J'ai regardé la copie VF passée sur C+ récemment (merci stebreizh), mais c'est quoi ce doublage de merde ?
On y retrouve la voix de Patrcik Duffy !!!!
Ca sonne comme une série TV des 90's !!!!
Donc pas content je suis, même si le film n'est pas franchement top, c'est pas une raison pour dénaturer le charme rétro à ce point là.
Donc fuck les redoublages (on se répète, mais ça fait du bien) !!!
INVADERS FROM MARS [1953]
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Le film est inédit en France (bien qu'il soit sorti en Belgique). Il était sorti en cassette dans notre pays à nous, mais en VOSTF seulement, si je ne m'abuse. Cela expliquerait qu'ils n'ont pas du pouvoir mettre la main sur un doublage francophone d'époque et qu'ils en ont enregistré un à la va-vite pour l'occasion, avec un budget mini-rikiki. Ce qui donne à chaque fois des résultats à chier des petits pois (on se rappelle, dans le même cadre, "Lisa et le Diable, "Opération peur", "RDV avec la peur"). En même temps, Canal + offre maintenant l'option Version Multiple que permet de choisir entre la VF et la VOSTF. La VF est réservée au masos, en principe...
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Superwonderscope
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Manolito a écrit :Le film est inédit en France (bien qu'il soit sorti en Belgique). Il était sorti en cassette dans notre pays à nous, mais en VOSTF seulement, si je ne m'abuse. Cela expliquerait qu'ils n'ont pas du pouvoir mettre la main sur un doublage francophone d'époque et qu'ils en ont enregistré un à la va-vite pour l'occasion, avec un budget mini-rikiki. Ce qui donne à chaque fois des résultats à chier des petits pois (on se rappelle, dans le même cadre, "Lisa et le Diable, "Opération peur", "RDV avec la peur"). En même temps, Canal + offre maintenant l'option Version Multiple que permet de choisir entre la VF et la VOSTF. La VF est réservée au masos, en principe...
Aaaah, la belle VHS "Archives du Futur"
, en effet en VOSTF.La VF est en effet à proscrire!
Ce film demeure néanmoins un de mes grands souvenirs de cinéphiles et fait partie de mes films préférés. je fais fi de ses quelques défauts (clichés inhérents aux années 50 et à la situation politique ambiante) pour me concentrer sur les décors extraordinaires, les SFX assez réjouissants par moments...un décorum de SF certaes naïve mais qui témoigne d'un véritable amour du genre.
Le Technicolor est épatant et utilisé de manière judicieuse( jeu sur les couelurs à l'intérieur du vaisseau, par exemple) à voir aussi, les deux fins sorties aux USA et en Europe. J'adore.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
si ça peut te rassurer je te l'ai enregistré en VOSTF aussi,elle feraKerozene a écrit :bon, je ne vais pas blamer stebreizh pour avoir oublié la VO...
partie du prochain voyage
et sur la même VHS il y a "la révolte des triffides " en VOSTF
que je t'avais aussi enregistré en V.F.
Modifié en dernier par stebreizh le mer. mai 19, 2004 2:35 pm, modifié 1 fois.
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bluesoul
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Re: INVADERS FROM MARS [1953]
Une nuit lors d’une tempete, le jeune et fou d’astronomie David MacLean est temoin de l’atterissage d’une soucoupe volante derriere une colline non loin de sa maison. Ayant reussi a convaincre son scientifique de pere d’aller voir, ce dernier revient transforme. Il sera le premier d’une longue liste de gens qui reviendront “changes” de leur periple au-dela de la colline. Comment David pourrait-il convaincre les adultes de ce don't il a ete temoin? Qui croirait un garconnet d’une dizaine d’annees?
La meme annee (1953) que War of theWorlds et 3 ans avant Earth vs the Flying Saucers et Invasion of the Body Snatchers, Invaders from Mars reste l’exemple-type du film de soucoupes volantes made in Hollywood dans les annees 50; les envahisseurs viennent de Mars (la planete rouge), ils sont verts (en tout cas, certain d’entre-eux), sont sournois (ils se servent d’autres humains pour leurs basses besognes) et definitivement mal-intentionnes.
Pour rappel, de la fin des annees 40 a la fin des annees 50, la croisade lancee par le senateur Joseph McCarthy, qui lui donnerait son nom; le McCarthyisme, bat son plein aux USA.
Les communistes sont partout! Dans les administrations, les industries, dans les banlieues (pourtant parfois cossues) et meme a Hollywood.
De la, a ce qu’ils arrivent par vaisseaux spaciaux, il n’y avait qu’un pas (ou planete) a franchir, ce qui grace a la magie du cinema etait si facile.
L’on savait que les petits bonhommes venaient donc de Mars, qu’ils etaient verts, maintenant grace au cinema US, l’on decouvrait que venant (generalement) de la planete rouge, ils ne pouvaient qu’etre communistes.
Dans les grandes productions, ils nous envahissent par la force de leur armement extra-terrestre, dans les plus petits films, par une cinquieme colonne humaine ou pseudo-humaine.
Invaders se situe dans la tranche des films au budget plus “reserve”, et optera donc pour une invasion “sournoise”. Ce qui n’est pas forcement une mauvaise chose, voire Invasion of the Body Snatchers et l’angoisse paranoiaque que ce dernier parvient a generer.
La, ou Invaders diverge, est qu’il centre le recit sur la personne d’un enfant. La raison etant sans doute, que ce sont les enfants qui representait le publique-cible du film. Une question d’identification au hero, ni plus, ni moins. A peu de choses pres, Don Siegel fera la meme chose pour un public adulte 3 annee plus tard.
Meme, si l’attitude transformee des adultes peut generer des angoisses aupres du jeune hero (surtout si le public est dans la meme tranche d’age), aupres d’un public plus age, ceci sera plus problematique. Le film a en effet, beaucoup de chose qui rendront ceci difficile.
D’un point de vue realization; ce qui pouvait a la rigueur passer pour un budget confortable a l’epoque, sera demasque comme n’etant que l’utilisation abusive de stock-shots sur un film qui ne fait meme pas 80 minutes au compteur. De plus, le final recycle pendant quelques minutes pour enfoncer le clou de son twist en plusieurs minutes le recit du film presque dans son entierete.
Les decors sont cheap. Ce qui pouvait passer pour des grottes extraterrestes en 1953, ressemblera beaucoup plus a du carton-pate decore de ballon remplis d’air, qui de surcroit on tendance a bouger mollement lorsque les personnages se deplacent pres d’eux.
Les decors sont aussi peu nombreux, il n’y a qu’a voir le nombre de fois que les memes personnages courent a travers les meme troncons de grottes.
Mais tout n’est pas noir non plus. Le design pourrait effectivement s’expliquer par le twist final, ce qui confirmerait l’absence de budget du au public vise. Mais, il y a peut-etre une autre, et plus “honorable” raison a cela.
Les decors du film ressemblent beaucoup a la vision du monde que se ferait un enfant de ce dernier. Ceci se voit surtout dans les scenes au commissariat par rapport aux scenes dans la maison familiare ou dans ses alentours; dans le commissariat les murs sont lisses, et montent a l’infini. Le planton est assis derriere son bureau comme sur un throne sureleve. La cellule est gigantesque et complement nue. On nagerait presque en plein expressionisme. Dans l’observatoire, les cartes du ciel s’etirent a l’infini egalement.
En fait, c’est un film d’invasion extra-terrestre, non seulement destine aux enfants, mais aussi a voir de leur point de vue. Ce ne sont pas les “gens” qui sont transformes, mais la famille, les “amis”, et surtout les “adultes” en general.
A ce niveau-la, le film ne manqué pas d’un certain charme, mais seulement si l’on le regarde d’un point de vue d’enfant.
A noter que l’interpretation est plutot bonne, surtout celle de notre jeune hero. Mais egalement a noter, que les carriere des protagonistes ont ete ou de courte duree, ou surtout limitees aux apparitions tv.
Ayant vu a l’epoque (1986) au cinema le remake qui malgre son budget n’etait qu’un salmigondis de mauvais acteurs (le jeune hero en tete!), de design laid et dont seul le décor de la colline me paraissait surnager.
A choisir entre les deux versions, j’opte sans aucune hesitation pour la version de ’53.
A noter que le film est disponible en double pack avec The Crawling Eye qui m’a paru bien meilleur.
Si l’on opte pour le double pack et que l’on parvient a voir le film avec des yeux d’enfants, le film peut valoir le detour, sinon:
Invaders from Mars: 2.5 /5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
La meme annee (1953) que War of theWorlds et 3 ans avant Earth vs the Flying Saucers et Invasion of the Body Snatchers, Invaders from Mars reste l’exemple-type du film de soucoupes volantes made in Hollywood dans les annees 50; les envahisseurs viennent de Mars (la planete rouge), ils sont verts (en tout cas, certain d’entre-eux), sont sournois (ils se servent d’autres humains pour leurs basses besognes) et definitivement mal-intentionnes.
Pour rappel, de la fin des annees 40 a la fin des annees 50, la croisade lancee par le senateur Joseph McCarthy, qui lui donnerait son nom; le McCarthyisme, bat son plein aux USA.
Les communistes sont partout! Dans les administrations, les industries, dans les banlieues (pourtant parfois cossues) et meme a Hollywood.
De la, a ce qu’ils arrivent par vaisseaux spaciaux, il n’y avait qu’un pas (ou planete) a franchir, ce qui grace a la magie du cinema etait si facile.
L’on savait que les petits bonhommes venaient donc de Mars, qu’ils etaient verts, maintenant grace au cinema US, l’on decouvrait que venant (generalement) de la planete rouge, ils ne pouvaient qu’etre communistes.
Dans les grandes productions, ils nous envahissent par la force de leur armement extra-terrestre, dans les plus petits films, par une cinquieme colonne humaine ou pseudo-humaine.
Invaders se situe dans la tranche des films au budget plus “reserve”, et optera donc pour une invasion “sournoise”. Ce qui n’est pas forcement une mauvaise chose, voire Invasion of the Body Snatchers et l’angoisse paranoiaque que ce dernier parvient a generer.
La, ou Invaders diverge, est qu’il centre le recit sur la personne d’un enfant. La raison etant sans doute, que ce sont les enfants qui representait le publique-cible du film. Une question d’identification au hero, ni plus, ni moins. A peu de choses pres, Don Siegel fera la meme chose pour un public adulte 3 annee plus tard.
Meme, si l’attitude transformee des adultes peut generer des angoisses aupres du jeune hero (surtout si le public est dans la meme tranche d’age), aupres d’un public plus age, ceci sera plus problematique. Le film a en effet, beaucoup de chose qui rendront ceci difficile.
D’un point de vue realization; ce qui pouvait a la rigueur passer pour un budget confortable a l’epoque, sera demasque comme n’etant que l’utilisation abusive de stock-shots sur un film qui ne fait meme pas 80 minutes au compteur. De plus, le final recycle pendant quelques minutes pour enfoncer le clou de son twist en plusieurs minutes le recit du film presque dans son entierete.
Les decors sont cheap. Ce qui pouvait passer pour des grottes extraterrestes en 1953, ressemblera beaucoup plus a du carton-pate decore de ballon remplis d’air, qui de surcroit on tendance a bouger mollement lorsque les personnages se deplacent pres d’eux.
Les decors sont aussi peu nombreux, il n’y a qu’a voir le nombre de fois que les memes personnages courent a travers les meme troncons de grottes.
Mais tout n’est pas noir non plus. Le design pourrait effectivement s’expliquer par le twist final, ce qui confirmerait l’absence de budget du au public vise. Mais, il y a peut-etre une autre, et plus “honorable” raison a cela.
Les decors du film ressemblent beaucoup a la vision du monde que se ferait un enfant de ce dernier. Ceci se voit surtout dans les scenes au commissariat par rapport aux scenes dans la maison familiare ou dans ses alentours; dans le commissariat les murs sont lisses, et montent a l’infini. Le planton est assis derriere son bureau comme sur un throne sureleve. La cellule est gigantesque et complement nue. On nagerait presque en plein expressionisme. Dans l’observatoire, les cartes du ciel s’etirent a l’infini egalement.
En fait, c’est un film d’invasion extra-terrestre, non seulement destine aux enfants, mais aussi a voir de leur point de vue. Ce ne sont pas les “gens” qui sont transformes, mais la famille, les “amis”, et surtout les “adultes” en general.
A ce niveau-la, le film ne manqué pas d’un certain charme, mais seulement si l’on le regarde d’un point de vue d’enfant.
A noter que l’interpretation est plutot bonne, surtout celle de notre jeune hero. Mais egalement a noter, que les carriere des protagonistes ont ete ou de courte duree, ou surtout limitees aux apparitions tv.
Ayant vu a l’epoque (1986) au cinema le remake qui malgre son budget n’etait qu’un salmigondis de mauvais acteurs (le jeune hero en tete!), de design laid et dont seul le décor de la colline me paraissait surnager.
A choisir entre les deux versions, j’opte sans aucune hesitation pour la version de ’53.
A noter que le film est disponible en double pack avec The Crawling Eye qui m’a paru bien meilleur.
Si l’on opte pour le double pack et que l’on parvient a voir le film avec des yeux d’enfants, le film peut valoir le detour, sinon:
Invaders from Mars: 2.5 /5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Filou
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- Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 11:29 am
- Localisation : A Sierre, en Suisse. Dingue non ?
Re: INVADERS FROM MARS [1953]
Vu grâce à l'excellent coffret "Destination Mars" sortis chez Artus Films. Il s'agit d'un agréable long-métrage de science-fiction des années 50. A noter que l'histoire ressemble beaucoup à L'Invasion des profanateurs de sépultures (Invasion of the Body Snatchers) qui sortira plusieurs années après.
Contrairement au chef d'oeuvre de Don Siegel et comme l'a souligné Bluesoul, Les envahisseurs de la planète Mars adopte le point de vue d'un enfant, ce qui confère au film une grande dose de naïveté à laquelle il faudra adhérer pour réellement apprécier le film. Ce qui n'empêche pas le film d'afficher quelques moments assez cruels et inattendus :
Les effets spéciaux sont en parfaite adéquation avec l'ambiance naïve du film, avec ses grottes colorées et ses martiens verts et boursouflés. Pour peu que l'on ai conservé son âme d'enfant, je pense que ces séquences ne pourront que réjouir l'amateur de science-fiction curieux qui tentera la vision de ce petit classique des 50's.
Plutôt un bon moment donc dans l'ensemble, bien que le film le plus intéressant du coffret demeure, à mes yeux, Red Planet Mars. La copie proposée est très âbimée et les couleurs sont quelque peu délavées. Heureusement, la compression et la définition sont corrects, ce qui fait que le film reste visible dans d'honnêtes conditions.
Contrairement au chef d'oeuvre de Don Siegel et comme l'a souligné Bluesoul, Les envahisseurs de la planète Mars adopte le point de vue d'un enfant, ce qui confère au film une grande dose de naïveté à laquelle il faudra adhérer pour réellement apprécier le film. Ce qui n'empêche pas le film d'afficher quelques moments assez cruels et inattendus :
Spoiler : :
Plutôt un bon moment donc dans l'ensemble, bien que le film le plus intéressant du coffret demeure, à mes yeux, Red Planet Mars. La copie proposée est très âbimée et les couleurs sont quelque peu délavées. Heureusement, la compression et la définition sont corrects, ce qui fait que le film reste visible dans d'honnêtes conditions.
"Suicides, assassinations, mad bombers, Mafia hitmen, automobile smash-ups: The Death Hour. A great Sunday night show for the whole family. It'd wipe that fuckin' Disney right off the air."
Network, 1976, Sidney Lumet
Network, 1976, Sidney Lumet