1 (pour les absents de Gérardmer)
J'en profite pour rappeler qu'on peut écouter "Screwed" ici même :
http://inlovewith.free.fr/blog/radio.blog/?autoplay=1 (pour les absents de Gérardmer)
MovieRev a écrit :BINGO !
J'en profite pour rappeler qu'on peut écouter "Screwed" ici même :
http://inlovewith.free.fr/blog/radio.blog/?autoplay=1 (pour les absents de Gérardmer)
heu... c'est pas si mal je trouve...
Natacha Cagnard a le sens de l'économie. Un catamaran, une caméra dv, des potes (oups, des acteurs) : cela lui suffira a faire son film. Et quel film !
Ceux qui déploraient la mort du z à la francaise n'ont qu'a bien se tenir. Celui-ci est de retour, et compte bien se faire pardonner sa trop longue absence. Sur le papier, Croisière c'est un mélange de comédie et d'angoisse tendance Blair witch. Sur le papier.
Ceux qui ont pris la peine de visiter le site web auront vite compris qu'il s'agit en réalité d'un film de vacance amateur au scénario confondant de nullité. Une fois le rythme (de croisière, ho ho) installé, la narration suit imperturbablement la même alternance entres scènes de jours et de nuit, ces dernières consistant le plus souvent d'un écran noir ou quelqu'un agite, mollement, une lampe torche, probablement pour signifier la panique.
Les dialogues, totalement surréalistes, alternent entre le ridicule et l'insignifiant, quand les personnages perdent un temps démesurés a parler des événement les plus triviaux. Difficile d'imaginer que des acteur aient bien voulus accepter de débiter de pareilles inepties. Les acteurs, parlons en d'ailleurs ! La « star » du film, Caroline Ducey, ne s'est visiblement jamais remis de son passage express chez les auteurs Breillat et Doillon, bousillant définitivement sa carrière. Mais la vraie révélation est sans conteste Jean-Pascal Abribat qui, en une heure vingt, parvient a s'imposer comme l'acteur le plus z de sa génération. Pas de moustaches, certes, mais un jeu qui repousse les limites de l'inacceptable. La moindre de ses apparitions est un sommet de perversion filmique.
Impossible de parler de Croisière sans évoquer la musique du bien-nommé DUMB, bouillie vaguement rock. Le twist final, quant a lui, est l'un des plus absurde de l'histoire du cinéma, rien que ca. Film improbable et auto-destructeur (mais qui donc ira le voir ?), bras d'honneur au cinéma francais, Croisiere est donc très chaudement reccomandé à tout les amateurs de z et de nanars. Des films comme ca, on en voit que très rarement. Il serait dommage de le louper lors de son unique semaine d'exploitation en salles.
Il va sans dire que le système de notation classique ne saurait en aucun cas s'appliquer a ce type de film. Objectivement, il s'agit d'un des pire film qu'il m'ait été donné de voir. Subjectivement, j'ai pris un pied monstre a son visonnage, pleurant de rire lors de certaines scènes.
Ceux qui déploraient la mort du z à la francaise n'ont qu'a bien se tenir. Celui-ci est de retour, et compte bien se faire pardonner sa trop longue absence. Sur le papier, Croisière c'est un mélange de comédie et d'angoisse tendance Blair witch. Sur le papier.
Ceux qui ont pris la peine de visiter le site web auront vite compris qu'il s'agit en réalité d'un film de vacance amateur au scénario confondant de nullité. Une fois le rythme (de croisière, ho ho) installé, la narration suit imperturbablement la même alternance entres scènes de jours et de nuit, ces dernières consistant le plus souvent d'un écran noir ou quelqu'un agite, mollement, une lampe torche, probablement pour signifier la panique.
Les dialogues, totalement surréalistes, alternent entre le ridicule et l'insignifiant, quand les personnages perdent un temps démesurés a parler des événement les plus triviaux. Difficile d'imaginer que des acteur aient bien voulus accepter de débiter de pareilles inepties. Les acteurs, parlons en d'ailleurs ! La « star » du film, Caroline Ducey, ne s'est visiblement jamais remis de son passage express chez les auteurs Breillat et Doillon, bousillant définitivement sa carrière. Mais la vraie révélation est sans conteste Jean-Pascal Abribat qui, en une heure vingt, parvient a s'imposer comme l'acteur le plus z de sa génération. Pas de moustaches, certes, mais un jeu qui repousse les limites de l'inacceptable. La moindre de ses apparitions est un sommet de perversion filmique.
Impossible de parler de Croisière sans évoquer la musique du bien-nommé DUMB, bouillie vaguement rock. Le twist final, quant a lui, est l'un des plus absurde de l'histoire du cinéma, rien que ca. Film improbable et auto-destructeur (mais qui donc ira le voir ?), bras d'honneur au cinéma francais, Croisiere est donc très chaudement reccomandé à tout les amateurs de z et de nanars. Des films comme ca, on en voit que très rarement. Il serait dommage de le louper lors de son unique semaine d'exploitation en salles.
Il va sans dire que le système de notation classique ne saurait en aucun cas s'appliquer a ce type de film. Objectivement, il s'agit d'un des pire film qu'il m'ait été donné de voir. Subjectivement, j'ai pris un pied monstre a son visonnage, pleurant de rire lors de certaines scènes.
-
Hrundi V. Bakshi
- Messages : 760
- Enregistré le : lun. nov. 15, 2004 5:41 pm
Croisière, où quand l'abîme carresse la surface de l'eau. De l'eau rance bien sûr, un joli pipi dilué dans un liquide salé où la metteuse en mer s'est noyée avec son projet mort né. L'art du n'importe quoi réalisé avec un budget improbable et des amateurs. Ah ces acteurs, ces incapables. Ne pleurez pas trop de rire, cela rajouterait des larmes à cet océan de nullité. Mais tentez votre chance, une telle occasion de nanar se fait rare sur nos toiles aspetisés. Bref, un OFNI qui ne flottezra pas bien longtemps, c'est sûr.
Euh 000 pour ce que c'est vraiment. Et 00 parcequ'après tout j'ai rigolé pendant toute la projection.
Euh 000 pour ce que c'est vraiment. Et 00 parcequ'après tout j'ai rigolé pendant toute la projection.
la bande-annonce...
http://www.croisiere-film.com/bande_annonce.htm
http://www.croisiere-film.com/bande_annonce.htm
-
right hand of doom
- Messages : 958
- Enregistré le : sam. mai 01, 2004 12:38 pm
- Contact :
-
tomfincher
- Messages : 3060
- Enregistré le : sam. mai 01, 2004 12:38 pm
- Localisation : Grenoble/Toulouse/Agen
- Contact :
A noter que le site du film n'est plus le même... Moins kitsch mais je conseille tout de même l'ITV de la réalisatrice...
Comment s'est passé la direction d'acteurs ?
Sachant que la partie technique du film allait prendre une place prépondérante pendant le tournage, j'ai beaucoup travaillé avec les comédiens auparavant. Lors de nombreuses lectures, je leur donnais des indications sur leur personnage et leur évolution.
Ainsi avant la première prise, je leur indiquais une brève direction sans trop les influencer afin qu'ils me donnent le meilleur d'eux-mêmes.
Et après chaque prise, je les dirigeais en conséquence.
-
Hrundi V. Bakshi
- Messages : 760
- Enregistré le : lun. nov. 15, 2004 5:41 pm
Etienne ( Jean-Pascal Abribat )
Etienne est un célibataire de 32 ans. Il est toujours à l'affût des meilleures choses et de nouveaux amis. Mais face aux épreuves de promiscuité et de survie imposées par ce voyage, il se renferme totalement sur lui-même, et sur ses obsessions. Du ridicule, il passe au pathétique en adoptant très vite un comportement paranoïaque vis-à-vis des autres membres du groupe.
