Insect - William Fruet - 1987
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Insect - William Fruet - 1987
Est ce que quelqu'un se souvient de ce petit film d'horreur des années 80 ou une sorte de mente religieuse faisait un carnage dans un hospithal (un bon moyen de lutter contre le trou de la sécu ça !)
A ma connaissance, pas de version DVD ou LD dispo. Quand à tomber sur la K7, ça dois pas être facile !
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Wonkley a la cassette et je l'ai chez moi
J'adore ce petit film

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QUE DAL, C'EST A MOI MAINTENANTpeter wonkley a écrit :oui et tu va me la rendre parce que ca fait 1 an que tu l'a et que tu l'a tjrs pas hum humPp79 a écrit :Wonkley a la cassette et je l'ai chez moi![]()
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Faut que je sorte la cassette de chez mes parents

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Ah ben oui, c'est ça ! lol, drole de titre, "Insect" est quand même beaucoup plus parlant !Prodigy a écrit :Blue Monkey ?
Quelques infos sur ce film :
http://home.ica.net/~paulc/canux/review/bluemonkey.html
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J'ai ce petit film, sans prétention. Du cinéma à l'ancienne, un monstre insectunozïdal des plus sympathique même si on le voit peu.
William Fruet à la réalisation, honnête artisan sans plus. A voir mais ne marque pas la mémoire du sceau de la claque.
William Fruet à la réalisation, honnête artisan sans plus. A voir mais ne marque pas la mémoire du sceau de la claque.
Les apparitions fatales des morts-vivants, dans leur brutalité, apparaissent inévitables, comme la main aveugle du destin. Les morts sont une fatalité, non un danger qui mettrait en jeu la survie.
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Re: Insect (série B horrifique des 80's)
Un ouvrier se pique a une plante exotique et s’effondre soudainement, sur quoi il est transporte a l’hopital le plus proche. Sous les yeux effrayes des medecins il recrache un etrange parasite. Par un malheureux concours de circonstances le parasite s’echappe et entame un rythme de croissance exponentiel, mettant en danger la vie des patients et du personnel hospitaliers…
Petite production canado-americaine, Blue Monkey est un etrange melange de genres et d’epoques, melange dont William Fruet (Death Weekend (1976), Search and Destroy (1979), Trapped (1982) ) a la realisation, va essayer de faire un tout “coherent”. Tache peu aisee, et essai loin d’etre complement transformee au final…
“Big Bug”-movie des annees 50s par son cote insecte XXL, le metrage se rapproche aussi de la vague des films alien-esque du debut des annes 80s de par son cote action en vase clos ou les protagonistes sont “enfermes” avec la creature, creature decidemment peu amicale.
Si le film se base sur une trame passe-partout, il beneficie quand meme d’un (generalement) bon realisateur (Fruet) et de quelques tetes de series B dans son casting; tel la presence de Steve Railsback (The Visitors (1972), Turkey Shoot (1982), LifeForce (1986) ) ou de Gwynyth Walsh( War of the Worlds TV (1988), Friday the 13th TV (1989), Eerie, Indiana (1992) ) tous deux tres devoues a la cause du “genre”.
Par contre, malheureusement, la capital “sympathie” est egalement aussi gache par des peripeties et—surtout—des personnages ininteressants, voire carrement irritants, au nombre desquels un groupe d’enfants atteint de leucemie (pour le “cute”-factor), quelques personnes agees (pour le “fun”-factor) et un couple don’t la femme va accoucher et qui genere avec son monomaniaque de mari une furieuse envie de tout casser dans son salon chez le spectateur.
Parmi les elements plus “sympathiques” du metrage, l’on denombrera un ensemble de couloirs souterrains a l’hopital ou dans l’ancienne incarnation de ce dernier (un asyle d’alienes(!) ), l’on gardait les patients “prisonniers” ou encore une salle ou l’on experiemente avec un rayon laser (medical(?) ). Meme si cela parait eminament sympathique, tout cela n’a a priori aucun sens, et n’est du qu’au scenario, scenario du au passage a deux scenaristes, dont l’un ne fut guere prolifique et l’autre arreta sa carriere a ce seul essai, CQFD.
Cote effets speciaux, ce n’est qu’a partir des creatures “adultes” que le metrage se “lache” enfin, et parvient a un tant soi peu satisfaire.
Indubitablement “insectes” dans leurs design et “aliens” dans leur mise en valeur, plus que le casting (ou Railsback et Walsh sauvent les meubles), c’est sur eux que misera (avec justesse) Fruet.
A l’arrivee, le metrage aussi competent soit-il parait plus destine a une carriere en DTV ou sur petit ecran qu’en salles obscures ou les chances qu’il marquee devaient etre plus que limitees.
Bref, un “petit” film, qui se laisse voir sans reel ennui (si l’on parvient a se montrer indulgent sur ses defauts), mais aussi sans passion—aucune…
Un film a reserver aux seuls inconditionnels de films a “bibittes”…
Blue Monkey: 2.75 / 5
Petite production canado-americaine, Blue Monkey est un etrange melange de genres et d’epoques, melange dont William Fruet (Death Weekend (1976), Search and Destroy (1979), Trapped (1982) ) a la realisation, va essayer de faire un tout “coherent”. Tache peu aisee, et essai loin d’etre complement transformee au final…
“Big Bug”-movie des annees 50s par son cote insecte XXL, le metrage se rapproche aussi de la vague des films alien-esque du debut des annes 80s de par son cote action en vase clos ou les protagonistes sont “enfermes” avec la creature, creature decidemment peu amicale.
Si le film se base sur une trame passe-partout, il beneficie quand meme d’un (generalement) bon realisateur (Fruet) et de quelques tetes de series B dans son casting; tel la presence de Steve Railsback (The Visitors (1972), Turkey Shoot (1982), LifeForce (1986) ) ou de Gwynyth Walsh( War of the Worlds TV (1988), Friday the 13th TV (1989), Eerie, Indiana (1992) ) tous deux tres devoues a la cause du “genre”.
Par contre, malheureusement, la capital “sympathie” est egalement aussi gache par des peripeties et—surtout—des personnages ininteressants, voire carrement irritants, au nombre desquels un groupe d’enfants atteint de leucemie (pour le “cute”-factor), quelques personnes agees (pour le “fun”-factor) et un couple don’t la femme va accoucher et qui genere avec son monomaniaque de mari une furieuse envie de tout casser dans son salon chez le spectateur.
Parmi les elements plus “sympathiques” du metrage, l’on denombrera un ensemble de couloirs souterrains a l’hopital ou dans l’ancienne incarnation de ce dernier (un asyle d’alienes(!) ), l’on gardait les patients “prisonniers” ou encore une salle ou l’on experiemente avec un rayon laser (medical(?) ). Meme si cela parait eminament sympathique, tout cela n’a a priori aucun sens, et n’est du qu’au scenario, scenario du au passage a deux scenaristes, dont l’un ne fut guere prolifique et l’autre arreta sa carriere a ce seul essai, CQFD.
Cote effets speciaux, ce n’est qu’a partir des creatures “adultes” que le metrage se “lache” enfin, et parvient a un tant soi peu satisfaire.
Indubitablement “insectes” dans leurs design et “aliens” dans leur mise en valeur, plus que le casting (ou Railsback et Walsh sauvent les meubles), c’est sur eux que misera (avec justesse) Fruet.
A l’arrivee, le metrage aussi competent soit-il parait plus destine a une carriere en DTV ou sur petit ecran qu’en salles obscures ou les chances qu’il marquee devaient etre plus que limitees.
Bref, un “petit” film, qui se laisse voir sans reel ennui (si l’on parvient a se montrer indulgent sur ses defauts), mais aussi sans passion—aucune…
Un film a reserver aux seuls inconditionnels de films a “bibittes”…
Blue Monkey: 2.75 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: Insect - William Fruet - 1987
Je dois avouer qu’à ma première vision de Blue Monkey, il y a un peu plus de vingt ans (sur Antenne 2 !), j’avais plutôt fait grise mine devant ce film au rythme erratique, démarrant plutôt alertement pour s’enliser progressivement dans la parlotte et les séquences à suspense un peu plan-plan, séquences tirant parfois méchamment en longueur (comme celle de la découverte du nid de l’insecte). Un film qui par ailleurs souffrait de quelques intermèdes comiques bien patauds cassant régulièrement l’ambiance générale.
Seconde approche aujourd’hui, et je revois ce titre oublié clairement à la hausse. Blue monkey n’est certainement pas la petite pépite fantastique espérée à l'époque, mais il a plutôt très bien vieilli. Le film fait même figure de divertissement bis bougrement sympathique, proposant une intrigue assez riche, écrite avec soin et constamment respectueuse de ce cinéma fantastique fifties œuvrant dans l’insecte mutant qu’elle « singe » intelligemment, en recourant parcimonieusement au second degré (les caricatures de seconds rôles, l’improbable machine à laser servant à annihiler l’animal). Et si l’aventure trainasse un poil dans sa partie centrale, je dois bien admette que l’attaque finale est efficacement emballée, rattrapant à point nommé la baisse de régime du second tiers. Autre bonne surprise : la créature. Maquillages, effets mécaniques : les choses sont ici faites à l’ancienne, et non seulement un tel investissement fait plaisir à voir sur une production de cette modeste envergure mais le résultat s'avère de surcroit très convaincant, mise en valeur de façon optimale et ingénieuse par la réalisation de Fruet.
Bref, à la lumière de ce que propose actuellement le cinéma bis horrifique dans le même registre (téléfilms SyFy et cie), un titre loin d’être aussi négligeable que le souvenir que j’en gardais. Une chose est sûre : des séries B comme celle-ci : on n’en voit plus beaucoup. Dommage que la carrière ciné de Fruet se soit arrêtée à ce titre...