"A ma soeur" de cathérine breillat (2001)

[Dragonball]

Attention, je spoile grâve la fin !

Si je prend la peine de faire un sujet sur "A ma soeur" de cathérine Breillat, c'est surtout pour ses 5 dernières minutes. A part ces 5 dernières minutes, "A ma soeur" est un film dans la lignée des précédents films de notre cher égérie bobo, un film glaque sur la sexualité, n'hésitant jamais a en rajouter dans le malsain. (enfin, il est quand même beaucoups moins stupide que "Romance", qui, lui, bat quand même des records de prétention imbécile).

A 5 minutes da la fin donc, après que nous ayont eu le droit durant près d'1H20 à la description de personnages tous plus névrosés les uns que les autres, le film vire soudain au film d'horreur !
Dormant dans leur voiture sur une air d'aurtoroute, la petite famille du film (Une mère et ses 2 filles, une petasse et un boudin) voit soudain sortir un sérial killer de nul part. ni une ni deux, il met un grand coup de hache dans la gueule de la pétasse, tue la mère et s'en va poursuivre le boudin dans les bois ou là, il lui saute dessus (mais il l'épargne !)

Cette séquence très violente dure a peine une minute, et nous sort brusquement dans la léthargie ou ce pensum sur les rélations entre ado nous avait peu à peu fait tomber.

Et merde, ça fout grâve les boules ......

[renan75]

ben dis donc ca a l'air d'etre choquant

[Allan Theo]

Qui se ressemble s'assemble.

[Manolito]

C'ets vrai, des gens qui passent leur temps à parler de cinéma fantastique sur devildead : quel scandale !

[Allan Theo]

C'ets vrai, des gens qui passent leur temps à parler de cinéma fantastique sur devildead : quel scandale !

J'ai gagné mon pari !
Certain sont d'un prévisible.

[Dragonball]

Je ne comprends strictement rien à cette joute verbale entre modérateurs !

[Le Cancre]

Je ne comprends strictement rien à cette joute verbale entre modérateurs !

Les voies d'un modo sont impénétrables. Et certains forumeurs, parait-il, s'en plaignent aussi...

[Superwonderscope]

Je ne comprends strictement rien à cette joute verbale entre modérateurs !

Les voies d'un modo sont impénétrables. Et certains forumeurs, parait-il, s'en plaignent aussi...

je n'ai jamais pénétré aucune voie de modo et je ne m'en plains pas

[Manolito]

Nous non plus !

[ScreamQueen]

Heureusement pour les modos, SWS, heureusement pour les modos... ! (en plus, je crois que eux non plus ne sucent pas)

En fait, Alexandre Aja s'est inspiré de cette scène finale pour Haute Tenson. Oui, ceci est de la provoc à deux balles.

[Superwonderscope]

Heureusement pour les modos, SWS, heureusement pour les modos... ! (en plus, je crois que eux non plus ne sucent pas)

.

En fait, Alexandre Aja s'est inspiré de cette scène finale pour Haute Tenson. Oui, ceci est de la provoc à deux balles.

Aja s'est inspiré de tout le monde pour pondre ses étrons. (provoc aussi, tiens)

pour en revenir au Breillat et avant que cela ne vire au pugilat généralisé, je voudrais bien savoir en quoi elle est devenue une égérie bobo et ce qu'il faut mettre derrière... ce mmot "bobo" qu'on colle à hue et à dia généralement juste pour méprises une certaine catégorie de personnes propre à chaque forumer qui sort ce terme. Passons.

J'ai beaucoup aimé ce film A ma Soeur. je ne trouve pas qu'il soit glauque, mais juste une tentative de désacraliser la sexualité et d'offrir un point de vue dépassionné. De parler également de personnages qui ne sont pas sous les sunlights des tropiques san se foutre de sa gueule: la petite grosse mal dans sa peau qui jalouse les plus belles qu'elles. Breillat n'offre jamais quelque chose de confortable à voir. Ca n'est pas un cinéma facile d'accès et c'est un cinéma qui ose prendre parti contre une vision très hétéromachiste de la conception de la sexualité à l'écran. forcément, ça déplait!

[Dragonball]

Aja s'est inspiré de tout le monde pour pondre ses étrons. (provoc aussi, tiens)

Quand bien même Aja aurait pioché a droite à gauche afin de réaliser son excellent film (malheuresuement doté d'un twist final pourri de chez pourri, 100X plus inchoérant que celui de "SAW, c'est pour dire !), je ne vois pas en quoi il faudrait en faire une raisons de raibaisser son film.
Avec se type de raisonnent, que dire de films comme "Nid de guèpe" remake non officel d'Assault largement supérieur à la bouse de richet (detail amusant, florian emilio Sira a déclaré ne jamais avoir vu "Assault" avant de réalisé "Nid de guèpe" ! Hum, pas très crédible tout ça !) ou encore de films comme ceux de Tarentino (que je trouve pour la plupart excellent) ou hommage aux films de genre se confonds souvent avec pillages en règle de ceux ci.

Et moi, c'est pas de la provoque, je le pense vraimment !

pour en revenir au Breillat et avant que cela ne vire au pugilat généralisé, je voudrais bien savoir en quoi elle est devenue une égérie bobo et ce qu'il faut mettre derrière... ce mmot "bobo" qu'on colle à hue et à dia généralement juste pour méprises une certaine catégorie de personnes propre à chaque forumer qui sort ce terme. Passons.

J'ai l'impréssion que tu retourne un peu le problème.

L'hostilité de beaucoups de personnes au choix critiques de la presse de gauche bien pensante (qu'il m'arrive assez souvent de lire, c'est toujours mieux que le Figaro ou le Point !) dont les plus emblématiques spécimen sont Télérama, Libé et les inrock (ce qu'on appelle communément la presse bobo) est a mon avis justifié par le fait de l'attitude méprisante qu'a toujours eu cette presse en l'encontre d'un certain cinéma et d'une certaine forme de culture populaire. (L'affaire du pathétique retournement de veste de Télérama à propos de l'animation japonaise l'a encore démontré récement).
Dans le même temps que cette presse fait l'éloge de cathérine Breillat, elles descend par exemple des films comme "Baise moi" (film que perso, je n'aime pas du tout, mais ce n'est pas le problème) plus hard, plus provocant que les films de Cathérinne breillat.
Alors que cette presse va parfois s'elever contre la violence présent dans le cinéma, elle va soutenir des films comme "irréverssible" (caution cannoise oblige) mais mépriser des serie B beaucoups moins violente mais ayant juste le tord de ne pas être a leur gout, d'être trop dépourvu de sens a leur yeux.

De plus, cette presse se montre souvent d'une intolérance et d'un mépris assez hallucinant face aux oeuvres qui ne lui ont pas plu.

Un exemple assez récent de cette attitude est la critique (enfin critques, moi, j'appelle ça une flaque de gerbe) de "La chute" par Gerard Lefort, le critique ciné de Libé.

Qu'on aime pas le film, OK, que celui ci pose problème OK, mais en parler de cette façon, ce n'est pas le critiquer, c'est insulter son réalisateur, ses acteurs, et même ses nombreux spectateurs, pris pour des débiles incapable de réfléchir par eux même !

EDIT : Malheureusement, la critique du film n'est plus en ligne (il faut payer pour pouvoir la consulté)

Enfin, l'intro de celle ci donne déjà un aperçu de ce qui va suivre (ou notament, Bruno Ganz est quasiment traité de débile !)


PS : Tu pourras me déclarer que je caricature moi même aussi cette presse. Je suis bien conscient que les choses sont plus compliqué que la vision, forcément partisanne, que j'en ais, Mais bon, je pense tout de même exprimer ce que beaucoup de fans de ciné de genre et de cinéma populaire en génarale, pressente à propos de celle ci, à tord ..... ou à raison.

[Superwonderscope]

Je pense m'etre mal fait comprendre.

Le terme bobo est utilisé de manière méprisante parce qu'à un moment, chacun ressent comme un besoin de mépriser une partie bien particulière de la population française. cette notion de "bobo", qui au demeurant ne veut strictement rien dire si ce n'est une prolongation du terme dit de la "gauche caviar " populaire dans les années 80-90, s'avère flottante selon ceux qui l'utilisent.

Ensuite ta généralisation (Telerama, Libération Les Inrockuptibles) me parait hâtive, dangeureuse et représentative d'une certaine facilité à dégainer dans le style "tous pourris". Ca me gêne. car pour moi "cette presse" comme tu la nommes est très loin de s'élever contre la violence de certains films de manière unilatérale (si tu lis Libé de manière régulière tu verras qu'il n'en est rien. d'ailleurs encore aujurd'hui la rubrique (intelligente) de Skorecki est sur Night of the Demon de Jacques Tourneur). C'est trop facile comme jugement de valeur, ou alors tu ne lis pas tout. Consulte les Cahiers du Cinema de mars, par exemple, quelques articles bien sentis. Ou encore la rubrique Cinéma du Figaro. Les notules du Canard Enchainé,etc... C'est aussi le propre et la liberté de la Critique. Remonte le temps et tu trouveras d'autres exemples de critiques qui ont plu/déplu de par leurs commentaires (au hasard aux USA, Pauline Kael, championne toutes catégories à mes yeux.). Ce ne sont que des mots dont très peu passent à la postérité

Et si tu lis quelques journaux supplémentaires, tu t'apercevras assez rapidement que les jugements expéditifs et les polémiques ne sont pas propres à ce que tu dénonces comme étant "cette presse". Dans notre toute petite sphère d'amateurs de films de genre, tu trouveras aussi une certaine presse championne du mépris et du traitement rapide, intolérante et avec des oeillères. C'est propre à chacun!

Je lis Libé donc je suis bobo. j'aime Catherine breillat donc je suis bobo. Ce que ce type de raccourcis ménerve, bon sang!

[DPG]

(detail amusant, florian emilio Sira a déclaré ne jamais avoir vu "Assault" avant de réalisé "Nid de guèpe" ! Hum, pas très crédible tout ça !)

Je serais curieux d'avoir ta source car j'ai jamais lu ça et ça m'etonne beaucoup....

[Dragonball]

Le terme bobo est utilisé de manière méprisante parce qu'à un moment, chacun ressent comme un besoin de mépriser une partie bien particulière de la population française.

Je ne sais pas si ce phénomène est propre à la france, mais il est claire que dans notre pays, la tendace à la "catégorisation" est extrement élevé, quelques soit le type d'activité, d'ou, à mon avis, une tension entre des individus préfèrant se mépriser et rester cloitrer dans leur gouts plutôt que de s'ouvrir aux autres.
Perso, j'ai toujours essayer de découvrir un maximum de choses, dans le domaine du cinéma comme dans d'autre domaine.

Ensuite ta généralisation (Telerama, Libération Les Inrockuptibles) me parait hâtive, dangeureuse et représentative d'une certaine facilité à dégainer dans le style "tous pourris". Ca me gêne. car pour moi "cette presse" comme tu la nommes est très loin de s'élever contre la violence de certains films de manière unilatérale (si tu lis Libé de manière régulière tu verras qu'il n'en est rien. d'ailleurs encore aujurd'hui la rubrique (intelligente) de Skorecki est sur Night of the Demon de Jacques Tourneur). C'est trop facile comme jugement de valeur, ou alors tu ne lis pas tout.

J'ai pris des exemples représentatifs, ceux qui apparaissaient comme symoblique de cette façon de penser, mais je t'ais bien précisé que ma vision était forcément partiale. J'ai lu pendant pas mal de temps libé et Télérama, et je continue d'ailleurs de les lire assez souvent car certains de leurs articles sont très intéréssant. Mais bon, leurs gouts cinématographiques, désolé, mais ils me paraissent souvent assez partisans.
Tu cite Jack tourneur, mais c'est un réalisateur aujourd'hui reconnu, malheureusement, tout les réalisateurs de films de genre n'ont pas encore eu cette chance.
Sinon, mon magazine de chevet, c'est "Marrianne", mais bon, eux, ils ne font que très rarement des critiques ciné.
A ce propos, leurs reflexions sur "La chute" étaient très intéréssantes. Là ou libé avait versé dans l'outrance et la caricature, eux, avait exposé les qualités et les défauts du film (de leur point de vue) de façon claire et posé, sans verser une seul seconde dans l'hystérie dénonciatrice et sans insulter le travail du réalisateur.

Dans notre toute petite sphère d'amateurs de films de genre, tu trouveras aussi une certaine presse championne du mépris et du traitement rapide, intolérante et avec des oeillères. C'est propre à chacun!

Oh, mais j'en suis tout à fait conscient. Le milieu des amateurs de films de genre et de ciné fantastiques a aussi ses têtes de turcs comme besson (en tant que réalisateurs) par exemple, qu'il est toujours facile de critiquer sans trop faire d'éffort et son coté snob (films commerciale semble être l'insulte préférés de certains fans de films fantastiques)
Quand à la presse ciné fantastique, je trouve que Mad Movies par exemple a lui aussi depuis quelque temps une tendance assez étrange a descendre les films de façon de plus en plus violente et a verser dans l'insulte gratuite.
Juger des films comme resident evil 2, Alien versus predator, blade 3 ou elektra mauvais, voire très mauvais, c'est une chose (et aux vu de certains d'entre eux, c'est très compréhrenssible) mais les insulter à tout bout de champ en les traitant de traitre au genre en est une autre. Et perso, je trouve cette attitude assez imbécile, surtout de la part d'un mag comme Mad movie qui est finalement, dans son enssemble, assez grand publique. (je précise que "grand publque" n'est pas une insulte dans ma bouche !).

Je lis Libé donc je suis bobo. j'aime Catherine breillat donc je suis bobo. Ce que ce type de raccourcis ménerve, bon sang!

Non, mais j'ai jamais dit ça !
D'ailleurs, c'est moi qui ait lancé ce thread sur Breillat. J'en ai d'ailleurs aussi lancé un sur Michael Hannecke, autre réalisateurs que certain qualifie parfois de "bobo" et que j'avais envie de mieux connaitre.
J'ai vu pas mal de films de Breillat, et je nc les ait pas aimé, mais je ne méprise pas ceux qui les aime. Par contre, je méprise ceux qui aiment Breillat par exemple mais fustige les autres forme de cinéma, sans méssage, juste fait pour se divertir. Il en faut pour tout le monde dans la vie.

Sinon, moi, j'aime bien Derrick et pourtant, je n'ai pas encore 30 ans !