Storytelling - Todd Solondz (2001)
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Storytelling - Todd Solondz (2001)
La baffe. Je ne l'avais jamais vu et découvert en DVD Z2 UK à pas chzr sur play (1.85:1 16/9. 5.1 avec F.A - 88 mn et uncut)
Très belle variation sur le thème du récit et de la notion de réel.
Le premier sgement est une claque monumentale. Rugueux, dur et beacuoup plus dans ta face que tous les Ong Bak du monde. Politiquement incorrect, Solondz manie tous les thèmes les plus abrupts (racisme, différence, puritanisme, réel/fiction -qui se nourrit de quoi?-) et balance des scènes crues, auatnt dans le dialogue que dans les images.
Crudité des propos et cruauté des actes. la scène où le prof descend la nouvelle de Leo Fitzpatrick est dure. Et la scène de sodomie de Selma Blair (hallucinante : son meilleur rôle à ce jour, et pas des plus simples) par Robert Wisdom (Officier Dan dans Duplex!) demeure fascinante, tant par sa dureté "say : fuck me, nigger" que par la manière dont c'est filmé. Lumière blafarde, sexualité dépenaillée de tout sentiment, un rapport sexuel dénué de tout fondement, sauf peut etre bestial?
Le deuxième segment reprend le même principe de narration, captage de la réalité sur pellicule ou distorsion? seule réponse (évident) le docuementaire est déjà un film puisqu'il n'est pas le réel mais se contente d'enproposer qu'un fragment.
Agrémenté de remarques sèches sur les rapports familaiux d'une famille juive du new Jersey, exploitant sa servante salvadorienne jusqu'à plus soif. le ceour étant cet adolescent torve, dont Giamlattu espère faire le sujet de son documentaire. lui qui vend des chaussures pour vivre. une amérique ratée mais fière de ses ratages comme ambition première et les revendiquant comme réussites.
la solution de tout faire péter n'est qu'un leurre, tant la logique de l'image tronquée primant sur la réalité sera retenue et pus importante que la vie elle-même.
En vrac, voilà ce que j'ai pu ressentir, entre quelques eclats de rire. Solondz, mélangeant pathétique et respect de ses personnages, offre un portrait au rasoir. brut, pas aisé pour tous mais tellemnt plus enrichissant que la moitié des films hollywoodiens produits depuis 5 ans.
le site français (qui contient toujours le F.A)
http://www.diaphana.fr/storytelling/
Très belle variation sur le thème du récit et de la notion de réel.
Le premier sgement est une claque monumentale. Rugueux, dur et beacuoup plus dans ta face que tous les Ong Bak du monde. Politiquement incorrect, Solondz manie tous les thèmes les plus abrupts (racisme, différence, puritanisme, réel/fiction -qui se nourrit de quoi?-) et balance des scènes crues, auatnt dans le dialogue que dans les images.
Crudité des propos et cruauté des actes. la scène où le prof descend la nouvelle de Leo Fitzpatrick est dure. Et la scène de sodomie de Selma Blair (hallucinante : son meilleur rôle à ce jour, et pas des plus simples) par Robert Wisdom (Officier Dan dans Duplex!) demeure fascinante, tant par sa dureté "say : fuck me, nigger" que par la manière dont c'est filmé. Lumière blafarde, sexualité dépenaillée de tout sentiment, un rapport sexuel dénué de tout fondement, sauf peut etre bestial?
Le deuxième segment reprend le même principe de narration, captage de la réalité sur pellicule ou distorsion? seule réponse (évident) le docuementaire est déjà un film puisqu'il n'est pas le réel mais se contente d'enproposer qu'un fragment.
Agrémenté de remarques sèches sur les rapports familaiux d'une famille juive du new Jersey, exploitant sa servante salvadorienne jusqu'à plus soif. le ceour étant cet adolescent torve, dont Giamlattu espère faire le sujet de son documentaire. lui qui vend des chaussures pour vivre. une amérique ratée mais fière de ses ratages comme ambition première et les revendiquant comme réussites.
la solution de tout faire péter n'est qu'un leurre, tant la logique de l'image tronquée primant sur la réalité sera retenue et pus importante que la vie elle-même.
En vrac, voilà ce que j'ai pu ressentir, entre quelques eclats de rire. Solondz, mélangeant pathétique et respect de ses personnages, offre un portrait au rasoir. brut, pas aisé pour tous mais tellemnt plus enrichissant que la moitié des films hollywoodiens produits depuis 5 ans.
le site français (qui contient toujours le F.A)
http://www.diaphana.fr/storytelling/
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Storytelling - Todd Solondz (2001)
...Superwonderscope a écrit :un rapport sexuel dénué de tout fondement,
Non, rien ...

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Merde, je me serais bien laissé tenter par le coffret. J'aurais dû le prendre avant...niko13 a écrit :les Z2 de Todd Solondz (Storytelling donc, mais Happiness aussi) ont disparu de la circulation ?

J'aime beaucoup Happiness et je voudrais voir Storytelling ! Ca ressortira peut-être en juin en même temps que Palindromes ?
Modifié en dernier par Shinji le mer. févr. 04, 2009 7:07 pm, modifié 1 fois.
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Je l'avais trouvé assez décevant par rapport à Happiness mais ça reste quand même du lourd. Effectivement le premier segment est assez traumatisant (je me remets pas du "fuck me nigger). Mais je sais pas il y avait un côté gratuit et choquant pour être choquant que j'avais trouvé un peu facile. Ceci dit ça reste hautement recommandable. Cette histoire de segment coupé me turlupine aussi. J'ai vu le film sur Canal alors kézako ? Ai-je manqué quelque-chose ?
http://www.chuckpalahniuk.net
Mon avatar : Jacek Yerka, dessinateur de génie.
"Mais qu'importe, que le vent m'emporte, nourrir les bêtes et les cloportes. Ce sera bien là de toute une vie, le seul contrat bien rempli." Mano Solo
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Le dernier film de Todd Solondz, "Storytelling" aurait été coupé d'une heure. Trois des acteurs principaux ne figureraient donc plus au générique.
Le dernier film de Todd Solondz (Happiness, 1998), Storytelling, que l'on a pu voir au dernier Festival de Cannes dans la section Un certain regard, relate deux histoires distinctes abordant des problèmes de sexe, de race, de célébrité et d'exploitation au sein d'une université et d'un lycée.
Jusque là, rien d'anormal... ou presque. En effet, il semblerait que la version initiale du film ne comptait pas deux histoires, mais trois. Selon une source proche du projet, "la partie supprimée mettait en scène James Van Der Beek (Scary movie, 2000), Heather Matarazzo (Scream 3, 2000) et Emmanuelle Chriqui (100 girls, sortie prévue le 4 juillet prochain) qui de ce fait n'apparaissent plus au générique. On ne connaît pas bien les raisons d'une telle coupe. Il semblerait que les producteurs désiraient réduire la durée du film, le faisant ainsi passer de 2h30 à 90 minutes. Certains disent également que James Van Der Beek ne voulait plus apparaître dans le film."
Selon certains spectateurs ayant assisté aux projections test de Storytelling, qui se sont déroulées en janvier dernier, l'histoire coupée serait la plus explicite des trois et Van Der Beek y aurait une scène de sexe homosexuelle assez osée.
http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 54653.html
Le dernier film de Todd Solondz (Happiness, 1998), Storytelling, que l'on a pu voir au dernier Festival de Cannes dans la section Un certain regard, relate deux histoires distinctes abordant des problèmes de sexe, de race, de célébrité et d'exploitation au sein d'une université et d'un lycée.
Jusque là, rien d'anormal... ou presque. En effet, il semblerait que la version initiale du film ne comptait pas deux histoires, mais trois. Selon une source proche du projet, "la partie supprimée mettait en scène James Van Der Beek (Scary movie, 2000), Heather Matarazzo (Scream 3, 2000) et Emmanuelle Chriqui (100 girls, sortie prévue le 4 juillet prochain) qui de ce fait n'apparaissent plus au générique. On ne connaît pas bien les raisons d'une telle coupe. Il semblerait que les producteurs désiraient réduire la durée du film, le faisant ainsi passer de 2h30 à 90 minutes. Certains disent également que James Van Der Beek ne voulait plus apparaître dans le film."
Selon certains spectateurs ayant assisté aux projections test de Storytelling, qui se sont déroulées en janvier dernier, l'histoire coupée serait la plus explicite des trois et Van Der Beek y aurait une scène de sexe homosexuelle assez osée.
http://www.allocine.fr/article/ficheart ... 54653.html
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
Je l'avais assez apprécié sur le moment, mais il s'était un peu évaporé de mon esprit par la suite.
La faute sans doute à une impression de film déséquilibré, qui contrairement à un film comme HAPPINESS s'imposait par K.O, là s'impose aux coups.
Le fait que le film était prévu à une segmentation par trois n'est sans doute pas etranger à cela.
Une tendresse plus affirmée pour WELCOME TO THE DOLLHOUSE aussi.
La faute sans doute à une impression de film déséquilibré, qui contrairement à un film comme HAPPINESS s'imposait par K.O, là s'impose aux coups.
Le fait que le film était prévu à une segmentation par trois n'est sans doute pas etranger à cela.
Une tendresse plus affirmée pour WELCOME TO THE DOLLHOUSE aussi.
C'est vrai qu'à la fin du second chapitre on sent un vide.
Je n'ai pas saisi le sens profond du premier. Selam Blair est épatante, à peine reconnaissable, elle fait oublier les films nazes dans lequels elle a joué avant et apres.
Le second est un peu plus explicite sur le fait qu'on ne peut pas échapper au
destin et la lignée familiale: Giamatti racontant tous ses echecs professionnels, le fils qui veut devenir star mais qui n'en à pas les competences, l'autre qui est dans le coma, le dernier qui est un enfoiré de premiere, tous ça rejoins le fait que sous une apparence bien propre les membres de cette famille sont tous des ratés.
J'aime bien les marginaux et les losers, Solondz m'en donne un film entier et moi ça me fait plaisir.
Je n'ai pas saisi le sens profond du premier. Selam Blair est épatante, à peine reconnaissable, elle fait oublier les films nazes dans lequels elle a joué avant et apres.
Le second est un peu plus explicite sur le fait qu'on ne peut pas échapper au
destin et la lignée familiale: Giamatti racontant tous ses echecs professionnels, le fils qui veut devenir star mais qui n'en à pas les competences, l'autre qui est dans le coma, le dernier qui est un enfoiré de premiere, tous ça rejoins le fait que sous une apparence bien propre les membres de cette famille sont tous des ratés.
J'aime bien les marginaux et les losers, Solondz m'en donne un film entier et moi ça me fait plaisir.