Résumé allocine : Michale est une jeune femme d'une trentaine d'années, mariée, et mère d'un jeune garçon. Elle travaille avec son père dans un cabinet comptable de Tel-Aviv qui a notamment pour clients des institutions religieuses orthodoxes. Son quotidien se partage entre son enfant, son époux, son travail, et son amant. Le jour où elle apprend la mort tragique de ce dernier, sa vie bascule..
Le cinéma israélien est en grande forme. Après un honnête Mon Trésor, un dévastateur Prendre femme (le plus beau film de l'année, pour l'instant), une intéressante, mais bancale, Fiancée syrienne, voici venu le dernier Raphael Nadajari.
Le miracle de ce cinéma israélien, c'est de parvenir à parler de la condition des femmes, dans cet environnement social étouffant, sans jamais n'en faire trop. Comme Prendre Femme, Avanim à cette immense qualité de traiter son sujet avec pudeur et sensibilité, ne sombrant jamais dans le démonstratif. Ce qui ne signifie pas, au contraire, que l'émotion et la puissance du message ne sont pas présents. Une fois n'est pas coutume, il s'agit donc d'un portrait de femme, indépendante et courageuse, mais pourtant vaguement asphyxiée par un ordre social contraignant. La mise en scène de Raphael Nadjari est heurtée, à vif, comme l'était son « I am Josh Polanski?s brother », faux polar Cassavetien, déjà fortement imprégné de judaisme. Pendant lumineux du film de Ronit Elkabitz, Avanim impose avec fermeté sa grâce subtile.
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Avanim - Raphael Nadjari (2005)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Je le mets dans le même sac. Avec le cinéma africain, et le cinéma sud américain. De là à dire que je n'aime que les films américains.Battosai a écrit : Sinon le ciné israelien, de ce que j'ai vu, m'attire quand même nettement plus que les iran/irak etc.. (qui, eux, ne m'attirent absolument pas).

Modifié en dernier par Zecreep le mer. mars 16, 2005 10:54 pm, modifié 1 fois.