Shattered Glass - Bill Ray (2003)

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MovieRev
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Shattered Glass - Bill Ray (2003)

Message par MovieRev »

Spéciale dédicace à Draven :wink:

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Stephen Glass (Hayden Christensen), un journaliste américain de 25 ans, a contribué au succès des magazines Rolling Stone et The New Republic de 1995 à 1998. Il défraya la chronique lorsqu'on découvra que 27 articles, sur les 41 qu'il avait écrits, étaient basés sur des faits qui n'avaient pas eu lieu et que ses sources avaient été pour la plupart du temps inventées.

J'avais mon ticket pour le festival, mais j'ai pas pu y aller. Pourtant ça a l'air assez sympa.

DVD Dispo en zone 1, et zone 2 uk.

:arrow: Trailer Quicktime
kill bill
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Message par kill bill »

Vu dans un avion. :P
Je voulais voir ce que donnait Hayden Christensen hors Star Wars (et hors bouze La Miason sur l'Océan que je n'ai pu subir jusqu'au bout...) et ça m'a pas beaucoup avancé. Pas franchement mauvais acteur mais un peu trop "poupon" a mon gout pour réellement incarner un rôle, on sent qu'Hayden fait ce qu'il peu dans ce film, réalisé tel un téléfilm sans enjeux, tout juste bon à être programmé pour les après-midi de M6. Et pourtant le sujet était bon à la base... :?
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Fulgentius
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Message par Fulgentius »

Mini spoilers

Vu en DVD zone 1 ; un film qui avait fait (un peu) parler de lui lors de sa sortie américaine, avant de retomber dans un oubli fort mérité. A la base, une anecdote intrigante, véritable billet première classe pour traiter de nombreux thèmes sur la nature du journalisme ; malheureusement, le réalisateur n'en aborde aucun, ce qui relève de l'exploit ! Le film obéit à une construction consternante, opposant le mauvais journaliste Stephen Glass à son rédacteur en chef, pris comme représentant d'un journalisme pur et éthéré. Pendant 90 minutes, le réalisateur reste collé à l'anecdote et se concentre sur la "pathologie" de Glass, manière de dire que les débordements en journalisme ne sont finalement qu'un cas unique dû à une folie individuelle. Pour faire bonne figure, on a tout de même droit à une phrase, délivrée sous forme de morale finale, qui sous-entend que notre soif de divertissement est largement coupable dans cette histoire. Bref, le minimum syndical du film "engagé" lorgnant sur les récompenses et désireux de ne froisser personne.

Le film se laisse néanmoins vaguement regarder de par sa durée courte, son sujet qui attire l'attention malgré tout, la molle méchanique du piège qui s'enclenche autour de Glass, et son cachet soigné (scope qui ne sert à rien et tout :) ). Le casting premier choix ne se distingue guère ; tous ont déjà fait mieux ailleurs. Quant à Hayden Christensen, il pleure décidément très bien et il est très beau. Mais je préfère "Star Wars", et largement !
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