Résumé chopé sur SanchoDoesAsia :
Un-Ju quitte la résidence de Il Mare, une maison "concept" construite sur un ponton au bord de la mer. Ce faisant, elle laisse une lettre de bonne année à un éventuel futur locataire, avec pour instruction de lui renvoyer le courrier qu'il recevrait à son nom, car elle attend une lettre importante (en fait, des nouvelles de son petit ami, qui semble bien l'avoir abandonnée). En emménageant, Sung-Hyon trouve la carte dans la boîte en lettre, mais ne la comprend pas vraiment: cette maison, c'est son père qui l'a construite pour lui, et il en est le premier occupant. D'ailleurs, la carte est datée de décembre 1999, alors que nous sommes en décembre 1997! Rapidement, il apparaît que les deux protagonistes communiquent réellement à deux ans d'intervalle. Ensemble, ils vont tenter de panser leurs blessures affectives...
J'ai mis ça dans la catégorie fantastique, mais c'est clair que c'est pas ce point qui importe le plus ni le scénariste, ni le metteur en scène. L'interêt est plutôt dans la description incroyable des rapports amicaux et amoureux entre les personnages. Et déjà, on note un sens magnifique de photographie chez nos amis du pays du Matin Calme. Ajoutez à ça une fin bouleversante, et on obtient un petit bijou, injustement oublié de la distribution dans l'Hexagone (alors qu'il existe une copie st-f vue dans un festival, titre V.F. d'alors : "La boite aux lettres"). Le film est ressorti dans une belle édition en zone 3 selon DVDTimes.
