Un coffret de chez Anchor bay va regrouper The Body Stealers, The Beast in the Cellar, The Haunted House of Horrors, Virgin Witch, Witchfinder General and Blood on Satan's Claw.
La photo du box : http://www.dvdtimes.co.uk/content.php?contentid=13154
The tigon box
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La Tigon Box est dispo chez play à pas cher pour les 5 films : 23,99£ avec une palanquée de bonus . Outre les commentaires sur 4 des 5 films (sauf Virgin Witch), ils sont tous en WS et avec du 5.1/DTS à la pelle, des F.A, des sopts radios, posters, photos, bio.
je ne connais que BLODD ON SATAN'S CLAW qui est positivement excellent , ainsi que l'indispensable WITCHFINDER GENERAL avec Vincent Price. Mais les trois autres me sont inconnus. Humphrey a l'air d'avoir raison ( Humphrey Bienenviececoffret, bien sûr. Ou encore Biensucermoi, mais c une autre histoire

Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Ahem, grâce à une gastro inopinée, j'ai pu voir le coffret quasiment en entier. Je vous le dis c'est de l'excellent mais je vais revenir plus tard (après le boulot en fait) plus longuement sur chacun des films.
Pour la petite histoire, Tony Tenser fondateur de Tigon fut l'un des grands pionniers du bis britannique de son temps. C'est lui que vient la fameuse phrase: "Donnez moi un bon titre, un début, un milieu et une fin et je vais rendre votre film profitable". Véritable dingo tout much, il aima contrer en passant par dessus la BBFC (la censure anglaise), faire des affiches osées et prouver sa mégalomanie lors de soirées d'avant-premières "HENAURMES".
J'aime bien le comparer à un Roger Corman anglais car il distribua des films étrangers en angleterre, donna sa chance à des inconnus voire s'essaya à l'"art et essai" (Repulsion de Polanski fut produit par lui) tout en le vendant comme du pur exploitation.
Un personnage fascinant qui quitta le cinéma trop tôt pour s'occuper de domaines plus rentables comme l'immobilier. Ce n'est que justice que ce boxset.
Pour la petite histoire, Tony Tenser fondateur de Tigon fut l'un des grands pionniers du bis britannique de son temps. C'est lui que vient la fameuse phrase: "Donnez moi un bon titre, un début, un milieu et une fin et je vais rendre votre film profitable". Véritable dingo tout much, il aima contrer en passant par dessus la BBFC (la censure anglaise), faire des affiches osées et prouver sa mégalomanie lors de soirées d'avant-premières "HENAURMES".
J'aime bien le comparer à un Roger Corman anglais car il distribua des films étrangers en angleterre, donna sa chance à des inconnus voire s'essaya à l'"art et essai" (Repulsion de Polanski fut produit par lui) tout en le vendant comme du pur exploitation.
Un personnage fascinant qui quitta le cinéma trop tôt pour s'occuper de domaines plus rentables comme l'immobilier. Ce n'est que justice que ce boxset.
Recherche tout scan, écrivain ou personne ayant des informations sur la collection gore: collectiongore@hotmail.com
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J'espère que anchor bay n'a pas fait la mème c......e que sur le coffret Amicus, à savoir des pastilles de mousse pour maintenir les dvd sur les supports, ces dites pastilles rongeant et poissant le centre des disques de leur colle mirifique!
Un coup d'éclat!
Un coup d'éclat!
ce film sent aussi bon qu'une bonne chiasse
(C)Superfly
(C)Superfly
Non, les films sont tenus par des pastilles de plastiques où il faut appuyer dessus pour faire sortir le film. D'ailleurs, mon coffret Amicus bénéficiait du même système. Marc Morris d'AB UK m'avait dit qu'ils avaient prit note de ce problème et l'avait réctifié. Au fait, je sens que je vais lui secouer les prunes car il m'a promis sa vhs de "Her Private Hell" et celui-là je compte fermement le voir!!!!J'espère que anchor bay n'a pas fait la mème c......e que sur le coffret Amicus, à savoir des pastilles de mousse pour maintenir les dvd sur les supports, ces dites pastilles rongeant et poissant le centre des disques de leur colle mirifique!
Un coup d'éclat!
Bon, le premier film chroniqué ce soir est "The Virgin Witch" soit la sorcière vierge pour tout ceux qui n'ont pas écouté les premiers tubes de Madonna. Selon le livre "Ten Years of Terror", le film s'intitulerait aux States the lesbian twins ce qui est un titre trop pour un softcore fantastique et un film pas assez pour un bon porno.
Deux soeurs Christine (la carriériste dévergondée) et Betty (la nunuche innocente) restées vierges s'enfuient de leur maison où elles sont élevées strictement. Elles veulent aller à Londres pour aller profiter de la vie: A nous le swinging london et la vraie vie. Elles sont ramassées par un bonhomme nommé Johnny qui sortait avec une chanteuse célèbre sans que cela ne touche en rien l'intrigue sauf une scène. Christine, fraichement arrivée à Londres, décide de se faire employer par une agence de mannequin de nue et fait tomber sa patronne lesbienne amoureuse d'elle.
Celle-ci nommée Sybill après une scène de mesurage de diverses parties érotiques du corps de Christine, l'invite en week end dans un cottage nommé Wychwold (Non, pas Witch World comme vous l'aurez compris). Christine prend avec elle sa soeur Betty et l'éloigne de Johnny dont elle s'est énamouraché. Après le reste, c'est que du Tenser: les filles sortiront du lieu sorcières mais pas vierges du tout. Sacré Tony!
Un peu de sorcellerie de bazar avec des satanistes en peignoire rouge copulant comme des bienheureux ne cache pas qu'ici on est avant tout dans le cinéma érotique. Les filles qui se font mettre la main au fesse font un sourire au lieu d'une bonne tarte façon "journée de la femme". Les vierges ne rêvent que de se faire déflorer. Les directrices d'agence de mannequins sont lesbiennes. On est dans un film rose sous prétexte de fantastiques avec ses scènes obligatoires: le dépucelage sauvage, celui plus plein d'amour de nunuche, la scène de "je regarde les filles prendre leurs douches à travers le mur", le bellâtre docteur dans la quarantaine triomphante prêt à craquer de l'hymen et je passe les bisous lesbiens ou la scène moite de mensurations entre femmes.
Avant que Superfly n'achète, je tiens à préciser que c'est un softcore britannique. Cela reste très soft et la notion de beauté n'existe pas. Ainsi, les vieilles aux seins pendants et à la beauté fanés ont droit à leurs moments dans les scènes d'orgies. Cela ne donne pas envie de jouer de la cornemuse à une branche, croyez-moi!
Bon, Ray Autin (ancien cascadeur passé à la réalisation et futur réalisateur du téléfilm Doctor Maniac) arrive à maintenir un intêret constant chez son spectateur ce qui est pas mal. Les soeurs Michelle biens connus en angleterre s'en sorte aussi pas mal bien que ce film soit rayé désormais de leur filmo.
Enfin, une scène glaçante me retera en mémoire: lors de sa première utilisation de la magie noire, Christine brule une photo de Sybil. Celle-ci revient à la normale mais avec une Sybil grimaçant de douleur. Assez inattendu et glaçant dans un film plus titillant qu'autre chose.
Bon, l'image est nickel. Spot radios, notes de production, filmos des soeurs Michelle et de Ray Austin, bandes annonces, sous-titres anglais pour malentendants. Que du bon pour un film qui n'en méritait pas tant.
Recherche tout scan, écrivain ou personne ayant des informations sur la collection gore: collectiongore@hotmail.com
Hop, pour pas trop me casser vous trouverez la chronique du DVD de Witchfinder General here en bas:
http://www.trash-times.com/archives/rev ... dergen.htm
Le DVD reprend exactement les mêmes spécificités. D'ailleurs, cela mériterait une commission en pinte de Guiness du beau rabattage vers Trash-times comme cela!
Trève de blague, il est temps de parler du troisième film qui compose ce coffret: The Beast in the Cellar (la bête dans la cave littéralement). Lorsque les monteurs James Kelly et Graham Harris se rencontrent, ils décident de créer une maison de production nommée Leander Films. C'est fou ce que deux monteurs peuvent faire ensemble.
Leur premier script s'appellera: "Young Man, I think you're dying" (Jeune homme, je pense que vous êtes en train de crever). C'est l'histoire de deux soeurs d'un certain âge qui se chamaille perpétuellement entre deux coupures de presse annonçant la mort de soldats. La fin révèlera qu'en vérité elle maintenait leur frère enfermé dans une cave afin de lui éviter de partir à la guerre. Celui-ci, littéralement changé en animal sauvage, s'était en fait libérer et tuait les soldats en questions. Tony Tenser se montre très intéressé par le projet mais lorsqu'il voit que le titre sera inutilisable car déjà employé pour un nom de livre, il veut abandonner le film.
C'est le producteur Christopher Neame qu'il a débauché de chez Hammer qui fera des pieds et des mains pour que le film entre en production. L'affaire ira jusqu'à un tel point que Neame dit qu'il claquerait la porte de Tigon si le film ne se faisait pas. Tony Tenser capitule en apparence.
Mais Tony reste Tony! Il reprend le script et commence à balancer les pages de dialogues à la poubelle pour les remplacer par des scènes bien gores. Hors de questions que les meurtres soient appris dans le journal, on les verra le plus graphiquement possible.
Le film se divise donc en deux rythmes différents. Des scènes graphiques pour l'époque avec griffures sanguinolentes et deux vieilles biques qui se tarabustent le reste du temps. En étant cruel, je dirai que c'est Derrick qui fait place à certains moments à des scènes sanglantes à la Hammer. Toutefois, Beryl Reid qui joue la gentille sosotte dans plein de comédies britanniques et Flora Robson (beaucoup vus de documentaires hommages sur la BBC mais jamais de vrais films avec elle à part celui-ci) sont deux actrices extraordinaires.
La réalisation se révèle un peu inspirée sur la fin avec un hommage au Nosferatu de Murnau évident. Un petit film britannique qui fera pas l'unanimité par son rythme lent mais qui tient chaud lors des gastros.
A noter que Leander film ne fera qu'un second long métrage appelé Night Hair Child. L'histoire d'une femme jouée par Britt Ekland (Va! Va! Voum!) qui découvre que son beau fils est un psychopathe qui veut tuer son père et coucher avec elle. Bon, c'est tellement malsain que ça en devient impressionant quelquepart surtout la scène où Britt se met nu devant le mineur. Egalement la scène de la mort du gamin homicide est assez perturbante. Un chef d'oeuvre méconnu.
Pour en revenir à Beast in the cellar, le film est en 1.85 comme Virgin Witch. Toujours les spots radios, les bandes annonces, galleries d'images, notes de production et filmos. Contrairement à Witchfinder General, le film est pourvu de sous-titres anglais pour malentendants. Enfin, le commentaire audio est fait par Tony Tenser, John Hamilton (future auteur d'un livre Fabpress retraçant la carrière de Tenser) et Christopher Neame. Instructif et bon esprit, ce commentaire reste le plus faible du coffret vu l'excellent qualité des autres proposés.
Voilà, je vais allez ranger pépé dans la cave et aller me coucher sur ce!
http://www.trash-times.com/archives/rev ... dergen.htm
Le DVD reprend exactement les mêmes spécificités. D'ailleurs, cela mériterait une commission en pinte de Guiness du beau rabattage vers Trash-times comme cela!
Trève de blague, il est temps de parler du troisième film qui compose ce coffret: The Beast in the Cellar (la bête dans la cave littéralement). Lorsque les monteurs James Kelly et Graham Harris se rencontrent, ils décident de créer une maison de production nommée Leander Films. C'est fou ce que deux monteurs peuvent faire ensemble.
Leur premier script s'appellera: "Young Man, I think you're dying" (Jeune homme, je pense que vous êtes en train de crever). C'est l'histoire de deux soeurs d'un certain âge qui se chamaille perpétuellement entre deux coupures de presse annonçant la mort de soldats. La fin révèlera qu'en vérité elle maintenait leur frère enfermé dans une cave afin de lui éviter de partir à la guerre. Celui-ci, littéralement changé en animal sauvage, s'était en fait libérer et tuait les soldats en questions. Tony Tenser se montre très intéressé par le projet mais lorsqu'il voit que le titre sera inutilisable car déjà employé pour un nom de livre, il veut abandonner le film.
C'est le producteur Christopher Neame qu'il a débauché de chez Hammer qui fera des pieds et des mains pour que le film entre en production. L'affaire ira jusqu'à un tel point que Neame dit qu'il claquerait la porte de Tigon si le film ne se faisait pas. Tony Tenser capitule en apparence.
Mais Tony reste Tony! Il reprend le script et commence à balancer les pages de dialogues à la poubelle pour les remplacer par des scènes bien gores. Hors de questions que les meurtres soient appris dans le journal, on les verra le plus graphiquement possible.
Le film se divise donc en deux rythmes différents. Des scènes graphiques pour l'époque avec griffures sanguinolentes et deux vieilles biques qui se tarabustent le reste du temps. En étant cruel, je dirai que c'est Derrick qui fait place à certains moments à des scènes sanglantes à la Hammer. Toutefois, Beryl Reid qui joue la gentille sosotte dans plein de comédies britanniques et Flora Robson (beaucoup vus de documentaires hommages sur la BBC mais jamais de vrais films avec elle à part celui-ci) sont deux actrices extraordinaires.
La réalisation se révèle un peu inspirée sur la fin avec un hommage au Nosferatu de Murnau évident. Un petit film britannique qui fera pas l'unanimité par son rythme lent mais qui tient chaud lors des gastros.
A noter que Leander film ne fera qu'un second long métrage appelé Night Hair Child. L'histoire d'une femme jouée par Britt Ekland (Va! Va! Voum!) qui découvre que son beau fils est un psychopathe qui veut tuer son père et coucher avec elle. Bon, c'est tellement malsain que ça en devient impressionant quelquepart surtout la scène où Britt se met nu devant le mineur. Egalement la scène de la mort du gamin homicide est assez perturbante. Un chef d'oeuvre méconnu.
Pour en revenir à Beast in the cellar, le film est en 1.85 comme Virgin Witch. Toujours les spots radios, les bandes annonces, galleries d'images, notes de production et filmos. Contrairement à Witchfinder General, le film est pourvu de sous-titres anglais pour malentendants. Enfin, le commentaire audio est fait par Tony Tenser, John Hamilton (future auteur d'un livre Fabpress retraçant la carrière de Tenser) et Christopher Neame. Instructif et bon esprit, ce commentaire reste le plus faible du coffret vu l'excellent qualité des autres proposés.
Voilà, je vais allez ranger pépé dans la cave et aller me coucher sur ce!
Recherche tout scan, écrivain ou personne ayant des informations sur la collection gore: collectiongore@hotmail.com