Sujet brulant, qui m'était presque totalement inconnue, et qui l'est presque tout autant maintenant.
Il touche énormement de points, parlent d'enormement de choses, en parle vite, très vite. C'est assez difficile d'accès pour quelqu'un d'étranger au problème. Malheureusement aucune surprise : escalade de la violence, kikacommencé le premier a faire mal à l'autre?, victime innocente et coupable en liberté, utilisation de cette violence et de la peur du terrorisme pour alimenter les medias et maintenir le pouvoir en place... malheureusement, une impression de déjà-vu...
D'un point de vue plus technique, c'est de la DV quelconque (ca veut dire moche) et les plans d'hélicos m'ont fait pensé à une pub pour l'irlande. Beaucoup d'interview sont en décors naturels mais aussi sur écran bleu diffusant un décor naturel, ca choque un peu. Le dérushage et le montage ont dut être un boulot énorme MAIS : il y a plusieurs scènes où la personne interviewé commence sa phrase - pouf micro coupure pouf - termine sa phrase.
Alors, manipulation d'information? Alors que le film se veut un maximum objectif, que ca se sent à travers les repliques de chacun, ces coupures qui permettent de pas se perdrent dans l'idée de la phrase (suffisamment difficile à suivre déjà), filent un malaise : Medem est-il neutre?
Puisque l'un des problèmes de ce conflit est qu'il est impossible d'être neutre : tu es espagnole ou basque, mais pas rien, alors que penser du réalisateur/film, même si son message est pacifique?

"Quand on n'a qu'un marteau dans la main, tous les problèmes deviennent des clous." - Park Chan-Wook, 21/01/99 à 10h32.