Un petit monstre contenu dans un flacon bizzarroide fait des trucs .... bizzare et, plutôt inquiétant !
Je n'ai pas beaucoups de souvenir de ce film, passé autrefois sur la 5. Heureusement, je suis tombé sur une critique de celui ci rédigé par ..... Kérozène !


Source : http://www.clubdesmonstres.com/martino.htmMIAMI GOLEM aka COSMOS KILLER - Alberto de Martino, Italie, 1985
David Warbeck, reporter télé, interview un scientifique qui vient de créer une entité vivante à l'aide de bactéries récupérées sur des météorites et des fossiles terrestres. Cette entité n'est alors qu'une vulgaire cellule. Suite à un petit incident technique, le laboratoire se voit investit par des ectoplasmes beuglant d'étranges mots dans un langage mystérieux. Plus tard, un sale type assassine tout le monde dans le labo et vole la cellule afin de l'amener à son boss qui a pour dessein de devenir maître du monde. Apparemment, le bougre sait de quoi cette cellule est capable. De son côté, Warbeck rencontre une femme, pas très jolie avec des épaules larges comme ça, et apprend un peu surpris qu'il a été choisi par une race d'extraterrestres pacifiques pour éliminer la cellule qui grandit pour atteindre la taille d'un gros foetus aux dents pointues et aux yeux rouges qui est en fait une créature maléfique de l'espace qui met en danger le cosmos tout entier et qui possède de très puissants pouvoirs télépathiques.
Difficile de regarder l'intégralité de ce film sans avoir les yeux qui se baladent régulièrement sur le compteur vidéo histoire de voir combien de temps il reste à endurer. Dommage, car le film commence relativement bien et de Martino installe son intrigue correctement. Mais son côté téléfilm au rabais servi par une musique de merde prend rapidement le dessus: poursuites molles, dialogues longs, et il nous inflige la vue de madame nue, et je dois dire que son physique n'est pas très excitant. Le final est consternant, le pauvre Warbeck fuit l'ennemi tenant son foetus en plastique dans les bras après avoir essayé de le détruire; mais pourquoi ne l'a-t-il pas piétiné, découpé, explosé ? - ah oui, la fille est maligne et prévient: "et si chacun des morceaux restant devenait à son tour une entité maléfique autonome ? Nous ne pouvons pas prendre ce risque !" Heureusement qu'il y en a qui pensent à tout. Kerozene