Les belliqueux Ro-man, robots extraterrestres ont annihilé la population humaine grâce à un rayon cosmique. Mais avant de pouvoir coloniser la terre, le leader Ro-man donne ordre à son subordonné sur notre planète de tuer les huit derniers survivants. Parmi ceux–ci, la famille du petit Johnny, dont le pére, un professeur, à mis au point un sérum protégeant les humains du rayon mortel…
Robot man est une des série B fauchée de SF les plus connue des années 50 et qui est à l’instar de « plan 9 from outer space » est considérée comme l’un des meilleurs mauvais film de l’époque.
Il faut dire qu’effectivement « Robot man » a de solides arguments à proposer. Le premier - qui a probablement fait sa popularité - est l’allure du Ro-man qui est tout à fait inédite dans la catégorie des robots cinématographiques : un acteur revêtu d’un costume de gorille et portant sur la tête une sorte de casque de scaphandrier muni d’antennes. Son chef « the great one » est un monument de monstre belliqueux qui n’a pour motivation que le meurtre et la destruction. L’installation scientifique du Ro-man est un écran plat (annonçant la révolution numérique (je plaisante)) et une radio qui fait des bulles de savon.
Le scénario est une suite continue d’invraisemblances, la première étant le danger que peut représenter huit humains pour des créatures qui en ont décimés des milliards d’un coup de rayon cosmique. Le Ro-man va s’humaniser au contact -la strangulation essentiellement- des humains. Plus exactement, sa libido va s’activer après avoir surpris la sœur du jeune héros partie avec le collaborateur de son père passer leur lune de miel (ils ne font que s’embrasser) dans les rochers, le film ayant été tourné dans un canyon. Mais au final, toutes les errances et fantaisies du scénario y compris des stock-shots sans doute issus de « one million BC » de Hal Roach Jr. (1940) dont on ne comprend pas vraiment la présence, sont justifiées par la peu surprenante révélation finale.
Le film est conforme à ce que l’on peut en attendre, ni ennuyeux, ni franchement emballant mais tout de même intriguant.
Il a été produit à l’origine en 3D mais la version proposée est en noir et blanc, la copie et le son sont corrects. La durée est de 66 mn



un extrait:
http://www.badmovies.org/multimedia/mov ... nster1.mpg