Ce nanar abyssal ?Haribo a écrit :preferez L'EXORCISTE 2 L'HERETIQUE, meilleur film de cette famille !
Audrey Rose - Robert Wise (1977)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Pas revu depuis une paye mais la scène de la gamine en train de hurler dans sa chambre au moment où elle revit sa mort dans l'accident de voiture m'a traumatisé quand j'étais mômeHaribo a écrit :Je le conseillerai pas.
Il s'agit d'un film qui surfe sur la mode fantastique satanique de l'époque mais diable que tout cela est posé et mou du bide sous pretexte de regain de spiritualité orientale ! Dommage car le postulat de départ était des plus passionnants.
Un film qui a mal vieilli.

Saleté de Dossiers de l'écran !
Audrey rose(1977)- Robert wise
Est ce que que vous avez vu ce film et fait il peur ou bien a-t-il vielli avec le temps car j'aimerais me l'acheter en dvd car il est pas cher mais j'ai peur de m'ennuyer merci 

renan
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C'est un film lent, atmosphérique. Je ne dirais pas qu'il fait peur. Et je pense que ça n'était pas le but. C'est plus un film sur la détresse humaine, c'est un drame en fait. On le compare à l'Exorciste (normal, le film est clairement fait pour surfer sur la vague du succès du film de Friedkin), mais Wise le Grand l'a emporté vers d'autres horizons.
Ce n'est pas un grand film (et encore moins le meilleur de son réalisateur) mais il se laisse voir sans déplaisir, surtout pour son interprétation.
Ce n'est pas un grand film (et encore moins le meilleur de son réalisateur) mais il se laisse voir sans déplaisir, surtout pour son interprétation.
Modifié en dernier par meltingman le jeu. mars 24, 2005 1:19 am, modifié 1 fois.
Not only does God play dice, but... he sometimes throws them where they cannot be seen - Stephen Hawking
desolé pour l'erreur de prenom
merci pour l'info....bon je crois que je vais passer mon chemin
renan
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moi non plus !C'est un film lent, atmosphérique. Je ne dirais pas qu'il fait peur.
il ne fait pas peur en effet, est très lent (et long ! presque 2h, et 2h pour un film lent c'est très long). de plus, la photo est limite "à l'allemande façpn télé" (comprenez à la derrick

chiantissime.
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Re: desolé pour l'erreur de prenom
et bien là tu commais une grosse erreurrenan75 a écrit :merci pour l'info....bon je crois que je vais passer mon chemin

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Franchement, Audrey Rose, c'est un bon film d'ambiance ! Je rejoins Kero quand il dit :
Ma petite review :
La réincarnation est un sujet passionnant. Lorsque nous mourrons, notre enveloppe "physique" meurt également et se désagrège lentement. Mais notre âme ? Que devient-elle ? Va-t-elle rejoindre le Paradis, l'Enfer ? Ou va t-elle se retrouver dans un autre corps afin de vivre une nouvelle vie ? D'après Hoover, 700 millions d'Indiens croient en cette réincarnation de l'âme. C'est pour cela qu'il ne sont pas tristes à la mort de l'un des leurs. Cette croyance leur donne du courage puisque le défunt va pouvoir vivre une nouvelle vie. A ce sujet, le film est tiré du livre écrit par Frank de Felitta, "l'hallucinante histoire d'audrey rose", qu'il a lui-même transformé en scénario de film, et qui est apparemment basé sur une histoire réelle.
Déjà dans "La maison du diable", Robert Wise avait préféré jouer la carte de la suggestion plutôt que de tout montrer. Il en est de même dans "Audrey Rose", où le réalisateur filme avec retenue, sans jouer de la surenchère, ce qui aurait vite fait de rapprocher son film de "L'exorciste". En effet, on fera vite la comparaison avec le film de William Friedkin, même si dans celui-ci, il est question de possession et non de réincarnation. Mais le fait que la victime soit une jeune fille d'une douzaine d'années, qu'elle ait des crises très brutales augmente la tentation de faire concorder les deux films. Malgré tout, "Audrey Rose" contient son petit lot de scènes chocs, qui fait froid dans le dos et laissera une empreinte dans l'esprit du spectateur bien après le générique de fin. Des scènes identiques, où la jeune actrice incarnant Ivy se met à hurler, à courir dans sa chambre comme si elle tentait de s'échapper de quelque chose, posant ses mains sur les vitres de sa fenêtre et appelant son père au secours. Le spectateur fera aussitôt le rapprochement avec l'accident d'"Audrey Rose", ce qui provoquera en lui un réel sentiment de malaise. La jeune actrice se révèle particulièrement convaincante dans ces scènes malgré son jeune âge.
La première heure du film est vraiment très bien soutenue, nous fait réfléchir à cette question de la réincarnation, nous fait partager l'émotion du père d'"Audrey Rose" et des parents d'Ivy qui se montrent impuissant face à ces crises nerveuses. La tension baisse malheureusement d'un bon cran dans une seconde partie qui nous entraine dans un tribunal, le père d'Ivy ayant porté plainte contre Hoover. On assiste donc au plaidoyer des avocats et cela n'a pas beaucoup d'intérêt si ce n'est d'appronfondir les sentiments de la mère d'Ivy sur cette douloureuse expérience, superbement interprétée par Marsha Mason.
Après cette accalmie, Wise nous redonne une bonne suée avec une séance d'hypnose régressive destinée à prouver les dires de l'avocat. Une séquence finale tétanisante, qui nous laissera les mains moites dans notre canapé. Comme quoi, il n'y a pas toujours besoin d'avoir recours à des effets spéciaux pour provoquer du stress.
On ne peut oublier de féliciter, comme d'habitude, la prestation d'Anthony Hopkins, toujours impeccable. On retrouvera aussi une tête familière en la personne du père d'Ivy, puisque joué par John Beck, le coéquipier de Jonathan dans "Rollerball".
Pour qui s'interesse à la réincarnation, je ne peux que conseiller la vision d'"Audrey Rose". Bien après la fin du film, je me posais encore des questions sur ce sujet, preuve que le film est intelligent et ne se contente pas d'en mettre plein la vue. Robert Wise est un excellent réalisateur et il le prouve à nouveau avec ce film.

.Le film ne fait pas peur, mais il distille une ambiance oppressante que j'ai trouvé diablement efficace
Ma petite review :
La réincarnation est un sujet passionnant. Lorsque nous mourrons, notre enveloppe "physique" meurt également et se désagrège lentement. Mais notre âme ? Que devient-elle ? Va-t-elle rejoindre le Paradis, l'Enfer ? Ou va t-elle se retrouver dans un autre corps afin de vivre une nouvelle vie ? D'après Hoover, 700 millions d'Indiens croient en cette réincarnation de l'âme. C'est pour cela qu'il ne sont pas tristes à la mort de l'un des leurs. Cette croyance leur donne du courage puisque le défunt va pouvoir vivre une nouvelle vie. A ce sujet, le film est tiré du livre écrit par Frank de Felitta, "l'hallucinante histoire d'audrey rose", qu'il a lui-même transformé en scénario de film, et qui est apparemment basé sur une histoire réelle.
Déjà dans "La maison du diable", Robert Wise avait préféré jouer la carte de la suggestion plutôt que de tout montrer. Il en est de même dans "Audrey Rose", où le réalisateur filme avec retenue, sans jouer de la surenchère, ce qui aurait vite fait de rapprocher son film de "L'exorciste". En effet, on fera vite la comparaison avec le film de William Friedkin, même si dans celui-ci, il est question de possession et non de réincarnation. Mais le fait que la victime soit une jeune fille d'une douzaine d'années, qu'elle ait des crises très brutales augmente la tentation de faire concorder les deux films. Malgré tout, "Audrey Rose" contient son petit lot de scènes chocs, qui fait froid dans le dos et laissera une empreinte dans l'esprit du spectateur bien après le générique de fin. Des scènes identiques, où la jeune actrice incarnant Ivy se met à hurler, à courir dans sa chambre comme si elle tentait de s'échapper de quelque chose, posant ses mains sur les vitres de sa fenêtre et appelant son père au secours. Le spectateur fera aussitôt le rapprochement avec l'accident d'"Audrey Rose", ce qui provoquera en lui un réel sentiment de malaise. La jeune actrice se révèle particulièrement convaincante dans ces scènes malgré son jeune âge.
La première heure du film est vraiment très bien soutenue, nous fait réfléchir à cette question de la réincarnation, nous fait partager l'émotion du père d'"Audrey Rose" et des parents d'Ivy qui se montrent impuissant face à ces crises nerveuses. La tension baisse malheureusement d'un bon cran dans une seconde partie qui nous entraine dans un tribunal, le père d'Ivy ayant porté plainte contre Hoover. On assiste donc au plaidoyer des avocats et cela n'a pas beaucoup d'intérêt si ce n'est d'appronfondir les sentiments de la mère d'Ivy sur cette douloureuse expérience, superbement interprétée par Marsha Mason.
Après cette accalmie, Wise nous redonne une bonne suée avec une séance d'hypnose régressive destinée à prouver les dires de l'avocat. Une séquence finale tétanisante, qui nous laissera les mains moites dans notre canapé. Comme quoi, il n'y a pas toujours besoin d'avoir recours à des effets spéciaux pour provoquer du stress.
On ne peut oublier de féliciter, comme d'habitude, la prestation d'Anthony Hopkins, toujours impeccable. On retrouvera aussi une tête familière en la personne du père d'Ivy, puisque joué par John Beck, le coéquipier de Jonathan dans "Rollerball".
Pour qui s'interesse à la réincarnation, je ne peux que conseiller la vision d'"Audrey Rose". Bien après la fin du film, je me posais encore des questions sur ce sujet, preuve que le film est intelligent et ne se contente pas d'en mettre plein la vue. Robert Wise est un excellent réalisateur et il le prouve à nouveau avec ce film.
