Darkness - Jaume Balaguero - 2002
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Darkness - Jaume Balaguero - 2002
Une vraie perle, ce film
encore une histoire de fantomes avec des gosses, etc. Certes, mais Darkness est un film qui fait agréablement sursauter voir meme flipper. L"interprétation est, par ailleurs, nickel. Les délires visuels aggressifs (clippesques et bien foutus) assurent au niveau de la "tension".
le son claque egalement.
Alors que les 20 premieres minutes sont pas tip-top ni tres rassurantes, par la suite les choses s'ameliorent grandement. et meme si il y a parfois du déja-vu au niveau de la trame, la derniere demi-heure par exemple avec ces personnages au bord de la folie ( a la silent hill style) font que ce film est une réussite dans son domaine.
bref, c'est presqu' aussi bien que christina s house, pas autant que l'echine du diable. C'est mieux que 6eme sens et je n'ai pas watché la prod craven qui semble sentir le paté: le peuple des tenebres ni vu darkness falls aka nuits de terreur.
bon ben 16,5/20 TB
Mr Balaguero, vous irez loin.
encore une histoire de fantomes avec des gosses, etc. Certes, mais Darkness est un film qui fait agréablement sursauter voir meme flipper. L"interprétation est, par ailleurs, nickel. Les délires visuels aggressifs (clippesques et bien foutus) assurent au niveau de la "tension".
le son claque egalement.
Alors que les 20 premieres minutes sont pas tip-top ni tres rassurantes, par la suite les choses s'ameliorent grandement. et meme si il y a parfois du déja-vu au niveau de la trame, la derniere demi-heure par exemple avec ces personnages au bord de la folie ( a la silent hill style) font que ce film est une réussite dans son domaine.
bref, c'est presqu' aussi bien que christina s house, pas autant que l'echine du diable. C'est mieux que 6eme sens et je n'ai pas watché la prod craven qui semble sentir le paté: le peuple des tenebres ni vu darkness falls aka nuits de terreur.
bon ben 16,5/20 TB
Mr Balaguero, vous irez loin.
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Ca fait longtemps que je l'ai vu,lors de sa sortie ciné....
Très bon film d'épouvante,à l'atmosphère prenante,avec de bons acteurs,et une réalisation de qualité.On pourrait reprocher au film son emballage extrêmement soigné,mais ce serait vain car le film fonctionne parfaitement;
Un bijou,une perle,un film à voir quoi...
Très bon film d'épouvante,à l'atmosphère prenante,avec de bons acteurs,et une réalisation de qualité.On pourrait reprocher au film son emballage extrêmement soigné,mais ce serait vain car le film fonctionne parfaitement;
Un bijou,une perle,un film à voir quoi...
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
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Mouais, j'avais été bien bien déçu à l'époque. J'en attendais peut-être trop du réalisateur du chef d'oeuvresque "La secte sans nom". Tout m'a fait chier, du scénar reprenant les mêmes codes, aux acteurs exaspérants (la VF n'ayant sans doute pas aidée pour le coup), jusqu'à la photographie carrément hors du coup pour un film appelé "Darkness".
je trouve également ce film excellent, il m'a fait bondir quelques fois !!
merci la gueuze, tu es un laideron, mais tu es bien bonne !
ma collection : http://www.intervocative.com/dvdcollect ... /hellboy69
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J'avais loupé ce film à l'époque au ciné et le dvd me fait de l'oeil à chaque fois que je passe devant.
J'avais beaucoup aimé "la secte sans nom" et son incroyable photo de Xavi Gimenez. Mais comme la plupart des critiques n'étaient pas très bonnes vis à vis de "Darkness", j'ai toujours hésité avant de l'acheter, ayant peur d'être déçu. Mais hier soir, je l'ai finalement loué pour enfin savoir à quoi il ressemblait.
Et là je dois dire que, malgré quelques scories, j'ai été agréablement surpris :
- histoire simple mais efficace (quoique reprenant quelques idées d'autres films de ce style) avec un sous texte bien traité,
- Balaguero va au bout de son idée etla fin du film, tout comme celle de la secte sans nom, ne fait pas de compromis, ça fait plaisir,
interprétation impécable (même si les personnages sont un peu froid, c'est vrai)
- encore une fois : photo magnifique qui rend parfaitement justice au titre du film sans sombrer dans la sous ex (les 10 dernières minutes sont bluffantes à ce niveau) (heu... par contre, même si ce n'est pas un effet totalement gratuit, je ne suis pas très fan des tremblements
),
- des scènes angoissantes (les ombres des enfants au 1er plan de certains plans nocturnes,...)
- à voir impérativement en v.o., j'ai commencé à me le mater en v.f. et c'est pratiquement un désastre.
du coup, bibi, il s'est commandé le collector sur cdiscount
et il va acheter directement Fragile en juin... 
J'avais beaucoup aimé "la secte sans nom" et son incroyable photo de Xavi Gimenez. Mais comme la plupart des critiques n'étaient pas très bonnes vis à vis de "Darkness", j'ai toujours hésité avant de l'acheter, ayant peur d'être déçu. Mais hier soir, je l'ai finalement loué pour enfin savoir à quoi il ressemblait.
Et là je dois dire que, malgré quelques scories, j'ai été agréablement surpris :
- histoire simple mais efficace (quoique reprenant quelques idées d'autres films de ce style) avec un sous texte bien traité,
- Balaguero va au bout de son idée etla fin du film, tout comme celle de la secte sans nom, ne fait pas de compromis, ça fait plaisir,
interprétation impécable (même si les personnages sont un peu froid, c'est vrai)
- encore une fois : photo magnifique qui rend parfaitement justice au titre du film sans sombrer dans la sous ex (les 10 dernières minutes sont bluffantes à ce niveau) (heu... par contre, même si ce n'est pas un effet totalement gratuit, je ne suis pas très fan des tremblements

- des scènes angoissantes (les ombres des enfants au 1er plan de certains plans nocturnes,...)
- à voir impérativement en v.o., j'ai commencé à me le mater en v.f. et c'est pratiquement un désastre.
du coup, bibi, il s'est commandé le collector sur cdiscount


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Waouh, très déçu par ce film !
J'ai trouvé ça chiant, mal filmé (le film a un coté téléfilm très agaçant), avec des personnages peu attachant et des acteurs jouant comme des pieds !
En plus, le film n'est pas orignal pour 2 sous et son intrigue alambiqué n'est qu'un vulgaire pretexe pour distillé quelques (rares) moments de frissons.
Seul quelques jolies plans, notament à la fin, sont a sauver.
Très dispensable.
J'ai trouvé ça chiant, mal filmé (le film a un coté téléfilm très agaçant), avec des personnages peu attachant et des acteurs jouant comme des pieds !
En plus, le film n'est pas orignal pour 2 sous et son intrigue alambiqué n'est qu'un vulgaire pretexe pour distillé quelques (rares) moments de frissons.
Seul quelques jolies plans, notament à la fin, sont a sauver.
Très dispensable.
Encore un Balaguero bien médiocre, à la mise en scène hyperlourde servi sur un scénario tout à fait négligé. Ce que j'en pensais à sa sortie en salles (Vu au George V si je me souviens bien !) Enfin, j'admets quand même qu'il progresse de film en film...

"La secte sans nom (1999) de l'espagnol Jaume Balagueró a été produit par Fantastic Discovery, branche de la compagnie Fantastic Factory destinée à produire les premières oeuvres de jeunes réalisateurs. Il a été très bien accueilli dans les festivals de cinéma fantastique. Or, alors que La secte sans nom était encore en montage, Fantastic Factory décida de financer le projet suivant de Balagueró, sobrement appelé Darkness. Dimension, filiale de la firme américaine Miramax, accepta de participer au financement et à la distribution de ce nouveau film à condition qu'il soit tourné en anglais. Rappelons que Dimension s'est maintes fois illustrée dans le domaine du cinéma fantastique aux États-Unis ces dernières années, avec des titres à succès tels que : Scream (1996) de Wes Craven, Une nuit en enfer (1996) de Robert Rodriguez, Scary movie (2000)... Darkness bénéficie d'un casting international intéressant. Le rôle de la jeune Regina est tenu par Anna Paquin, actrice révélée dès l'enfance par La leçon de piano (1994) de Jane Campion et vue récemment dans X-men (2000) et X-men 2 (2002) de Bryan Singer. A ses côtés, on trouve la comédienne suédoise Lena Olin (Après la répétition (1984) d'Ingmar Bergman, La neuvième porte (1999) de Roman Polanski...) et l'acteur italien Giancarlo Giannini (L'innocent (1976) de Visconti, Hannibal (2001) de Ridley Scott...).

Mark, après plusieurs années passées aux États Unis, revient s'installer dans son pays natal, l'Espagne. Accompagné par sa famille (son épouse Maria, sa fille Regina et son fils Paul), il emménage dans une vaste demeure située dans la région de Barcelone, près de la clinique où travaille son père, Albert. Tout ne se passe pas idéalement. Regina est malheureuse d'avoir quitté le pays où elle a grandi. Mark se met à avoir de graves crises nerveuses, ce qui ne lui était pas arrivé depuis des années. En plus, il semble tomber sous l'emprise de cette étrange demeure. Le petit Paul prétend que des entités malfaisantes le maltraitent pendant le nuit. Maria, de son côté, minimise l'importance de ces problèmes. Regina mène son enquête et découvre qu'un terrible drame s'est déroulé dans cette maison, des années auparavant...

Darkness se présente donc comme un film de maison hantée ultra-classique, reprenant des schémas assez usés du début des années 1980. Shining, bien sûr, domine d'une tête, avec sa famille malheureuse, dont le petit garçon est malmené par des spectres tandis que le père tombe, sous l'influence de la demeure maudite, dans une folie s'illustrant par des comportements obsessifs. Amityville, la maison du diable (1979) proposait un récit aussi assez semblable, en y ajoutant de sombres histoires d'occultisme et de passages secrets. Enfin, L'au-delà (1981) de Lucio Fulci nous fait visiter une maison hantée par l'esprit d'un sorcier, et se conclut par un de ces dénouements sombres et apocalyptiques dont le réalisateur italien avait fait sa spécialité. A ces formules bien rodées, Balagueró ajoute encore quelques éléments classiques de l'épouvante, du style jouet hanté, vieilles photos moisis, magie noire...

Tout cela n'est donc pas très original. Pourtant, le remploi de ces canevas classiques semble, dans un premier temps, assez prometteur, notamment avec ses développements sur l'occultisme. La peinture de cette famille déchirée, dont la tristesse quotidienne va servir de nid aux forces du mal, prolonge certaines idées de La secte sans nom, tout en proposant une structure dramatique autrement plus solide et satisfaisante. On apprécie une photographie néo-gothique extrêmement soignée, ainsi qu'une direction artistique globalement réussie (l'appartement...). Le jeu de certains acteurs (particulièrement Lena Olin et Giancarlo Giannini) est intéressant. Par contre, Anna Paquin est assez inégale, tandis que Ian Glen, qui incarne Mark, peut sembler un peu fade.

Hélas, tous les atouts de Darkness sont quand même gâchés, en partie à cause d'un rythme terriblement languissant. Balagueró tombe dans un des pièges classiques tendus par la peur suggestive : à force de cultiver le "non-vu", on peut perdre l'attention du spectateur, qui devient impatient. Ainsi, Darkness semble mettre une bonne heure à trouver son rythme. Qui plus est, la réalisation est globalement peu inspirée. Accumulant les scènes de dialogues en champs / contre-champs, cadrés en gros plan, elle est rapidement assommante de banalité. Pour tenter de faire sourdre l'angoisse, Balagueró a recours à des "trucs" assez artificiels qu'il avait déjà employés dans La secte sans nom : éclairage zénithal appuyé, caméra tremblotante, chuchotements, bruitages passés à l'envers, flashs subliminaux, éclairages électriques instables, recours à un bric-à-brac de clichés de l'épouvante (petite fille en robe démodée à l'allure inquiétante, vieux gramophone, portes qui se ferment toute seules, vieilles femmes mystérieuses...)... Cela semble d'autant plus irritant qu'en fin de compte, bien peu de ces éléments ne trouvent leur justification dramatique dans le film lui-même. Comme dans La secte sans nom, de nombreuses pistes semblent cruellement sous-exploitées (Qui sont les trois vieilles de la photo ? Que veulent les spectres des enfants ? Qui persécute le petit garçon ?...).

Darkness s'avère donc plutôt décevant. Peu original, proposant un récit prometteur, mais insuffisamment développé, souffrant de cruelles longueurs et d'une réalisation inégale, sa noirceur et ses bonnes intentions ne rattrapent que partiellement ses défauts. On est tout de même loin de la rigueur d'oeuvres tournées dans le même pays, à la même époque par Alejandro Amenabar (Les autres (2001)) ou Guillermo Del Toro (L'échine du diable (2001)). "
Le zone 2 Wild Side est testé sur le site
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=820

"La secte sans nom (1999) de l'espagnol Jaume Balagueró a été produit par Fantastic Discovery, branche de la compagnie Fantastic Factory destinée à produire les premières oeuvres de jeunes réalisateurs. Il a été très bien accueilli dans les festivals de cinéma fantastique. Or, alors que La secte sans nom était encore en montage, Fantastic Factory décida de financer le projet suivant de Balagueró, sobrement appelé Darkness. Dimension, filiale de la firme américaine Miramax, accepta de participer au financement et à la distribution de ce nouveau film à condition qu'il soit tourné en anglais. Rappelons que Dimension s'est maintes fois illustrée dans le domaine du cinéma fantastique aux États-Unis ces dernières années, avec des titres à succès tels que : Scream (1996) de Wes Craven, Une nuit en enfer (1996) de Robert Rodriguez, Scary movie (2000)... Darkness bénéficie d'un casting international intéressant. Le rôle de la jeune Regina est tenu par Anna Paquin, actrice révélée dès l'enfance par La leçon de piano (1994) de Jane Campion et vue récemment dans X-men (2000) et X-men 2 (2002) de Bryan Singer. A ses côtés, on trouve la comédienne suédoise Lena Olin (Après la répétition (1984) d'Ingmar Bergman, La neuvième porte (1999) de Roman Polanski...) et l'acteur italien Giancarlo Giannini (L'innocent (1976) de Visconti, Hannibal (2001) de Ridley Scott...).

Mark, après plusieurs années passées aux États Unis, revient s'installer dans son pays natal, l'Espagne. Accompagné par sa famille (son épouse Maria, sa fille Regina et son fils Paul), il emménage dans une vaste demeure située dans la région de Barcelone, près de la clinique où travaille son père, Albert. Tout ne se passe pas idéalement. Regina est malheureuse d'avoir quitté le pays où elle a grandi. Mark se met à avoir de graves crises nerveuses, ce qui ne lui était pas arrivé depuis des années. En plus, il semble tomber sous l'emprise de cette étrange demeure. Le petit Paul prétend que des entités malfaisantes le maltraitent pendant le nuit. Maria, de son côté, minimise l'importance de ces problèmes. Regina mène son enquête et découvre qu'un terrible drame s'est déroulé dans cette maison, des années auparavant...

Darkness se présente donc comme un film de maison hantée ultra-classique, reprenant des schémas assez usés du début des années 1980. Shining, bien sûr, domine d'une tête, avec sa famille malheureuse, dont le petit garçon est malmené par des spectres tandis que le père tombe, sous l'influence de la demeure maudite, dans une folie s'illustrant par des comportements obsessifs. Amityville, la maison du diable (1979) proposait un récit aussi assez semblable, en y ajoutant de sombres histoires d'occultisme et de passages secrets. Enfin, L'au-delà (1981) de Lucio Fulci nous fait visiter une maison hantée par l'esprit d'un sorcier, et se conclut par un de ces dénouements sombres et apocalyptiques dont le réalisateur italien avait fait sa spécialité. A ces formules bien rodées, Balagueró ajoute encore quelques éléments classiques de l'épouvante, du style jouet hanté, vieilles photos moisis, magie noire...

Tout cela n'est donc pas très original. Pourtant, le remploi de ces canevas classiques semble, dans un premier temps, assez prometteur, notamment avec ses développements sur l'occultisme. La peinture de cette famille déchirée, dont la tristesse quotidienne va servir de nid aux forces du mal, prolonge certaines idées de La secte sans nom, tout en proposant une structure dramatique autrement plus solide et satisfaisante. On apprécie une photographie néo-gothique extrêmement soignée, ainsi qu'une direction artistique globalement réussie (l'appartement...). Le jeu de certains acteurs (particulièrement Lena Olin et Giancarlo Giannini) est intéressant. Par contre, Anna Paquin est assez inégale, tandis que Ian Glen, qui incarne Mark, peut sembler un peu fade.

Hélas, tous les atouts de Darkness sont quand même gâchés, en partie à cause d'un rythme terriblement languissant. Balagueró tombe dans un des pièges classiques tendus par la peur suggestive : à force de cultiver le "non-vu", on peut perdre l'attention du spectateur, qui devient impatient. Ainsi, Darkness semble mettre une bonne heure à trouver son rythme. Qui plus est, la réalisation est globalement peu inspirée. Accumulant les scènes de dialogues en champs / contre-champs, cadrés en gros plan, elle est rapidement assommante de banalité. Pour tenter de faire sourdre l'angoisse, Balagueró a recours à des "trucs" assez artificiels qu'il avait déjà employés dans La secte sans nom : éclairage zénithal appuyé, caméra tremblotante, chuchotements, bruitages passés à l'envers, flashs subliminaux, éclairages électriques instables, recours à un bric-à-brac de clichés de l'épouvante (petite fille en robe démodée à l'allure inquiétante, vieux gramophone, portes qui se ferment toute seules, vieilles femmes mystérieuses...)... Cela semble d'autant plus irritant qu'en fin de compte, bien peu de ces éléments ne trouvent leur justification dramatique dans le film lui-même. Comme dans La secte sans nom, de nombreuses pistes semblent cruellement sous-exploitées (Qui sont les trois vieilles de la photo ? Que veulent les spectres des enfants ? Qui persécute le petit garçon ?...).

Darkness s'avère donc plutôt décevant. Peu original, proposant un récit prometteur, mais insuffisamment développé, souffrant de cruelles longueurs et d'une réalisation inégale, sa noirceur et ses bonnes intentions ne rattrapent que partiellement ses défauts. On est tout de même loin de la rigueur d'oeuvres tournées dans le même pays, à la même époque par Alejandro Amenabar (Les autres (2001)) ou Guillermo Del Toro (L'échine du diable (2001)). "
Le zone 2 Wild Side est testé sur le site
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=820